timbre

Afrique du Sud-
Swaziland - Mozambique







Vendredi 22juilleti 2005

Arrivée en Afrique du Sud - Bon anniversaire ma p'tite mère !

Départ d'Addis Abeba à 3h00 - Arrivée à Johannesurg à 7h30 - Distance parcourue 2416 miles (3819 km)

Une nouvelle aventure commence !

Nous avons atterri sous un soleil radieux (ça fait du bien...) mais la température est de 16 degrés (Brr !...). Je prends des Rands au distributeur automatique (1 Euro = 7,8 Rands) et me renseigne pour savoir comment aller en ville pour déposer mes bagages dans un Bed & Breakfast qui me semble très sympathique dans le « Routard ». Au milieu de l’aéroport il y a un stand « Info » où je me dirige. Là on me dit que mon choix est très bon, on me fait même voir une photo de l’hébergement sur un catalogue (il y a une piscine) et ils se chargent de téléphoner au propriétaire qui vient me chercher en voiture a l’aéroport (c’est cool... et gratuit...). J’arrive à mon hôtel (vraiment très joli et accueil sympathique) « Diamont Diggers Lodge », m’installe et prends un thé dans la cuisine (gratuit aussi ; comme le café et à volonté). A 11h00 je monte dans un taxi collectif pour aller chez Ethiopian Airlines, qui ne se trouve pas très loin, afin de me faire rembourser mon billet « retour » pour Addis Abeba qui ne m’a servi à rien. Le douanier m’a dit que je n’avais pas besoin de billet « retour » ou « continuation » en tant que ressortissant français et a apposé le visa sur mon passeport. L’hôtesse de la compagnie aérienne me dit qu’elle ne peut pas me rembourser directement mais qu’elle doit écrire au Siège à Addis afin que ceux-ci me créditent de USD 180,00 sur mes comptes en France (ceci ne se fera pas avant 9 semaines, s’ils acceptent de me rembourser... A suivre !...). Leurs bureaux se trouvent dans un centre commercial. J’en profite pour me restaurer (burger, frites, coca). J’ai été choqué dans ce fast food : tous les clients sont blancs et les serveurs noirs !? L’Apartheid serait elle encore présente ?

Je retourne dans mon dortoir de 4 lits (j’étais seul, ce matin, maintenant nous sommes 4). La vie à Johannesburg ressemble beaucoup celle de ll’Europe : beaucoup de circulation (on roule à gauche), bonnes routes, grande ville. Je me sens dépaysé par rapport a ce que je viens de vivre pendant ces 2 mois ½ en Afrique. Je suis crevé par ce voyage, car je n’ai dormi que 2 heures. Je fais un sauna à la maison afin de me délasser (gratuit), commande une pizza qu’un livreur m’apportera, prends une bière au bar et vais me coucher...

 


Samedi 23 juillet 2005

Johannesburg

Je veux du rêve !!!

Bonne nuit réparatrice... Le soleil me réveille. En Afrique du sud le temps est stable en ce moment. Il y a partout du soleil (sauf dans le Sud) mais le seul endroit où il ne fait pas froid le matin (car les après-midi sont chaudes), c’est à l’Est du pays. Je décide donc d’aller vers Durban au bord de la mer. Après mon petit déjeuner je prends un minibus-taxi (c’est ce qu’il y a de moins onéreux) pour aller en ville chercher un billet pour Durban. Le taxi ne va pas jusqu’à la station des bus et trains. Il me laisse à un coin de rue et une charmante dame m’accompagne jusqu’à un arrêt de bus et ne partira que lorsque je serai monté dedans. Le chauffeur de bus me laissera au coin de la station des bus mais une autre charmante personne m’accompagnera jusqu’aux guichets. En fait, il semblerait que je sois dans un quartier peu sûr, et toutes les personnes précitées ont peur que je me fasse attaquer, alors que je me sens en parfaite sécurité (je n’ai pas de sac, pas d’appareil photo, pas de bijou, peu d’argent et ne ressemble pas à un touriste de base...). Il est vrai que je suis le seul « blanc » à me balader entre les étalages des vendeurs à la sauvette et les petits marches mais je trouve ça normal (ça fait 2 mois ½ que je suis en compagnie d’africains !...). Je ne partirai pas en train à Durban, car il ne circule que la nuit et je ne pourrai pas voir les paysages. J’opte pour le car qui part demain matin à 9h30 et devrait arriver a 17h30 (coût : Rands 150,00). Je ressorts de la gare routière et décide d’aller faire un tour dans les environs. Ca grouille de monde, des buildings partout, de la circulation (la grande ville quoi !...). J’entends parler français, derrière moi, je me retourne et demande aux deux messieurs s’ils connaissent un magasin où je pourrai acheter un adaptateur de prise électrique (et oui, j’ai quatre adaptateurs différents dans mon sac à dos mais ici ils ne fonctionnent : moi qui croyais avoir tout prévu...). Ces deux ivoiriens, qui sont là depuis 10 ans, viennent avec moi pour acheter l’adaptateur et m’accompagnent, en taxi, dans un autre quartier de peur que je me fasse agresser par ici. Ils me laissent dans un centre commercial (Carlton Center) où je me retrouve dans des boutiques comme chez nous (ce n’est vraiment pas le but de mon voyage ; je veux voir des choses différentes; je veux du rêve !...). J’en profite quand même pour manger un fallafel (Nicoletta : ceux de la rue des Rosiers à Paris sont nettement meilleurs !...) et rebrousse chemin, à pied, pour me retrouver dans le quartier de toute à l’heure où je me sens beaucoup mieux. J’en profite pour acheter des fruits pour ce soir et demain matin (petit déjeuner oblige !...), faire quelques courses pour dîner au Backpackers et faire des sandwichs pour le voyage de demain. Je rentrerai en minibus-taxi et j'ai hâte de me retrouver dans des villages africains (la ville n’est pas faite pour moi, en ce moment...). Je partagerai mon repas avec des hôtes de l’auberge de jeunesse et finirai la soirée à jouer au billard.

