timbre

Tahiti







Dimanche 22 janvier 2006 (2ème partie de 24 heures)

Départ Départ de Auckland à 16h30- Arrivée à Papeete à 00h15
(le matin du même jour)

(6h45 de vol) (dont 1h30 d’escale à Rarotonga) - Distance parcourue : 2584 miles (4157 km) - 25° au sol

Je suis sur un territoire français à l’autre bout de la terre !... Salut la France, bonjours Tahiti !!... Je viens d’avancer de milliers de kilomètres dans les airs mais je suis revenu en arrière dans le temps !!??Dans ma vie (et quelle est belle ma vie !!...) j’aurai connu deux dimanches 22 janvier 2006 !!... Ce n’est pas donné à tout le monde…
Après avoir fait une escale d’1 heure ½ à Rarotonga, une des îles Cook de l’Océan Pacifique, dans le jardin de l’aéroport où il fait chaud et humide la nuit et en écoutant un chanteur avec sa guitare, nous arrivons à Papeete en pleine nuit. Après avoir récupéré mon sac à dos, je sors mon duvet dans un coin de l’aéroport, qui reste ouvert toute la nuit, et me couche à 1h00 sur le carrelage… Je serai réveillé à 6h00 par le va et vient des voyageurs qui s’enregistrent aux comptoirs. La première chose que je fais est de changer € 20,00 à la banque de l’aéroport (CFP 2387 moins CFP 430 de frais soit : CFP 1957). Ensuite je me rends au guichet de HERTZ pour louer une voiture (206 Peugeot) que je dois rendre ce soir à n’importe quelle heure, avant de prendre mon avion pour le Chili. A 7h00, je démarre en direction de la capitale : Papeete. Je suis complètement perdu et perturbé car ça fait 8 mois que je suis dans des pays où on roule à gauche de la route dont 1 mois ½ de conduite avec ma « Titine » et son volant à droite. J’ai beaucoup de mal à me mettre sur la droite et pour le faire, je réfléchis toujours !... Dans le centre, à côté de la cathédrale (toute petite…), il y a le marché jusqu'à 9h00. je m’y promène et achète des bananes, un avocat, un plat de bulots au citron et noix de coco pour le déjeuner et un chouchou ainsi qu’un pain au chocolat que je vais manger sur la terrasse d’un café près du port avec un grand expresso. Ce matin, il fait chaud et humide avec du soleil (37°). J’irai, ensuite, dans un supermarché pour finir mes achats de la journée (saucisson sec, chips et baguette). J’en ai, en tout, pour CFP 1950, il ne me reste, donc, plus d’argent tahitien.
Maintenant, je peux donc prendre la route pour faire le tour de l’île. Je m’arrêterai pour voir les grottes de Maraa et irai sur plusieurs belles plages où il y a beaucoup de surf avec de grosses et bonnes vagues (j’ai pensé à certains d’entre vous !...). À 12h30, je m’arrête sur un lagon pour pique-niquer et me baigner. Quand je suis dans l’eau, la pluie se met à tomber. Il fait meilleur dans la mer que dehors. Donc je reste dans l’eau et vois les gouttes ricocher sur la surface de l’océan (joli spectacle !). A partir de ce moment là, les averses tropicales ne cesseront pas jusqu'au soir, entrecoupées d’éclaircies… Je marcherai un peu pour aller regarder trois cascades qui se succèdent dans la forêt sur cette île volcanique, donc très montagneuse et apercevrai, sur la route, le « trou du souffleur ». L’eau de mer jaillit, de temps en temps, par un tuyau de lave le long d’une paroi qui borde la chaussée, en faisant du bruit… Je finirai ma journée par un pique-nique dans un jardin botanique de Papeete sous un kiosque tahitien puisqu’il pleut encore. Avant de revenir à l’aéroport, je fais le plein d’essence et veux payer les CFP 2000 par carte bancaire. Ils n’acceptent les paiements qu’à partir de CFP 2500 et me demandent d’aller retirer de l’argent à un distributeur, en ville. Ce que je fais (ils ne m’ont même pas demander de laisser quelque chose en gage ; ils m’ont fait confiance !...). Je rends ma voiture à 20h30, paye CFP 14 372 et patiente avant d’enregistrer mes bagages à 0h45 sur le vol pour l’île de Pâques prévu à 1h00.
Je n’aurai pas trouvé l’île de Tahiti « paradisiaque » (je pense que d’autres, aux alentours, doivent l’être) et ai rencontré beaucoup de personnes handicapées (mentalement ou physiquement) dû à des problèmes congénitaux.