 

Dimanche 24 juillet 2005

De Johannesburg à Durban

Sécheresse et feux

Levé 7h00, petit déjeuner dans la cuisine commune, où je fais ma petite salade de fruits avec mon yaourt. Puis je prépare des sandwichs à la vache qui rit et du... (mince ! on m’a volé mon jambon dans le frigo, c’est pas rigolo...) de la vache qui rit... Après une bonne douche, le chauffeur de l’hôtel m’emmène a la gare routière : il est 9h00. A 9h40 le car part. Je suis assis dans un bus luxueux, à l’étage supérieur, avec télévision (c’est y pas beau ?...). Nous roulerons durant 8 heures (sans arrêt pipi, puisque nous avons des toilettes...) avec une pose déjeuner de 20 mn.
Petite anecdote : Juste avant de manger nous nous sommes arrêtés, 20 km plus tôt, pour prendre du carburant. Deux personnes sont descendues du car (sans que le chauffeur s’en aperçoive) et le bus est reparti sans eux. Ils nous ont rattrapés à l’heure du repas en faisant du stop et en vociférant après le conducteur.
Le voyage a été très agréable sur des nationales et des autoroutes très rectilignes, en apercevant des autruches (d’élevage) et de grands troupeaux de bovins broutant de l’herbe jaune (brûlée par le soleil). Le sol est tellement sec qu’il y a de grandes parcelles brûlées par le feu (nous verrons trois feux sur notre trajet). Et ce ne sont pas les puits fonctionnant avec des roues à eau, dans les champs, qui les arrêteront (on se croirait dans des films de cow-boys). Nous ne verrons de la verdure qu’à 480 Km de Johannesburg lorsque nous arriverons dans la région montagneuse près de Pietermaritzburg. Nous accéderons a Durban, 80 km plus loin, ou nous sommes accueillis par un feu (d’artifices !...).
Je prendrai un taxi pour me rendre dans l’auberge de jeunesse « Nomads Backpackers » située dans les hauteurs de cette ville. Accueil très chaleureux dans une ambiance très « routards » où nous nous retrouvons tous pour manger autour de la piscine un succulent curry cuit au feu de bois.

 

 

Lundi 25 juillet 2005

De Durban à Kwambonambi

Afrique du Sud ou les Landes ?

Je me lève à 9h00, prépare mon petit déjeuner et vais déguster ma salade de fruits au bord de la piscine. : Il fait beau et chaud ! C’est le pied !... Durban étant une grande ville située en bordure de mer, je décide de partir à 200 km plus au Nord afin d’être plus tranquille dans un petit village qui s’appelle Kwambonambi. Pour se faire, je descends en ville pour chercher un « black taxi ». Je pensais qu’il s’agissait d’un taxi « au noir » (non conventionnel) mais pas du tout ; c’est un minibus qui ne partira que lorsqu’il sera plein (ici, seulement 14 personnes parce que 14 sièges) ; un taxi comme on en trouve partout en Afrique. « black taxi » veut dire tout simplement taxi pour « noirs »… (c’est un Sud Africain « blanc » qui m’avait donné le nom de « black taxi »…).
11h00 on démarre et nous traversons une région de cannes à sucre. Des champs à perte de vue. Puis c’est le tour de grandes forêts d’eucalyptus (j’ai l’impression de voir les paysages des Landes : champs de maïs et forêts de pins). Le minibus ne va pas dans le village de Kwambonambi mais me laisse à 13h00 à l’intersection de la nationale (N2) et de la route qui y mène, à 2 km. Je mets mon sac sur mon dos et pars en direction de « Cuckoo’s Nest » la backpackers où je voudrais m’installer. Je ne fais pas 10 mètres qu’un pick-up s’arrête et me prend à son bord afin de m’emmener, cheveux aux vents, jusqu'à la porte de l’auberge de jeunesse où je m’installe dans un dortoir de 6 lits (nous serons 3 à occuper cet espace). Le cadre de l’hôtel est superbe : piscine, jardin exotique, il y a même une cabane dans un arbre où l’on peut dormir (c’est plus cher que le dortoir et en plus la chambre est occupée !,,,). L’après-midi sera tranquille, je ferai quelques courses pour un petit encas et mes petits déjeuner (dont salades de fruits, œufs et bacon) pour les deux jours à venir. J’en profiterai pour me balader dans le village coquet et tranquille. Je pense partir, demain matin très tôt visiter les réserves d’Hluhluwe et Umfolozi où je devrais voir des rhinocéros et d’autres animaux (j’espère !...). Je passerai la soirée avec un couple de français (en voyage de noces) et un couple de flamands en mangeant, buvant et jouant au billard.

 

Mardi 26 juillet 2005

Visite de la réserve d'Hluhluwe / Umfolozi

L'arche de Noé

Get up ! Il est 4h45, c’est hyper tôt, mais si je veux voir des animaux, le meilleur moment c’est au lever du jour : ici il se lève à 6h00. Pour me réveiller je me prépare un café, des tartines beurrées, salade de fruits, le tout arrosé d’un jus de papaye/mangue/ananas (hum !). P’tite toilette, je saute dans mon pantalon, prends mes appareils photos et jumelles et monte dans le minibus de Maryanne (la propriétaire de la guest-house) à 5h30. Apres 1 heure de route nous arrivons dans la réserve d’Hluhluwe/Umfolozi et c’est parti pour 6 heures de « chasse ». Le premier animal que nous voyons c’est ?... Un rhinocéros blanc, tout proche de nous (ça commence bien…). Ensuite ce sera l’Arche de Noé : buffles, girafes, phacochères, zèbres, gazelles (gnous, koudous, nyalas, impalas) : Que du bonheur !... Nous n’aurons pas vu d’éléphants, de lions, de léopards, de guépards mais ce n’est pas grave, c’est la loi de la jungle… Une autre fois peut-être ?... Nous rentrons tous les deux, au gîte, un peu fatigués. Je me prépare un déjeuner dans la cuisine et à 15h45 je fais une sieste jusqu'à 16h00 pour me requinquer. Puis, Vincent qui travaille à la backpackers, m’emmène visiter son village qui se trouve derrière l’auberge de jeunesse. En fait, il s’agit d’un bidonville… Cherchez l’erreur : Les « blancs » dans un village résidentiel et les « noirs » dans des cabanes ou des tentes !… Je n’aurai jamais pu y aller sans Vincent qui me présente ses amis, sa mère et tous ses voisins qui parlent le Zoulou à qui je dis « Sobwana » (bonjour). Il y a encore du chemin à faire avant que cette différence « black/white » disparaisse… C’est mieux mais ce n’est pas encore ça !
Petite soirée sympa au bar puis dodo tôt…

 

Mercredi 27 juillet 2005

De Kwambonambi à Santa Lucia

Crocodiles et safari nocturne

Je me lève tranquillement et prends le même petit déjeuner qu’hier, en le savourant au bord de la piscine sous le soleil. A 10h30 Maryanne me prends dans sa voiture et me dépose, 2 km plus loin, sur la N2 avec mes bagages. Là, je fais du stop pour me diriger vers Santa Lucia qui se trouve à 32 km. Un quart d’heure plus tard, j’embarque dans un taxi-collectif qui me déposera dans une gare routière à la moitié du chemin. J’y resterai une ½ heure avant que le minibus se remplisse et prenne la route. J’arriverai a Santa Lucia a 12h30 et m’installerai dans une chambre de deux personnes (pour l’instant je suis tout seul...) chez « Bib’s International Backpackers ». Pas mal du tout cet endroit : piscine au milieu de rochers, barbecue au milieu d’un jardin exotique, tout près d’une rivière et à 3 km de l’océan Indien (70 rands = 9 euros). Apres avoir fait quelques commissions au SPAR du coin, pour être autonome le matin et le midi, je pars à pied pour voir la mer. En marchant j’ai vraiment l’impression d’être sur la route « des casernes » (pour ceux qui connaissent...) et lorsque j’accède à la plage, je traverse des dunes, comme à Seignosse. Que le spectacle est beau et que l’océan sent bon !!! Ca faisait un mois et demi que je ne l’avais vu et il commençait à me manquer. La première chose que je fais, c’est d’y tremper les pieds (il est un peu frais !...). Je marcherai sur cette grande plage pendant une heure et me dirigerai vers l’estuaire (que c’est beau !...). Puis, le soleil se couchant, je remonte la rivière pour retrouver mon logis. Arrivéà un camping je vois, dans mon dos, un panneau jaune « ATTENTION AUX CROCODILES » !... Je viens de risquer ma vie en longeant ce cours d’eau et je n’étais pas au courant car, en arrivant par l’océan Indien, je n’ai pas vu de panneau de ce genre... Je m’arrête, prends mes jumelles, et essaye de voir ces reptiles. Que vois-je ? : une famille d’hippopotames, sur la rive opposée, qui sortent de l‘eau pour aller brouter l‘herbe (spectacle fascinant). Pendant ce temps, plusieurs crocodiles se sont rapprochés de moi... Je ne les remarque que lorsque j’arrête de scruter l’horizon avec mes jumelles... C’était donc bien vrai !... Il est 18h00 et il commence à faire bien noir. J’ai encore pas mal de chemin à faire avant de retrouver mon auberge de jeunesse où j’ai commandé un dîner pour 19h00. Sur la route, une voiture passe, je fais du stop, elle s’arrête et m’emmènera en ville (sympa !). Je suis à l’heure pour le repas... que je partage avec Olivia et Brian, un couple américain, ainsi que Christine et Olie, deux allemandes (au menu : un ragoût de légumes dans un demi-pain de mie : Bon mais bourratif !...). Pour digérer nous montons tous dans la voiture/camion de William, le barman/animateur, pour faire le tour de la petite ville. Ce que nous voyons est surprenant, je croyais rêver : deux hippopotames sont en train de brouter le gazon d’une maison résidentielle (en pleine ville !...), dans un autre jardin ce sont des gazelles (Bush Back) et sur un arbre, au bord de la route un galago (un petit lémurien, tout mignon) ainsi que plusieurs caméléons, petits et verts printemps. Un safari nocturne !... et citadin !... Avec tout ça on est parti pour faire de beaux rêves.

 

 

Jeudi 28 juillet 2005

Santa Lucia

Au loin, des baleines...

Levé tardif, bon petit déjeuner, préparatif matinal et je pars pour la plage dans la voiture de William avec deux hollandais et un allemand. Nous embarquons des surfs et des bodyboards. Arrivés a l’océan, les vagues sont énormes et le courant très fort (ce n’est pas pour moi !...). Je m’allonge sur mon paréo et regarde William sortir son bodyboard et un des hollandais qui ose aller dans l’eau avec son surf. Pas pour longtemps, a peine le nez dans la mer qu’ils sont, tous les deux, emportés par le courant 100 mètres plus loin sur le sable... Ils sortent dépités et rangent leur matériel (j’ai bien fait de ne pas y aller !...). Après une heure de bronzette, je pars marcher sur les dunes, en direction du Nord. Je m’arrête au bout d’une heure et grimpe en haut d’une super dune d’où je contemple la mer pendant une ½ heure. Avec mes jumelles, il me semble voir des jets d’eau qui sortent des évents des baleines... Car elles sont au large, en ce moment, c’est le début de la saison pour les apercevoir. Je me suis d’ailleurs inscrit pour demain à une sortie en bateau, en espérant en approcher de près (c’est cher : 450 Rands, mais je pense que c’est une super expérience à vivre...). Je rebrousserai chemin jusqu’à l’auberge, en fin de journée, et croiserai une dizaine de singes sortant d’un jardin pour aller manger dans la forêt. Ce soir dîner, antilope/riz puis feu de camp sur la plage... Puis un bar... Puis on boit... Puis on danse... Puis on dort.

 

Vendredi 29 juillet 2005

Santa Lucia

A défaut de baleines, rhinocéros, hippopotames et gazelles

Je ne me lève qu’à 9h00 puisque j’ai le temps avant mon RDV de 10h30 pour aller au large voir les baleines. Je dis au revoir à Olivia et Brian qui partent aujourd’hui pour continuer leur route vers le Sud. A 10h15 nous sommes, avec Olie et Christine, dans la voiture de l’agence qui organise les « whales watching » et nous dirigeons vers la plage pour prendre le bateau et voir les baleines au large. L’excursion précédente arrive tout juste, trempée jusqu’aux os, mais enchantée. Ils ont vu des baleines sauter devant eux. La mer étant déchaînee, le responsable du bateau décide d’annuler et de reporter à demain notre balade. Nous retournons en ville et nous inscrivons pour le départ de 7h30 samedi matin. Avec les filles nous décidons de prendre leur voiture et de partir faire un tour dans la réserve « Cap Vidal » qui commence a Santa Lucia et où la route finit 33 Km plus loin a « Cap Vidal ». Nous prendrons tout notre temps pour essayer de voir tous les animaux possibles dans le bush qui longe les dunes de l’océan Indien, pique niquer en bord de mer en arrivant puis faire une longue balade sur la plage. Le retour, nous le ferons par un chemin détourné qui passe le long du lac Santa Lucia et dans la savane. Nous y verrons un rhinocéros, des hippopotames, des gazelles (dont des gnoux)... Belle journée que celle-la !...
Ce soir dîner " zoulou" à l’auberge !...

 

Samedi 30 juillet 2005

Santa Lucia

La magie des baleines

Levé a 6h00 car aujourd’hui est une première... Avec Christine et olie nous avons RDV à 7h15 pour voir les baleines au large de l’océan Indien. Un bon petit déjeuner et hop !... nous voila partis. Nous serons même en avance tellement nous sommes pressés d’être en mer. Nous prenons un 4x4 pour aller sur la plage où le bateau nous attend. A 8h00 nous embarquons, bien équipés (imperméable, gilet de sauvetage), et nous fonçons vers le large. Le bateau est très puissant. Nous sommes 11 passagers et 2 personnes pour l’équipage.. Au loin, nous apercevons des jets d’eau (ceux que j’avais vu jeudi après-midi) et allons droit dessus. Le spectacle est merveilleux, il s’agit d’une maman baleine et son petit. Même l’équipage est aux anges car c’est le premier baleineau de l’année. Il a à peine 3 ou 4 jours. Nous les suivrons pendant une heure ½. Le petit s’amuse avec sa mère et nous fait coucou avec sa queue de temps en temps... Nous atterrirons sur le sable à 10h00 avec un sourire jusqu’aux oreilles, trempés jusqu’aux os. Ce ne sont pas les baleines qui nous ont éclaboussé en faisant des sauts mais notre bateau qui rebondissait de vague en vague. Nous rentrons à la backpackers pour prendre une bonne douche chaude et Christine et Olie s’en vont poursuivre leur voyage en amont. Salut les filles !...
Apres m’être restauré je monte dans la Mercedes de Marcel, un hollandais, avec Brock, une américaine, pour une séance de brozage sous le soleil de la plage. Nous ne resterons pas longtemps allongés car le vent souffle et nous envoie plein de sable. Nous faisons donc une promenade jusqu’à l’estuaire pour voir les crocodiles et les hippopotames.
A 18h00 nous partons avec la voiture de William, le barman/animateur, pour voir un village zoulou et leur danse. Non, erreur de ma part, ce n’est pas nous qui nous déplaçons mais eux qui viennent a nous...
Ensuite, nous faisons un barbecue géant dans la cour de l’auberge où nous faisons cuire nos viandes en grillade et pommes de terre plus oignons à la braise. Pour digérer nous ferons un safari de nuit dans la ville mais ne verrons pas, cette fois-ci, d’hippopotame ni de bush baby (galago en français) mais toujours des gazelles (bush back) et nos petits caméléons vert printemps. Je finirai la soirée à jouer au billard américain.

 

Dimanche 31 juillet 2005

La réserve de Santa Lucia

Safari et dîner Zoulou

Ce matin nous partons, à une dizaine, avec Sandil (guide) pour une balade de 2 heures dans la réserve de Santa Lucia. C’est vraiment génial de marcher au milieu des bêtes sauvages. Nous approcherons des zèbres (dont un bébé), des gnous, des impalas, des bush back, des phacochères, un scarabée poussant sa boule de bouse de buffle...
Apres déjeuner je pars pour un safari en kayak sur la rivière de Santa Lucia qui se jette dans l’océan Indien. Nous naviguerons une bonne partie de l’après-midi entre les crocodiles et les hippopotames, sous le soleil...
En fin de journée, un groupe de chanteurs zoulous vient à la backpackers puis nous dégustons un repas (offert par la maison...) zoulou. Nous finirons la soirée sur la plage autour d’un feu de joie. De retour à la maison, un hippo nous attend devant l’entrée. Nous ne nous en approcherons qu’à 50 mètres de peur qu’il nous fonce dessus car ça court vite cette grosse bête et c’est dangereux !...

 


 

Lundi 01 août 2005

En route vers le Swaziland

Safari et dîner Zoulou

Aujourd’hui je quitte « Bib’s International Backpackers » et Santa Lucia où j’ai passe un agréable séjour. Cette journée sera consacrée au voyage.
Départ 9h00 de l’auberge de jeunesse pour aller chercher un taxi minibus et partir pour de nouvelles aventures. En fait, c’est lui qui vient à moi, me voyant marcher avec mon sac a dos le chauffeur klaxonne, je lui fais signe que je vais vers le Nord, il s’arrête et me prend à son bord. Et c’est parti pour, à peu près, 300 Km de route :
Santa Lucia  Mtubatuba (8 Rands)  Mkuze (40 Rands)  Goela (25 Rands)
Ici nous sommes à la frontière.
Je quitte l’Afrique du Sud, ne sachant pas si j’y reviens !... Il est 13h30 et j'arrive au SWAZILAND.

 

Ce n’est pas le nom d’un parc d’attraction mais celui d’un tout petit pays (la moitié de la Belgique) qui se trouve au Nord-est de l’Afrique du Sud et au Sud-ouest du Mozambique. Sous un régime de monarchie absolue le Roi Mswati III, surnommé« Le Lion », dirige d’une main de fer les 1,1 millions d’habitants. Je ferai donc partie, pendant quelques jours, de ses fidèles...

Je continue mon chemin en taxi minibus :
Goela  Matata ou Big Bend (11 Lilangenis = 11 Rands)  Manzini (16 Lilangenis)  Malkerns (7,20 Lilangenis).
Il ne me reste à faire que 3 Km à pied, de la route où m’a déposé mon minibus à la « Sandzela Backpackers Lodge » qui se trouve dans la réserve de Milwane. Coup de chance, un 4x4 passe devant moi sur la piste : je fais du stop. Génial, il m’emmène jusqu’a la porte de la réserve (il est 17h15). Je franchis le seuil du parc et un ranger m’accompagne a l’auberge de jeunesse qui est à 500 mètres. Pour m’accueillir, deux dames et un monsieur autruches viennent à ma rencontre (sympa, non ?...). Je vois au loin (pas très loin) des zèbres et plein d’antilopes. J’aime bien cet endroit... D’ailleurs, depuis que j’ai passé la frontière, je me sens plus en Afrique (telle que je l’aime) et j'ai un bon feeling avec ce pays... Je m’installe dans un grand dortoir (j’y retrouve quelques personnes que j’ai déjà vues le long de mon périple...) ainsi que deux professeurs universitaires/géologues qui sont la pour étudier, durant 3 à 4 jours, des pierres qui ont plus de 4 milliard d’années... j’en profiterai pour emprunter leur portable et transcrire quelques pages de mon book après un dîner devant un feu de camp. Vivement demain que je puisse gambader, à pied, à vélo ou à cheval, dans cette réserve que l’on peut visiter sans guide puisqu’il n’y a aucun animal dangereux, à part les hippopotames, mais ceux-ci ne sortent de l’eau qu'à la nuit tombée.

 

 

Mardi 02 août 2005

La réserve de Milwane

A pied et à cheval dans la savanne

Après un « Swazi traditional porridge » au maîs qui me donne plein d’énergie, des oeufs au plat et des toasts cuits au feu de bois, je suis prêt à affronter les bêtes sauvages de la savane...
Apres ½ heure de marche, je m’arrête devant un étang et contemple pendant 2 heures les crocodiles qui se dorent au soleil, les hérons qui font des va-et-vient pour nourrir leur progéniture, une tortue qui sort sa tête de l’eau, les poissons chats qui font des bonds et un couple d’hippos qui, après avoir pris un bon bain, se décident à sortir de l’eau pour se dégourdir les jambes.
Ensuite je fais trois heures de marche dans le bush brûlé par le feu ; mon pantalon est zèbré de suie comme les zèbres que je croise. C’est drôle de se promener, à pied, avec les gazelles, les singes, les crocos, les phacochères, les gros lézards, les pintades bleues...
A 16h00 je pats pour une balade à cheval d’une heure pour galoper avec tous ces animaux sauvages autour de moi !...
Je rentrerai au bercail à 18h00 et mangerai de l’antilope au dîner. Ensuite, avec tous les hôtes de l’auberge, nous allons voir des danses et chants traditionnels du Swaziland !... Je suis agréablement surpris par ce spectacle de qualité, bien qu’il soit fait pour les touristes...

 

Mercredi 03 août 2005

La réserve de Milwane

L'ascension d'Execution Pic

Après m’être bien restauré, je mets mon petit sac à dos sur mes épaules, rempli d’un pique-nique et de trois litres d’eau, afin de faire l’ascension de la montagne « Execution Pic » qui se trouve a 3750 mètres d’altitude. Pour ce trek Louise et Suzane, deux irlandaises, m’accompagnent. Pour elles, c’est une première !... Elles n’ont jamais fait de montagne !... Avant de partir, j’étudie bien la carte et nous voila en route. Direction, tout d’abord, les sources (attention aux crocodiles), puis nous longeons la rivière pour traverser, ensuite la savane avec tous ses animaux sauvages. Au bout d’une heure, nous sommes au pied de la montagne. Il nous faudra deux heures pour atteindre le sommet après nous être reposés dans une caverne, à moitie chemin. Que dis-je ?... Il me faudra ce temps pour arriver a 3750 mètres car les filles s’arrêtent a seulement 20 minutes avant la fin du parcours. Je reste donc, tout seul, à admirer le superbe panorama qui s’offre à moi. Je rebrousse chemin après ¼ d’heure et rejoins les filles. Nous déjeunons et je motive ces demoiselles pour qu’elles aillent jusqu’au bout. Ce qu’elles font (elles sont très fières d’elles et ne regrettent pas leur effort). Nous mettrons deux heures pour rallier notre Backpackers en prenant un chemin différent pour voir des hippopotames qui se prélassent sur une petite île d’un lac. Tout le monde est ravi de cette journée !... une bonne douche, un bon dîner et un gros dodo...

 

Jeudi 04 août 2005

Du Swaziland au Mozambique

Salut petit pays que j'aime bien !

Ce matin je fais mon sac et je quitte la backpackers à 9h30. Je passerai la porte de la réserve de Milwane à 10h00 et attendrai qu’un véhicule passe pour m’emmener sur la route qui se trouve à 3 km. Un pick-up me prend à 10h30 et me dépose sur la route de Manzini ou j’embarque tout de suite dans un taxi-minibus. Je n’attendrai que 30 mn, à la gare routière de Manzini, avant qu’un car collectif ne démarre en direction du Mozambique. Eh oui !... aujourd’hui je change de pays et celui-ci, aussi, n’était pas prévu dans mon voyage...
Salut Swaziland, petit pays que j’ai bien aimé !!

 

Jeudi 04 août 2005 (suite)

Arrivée à Maputo

Premières démarche pour trouver un billet pour le Sri Lanka

J’arrive à la frontière du Mozambique à 12h30 où je paye mon visa 379 000 Meticais (à peu près 16,00 euros selon le cours que j’ai eu en échangeant mes Rands à Manzini « au noir » ce qui n’était pas un super plan !...). Il nous faudra 2 heures pour atteindre Maputo, la capitale, où je m’installe pour une nuit dans une backpakers. Je profiterai de l’après-midi pour essayer d’avoir un billet d’avion pour le Sri Lanka. Horreur, les prix qu’on m’annonce sont effroyables !... Avec South Africa Airway : le vol Maputo/Johannesburg/Bombay/Colombo coûte 32 884 100 Meticais (1 196,00 euros). Si je pars de Johannesburg c’est encore plus cher : 35 000 000 Meticais (cherchez l’erreur !...). Il faut que je trouve une solution : peut-être sur Internet ?...
Je fais quelques courses pour demain car je compte partir, en car, à 490 km d’ici au bord de la mer et devrai mettre entre 8 et 10 heures pour arriver à destination.
En rentrant à l’auberge de jeunesse, je dîne (du poulet au riz) et me couche tôt car je dois me lever de bonne heure.

 

 

Vendredi 05 août 2005

De Maputo à Tofo

Enfin l'ambiance de l'Afrique !

Que c’est dur ! : Le réveil sonne à 5h00…
Je saute dans mes pantalons, petite toilette de chat, petit café, je boucle mon sac à dos et monte à 5h30 dans un taxi qui me dépose ¼ d’heure plus tard à la station des cars. Je prends un billet pour Inhambane (200 000 MTS) qui se trouve à 490 km au Nord/Est.
6h15 je suis assis dans le car qui démarre à 6h45. Le voyage durera 8 heures 45 mn sur une route bitumée entre deux bandes de sable rouge. Je retrouve les paysages et l’ambiance de l’Afrique qui m’est chère avec les petits villages de huttes et les villageois qui vendent leurs produits au bord de la route…
Arrivé à destination je monte dans le pick-up de la backpackers « Fatima’s » qui se trouve au bord de la plage, 15 km plus loin à Tofo. Pour me délasser : une bonne douche, une bonne bière, un dîner devant le feu de camp, les pieds dans l’eau au son de la guitare. Cool !...

 

 

Samedi 06 août 2005

Tofo

Le festival des baleines

Je prends mon petit déjeuner le nez au vent, face à l’Océan Indien, puis je plonge la tête la première dedans. Pour me sécher, je m’allonge dans un hamac et contemple l’horizon, face au soleil levant. Que vois-je, au milieu du rayon de soleil qui se reflète sur l’eau ?... Un saut de baleine !... Je cours chercher mes jumelles dans mon bungalow puis me poste sur une chaise longue pour admirer, pendant 1 heure, les sauts de ces grosses bêtes (sensationnel !...). J’ai l’impression qu’elles sont à côté de moi !...
Ensuite, je pars au sud de la plage et marcherai pendant 1 heure. Je me prélasserai sur la dune de sable et regarderai, toute la journée, l’océan pour voir et revoir les baleines au large qui se dirigent du Nord vers le Sud. J’en dénombrerai 33 durant toute la journée. Aujourd’hui, l’océan aura été un théâtre géant !... Je rentre à la nuit tombée et prends une bonne douche. Barracuda au menu de ce soir (Hum !) et à demain…

J’ai oublie de vous dire ; ici on parle le portugais. Ca m'a fait drôle d’entendre cette langue dans la bouche d’un africain, mais on s’y fait vite, de plus ils chantent comme les brésiliens lorsqu’ils bavardent : C’est très agréable !...

 

 

Dimanche 07 août 2005

Tofo

Changement de bacpaker

Eh hop !... Un petit plongeon dans la mer pour se réveiller.
Aujourd’hui sera mon dernier petit déjeuner chez « Fatima’s Nest ». Je ne quitte pas Tofo, pour autant, mais vais m’installer chez « Bamboozi » à 500 mètres au Nord et toujours sur la plage !... Pourquoi ? me direz-vous… Et bien, parce que les patrons de ‘Fatima’s Nest » ne sont pas très aimables. Pas de « bienvenue », même pas un « bonjour » « comment ça va ? »…
Il est vrai que le ‘Bamboozi » me coûtera plus cher, 250 000 MTS au lieu de 150 000 MTS, mais c’est aussi vachement plus joli. Le dortoir dans lequel je dormirai est une grande hutte circulaire avec quatorze lits mais vraiment très spacieuse !... Et l’accueil, je n’en parle pas… C’est une belle et gentille brésilienne qui me fait visiter le site…
Je passerai une journée très cool au bord de la mer ou je verrai moins de baleines qu’hier, mais il faut dire que j’ai moins scruté l’horizon aujourd’hui et passerai 1 heure à répondre à mon courrier informatique. Je me suis inscrit à une plongée sous-marine pour mercredi à 13h30. Pendant 45 mn, en fin de journée, je regarderai, de mon hamac sur la plage, les baleines faire des sauts de gazelles dont une maman avec son bébé.
Ce soir calmars au menu arroses d’une bière, bonne musique au bar…

 

Lundi 08 août 2005

Tofo

Rencontre avec les requins guitare

Je mange ma salade de fruits sur la terrasse, face au soleil et à l’océan, perché en haut de la dune. Car, ici, c’est le bar-restaurant du « Bamboozi ». Un grand café, puis je descends sur la plage de sable doré pour me baigner, comme tous les matins. Un p’tit tour sur le marché du village pour acheter mes fruits pour demain matin et des acras de morue pour ce midi. Une p’tite bronzette sur la plage et je pars pour trois heures de march aller/retour sur la plage vers le Nord que je ne connais pas. En chemin je rencontre des pécheurs qui sortent cinq gros poissons sur le sable. Il s’agit de requins guitares (énormes). Belle balade que celle-la. Un bain dans l’océan en rentrant, une douche et un poisson kebab, au menu, que je partage avec Patrick, un hollandais, et Laurence, du même pays, en buvant de la sangria.

 

Mardi 09 août 2005

Tofo

Bon anniversaire Simona !! Plongée sous-marine au programme

La première chose que je vois en me postant sur la terrasse, en haut de la dune, pour prendre mon petit déjeuner c’est : une queue de baleine !… Ce matin il y en a partout !… C’est merveilleux, la journée commence bien !… Un bon bain dans les vagues de l’océan (bien froid ce matin !…), une bronzette puis je pars dans le village (15 minutes à pied par la plage) pour surfer (non, non pas sur une planche !…) sur internet et voir ce que vous me racontez… Je reviens vers 13h00 à l’auberge où j’ai RDV avec le chauffeur du centre de plongée « Tofo Scuba » qui vient me chercher. Apres m’être équipé et un briefing sur notre plongée sous-marine nous prenons le bateau qui nous amène sur le site « Chambers of secrets ». Nous sommes 11 + 3 moniteur(e) s à descendre à 18 mètres dans une eau à 18 degrés pendant 46mn. Nous verrons plein de poissons multicolores sur 4 grosses « patates » de coraux dont une que nous franchissons par en dessous (comme dans un tunnel) : poissons clown, anges, une tortue, une murène léopard, un très gros poisson pierre, poissons trompette, des méduses bleues, lions fishes, manta shrimp (ressemble à une petite langouste bleue et verte) etc.… Sur le retour, en bateau, nous croisons 6 dauphins (Fiona aurait été contente de les voir…) ce qui clos la journée en beauté !… Je rentrerai à pied car j’ai encore quelques fruits à acheter sur le petit marché du village où ma marchande habituelle m’attend… Je passerai la soirée avec deux français, Juliette et Rémy, qui font un voyage au long cours sur le continent africain ainsi qu’un couple d’instituteurs allemands. Je me coucherai avec un mal d’oreille (droite) dû à la plongée de cette après-midi (c’est la première fois que ça m’arrive…). Ce sont les risques du métier… Bonne nuit quand même !!!

 

Mercredi 10 août 2005

Tofo

Une journée où tous les projets tombent à l'eau

J’ai bien dormi et je n’ai plus mal à l’oreille…Je n’ai pas grand chose à dire pour cette journée car je n’ai pas eu beaucoup de chance aujourd’hui. Tous mes projets sont tombés à l’eau !…
Pas de plongeons dans l’océan, ce matin, car le ciel est voilé et l’eau un peu fraîche malgré le peu de vent. Il n’y a pas de baleine à à l’horizon. Ludo, un français qui travaille au centre de plongée, devait me prêter son portable pour que je transcrive mon carnet de bord sur « Word ». Il attendait, depuis une semaine, un CD pour pouvoir redémarrer son ordinateur qui l’avait lâché. Rien à faire, son ordinateur ne fonctionne toujours pas !… J’ai RDV avec un autre français, Christophe, qui tient une agence de voyage, ici, et qui était en déplacement depuis quatre jours. Je veux lui demander s’il a un plan « pas cher » pour me rendre au Sri-Lanka. Il n’a aucun moyen pour me renseigner car il ne s’occupe que des vols intérieurs… Je téléphone à l’agence « Novo Mundo » à Maputo, la capitale, où j’avais vu jeudi dernier Lara, une conseillère, qui devait se renseigner. Elle est occupée et doit me rappeler dans les cinq minutes qui suivent. Je raccroche et Hop ! Le courant électrique ne fonctionne plus, le téléphone avec !… Je n’aurai donc pas de réponse… Il est déjà 16h00, j’avais RDV à cette heure là pour faire 1 heure ½ de cheval sur la plage. C’est raté, ils partent sans moi.
Je suis dégoûté !… Je décide de partir, demain matin à 6h00 en bus, pour Maputo afin d’essayer d’avoir un vol pour le Sri-Lanka en partance du Mozambique ou de l’Afrique du Sud… Je règle ma note au « Bamboozi ».
Il est 17h00 : je fais un saut dans l’océan et vois trois baleines au loin qui me saluent avec leur queue.
Ce soir je mange au restaurant français tenu par Christian et me couche tôt car je me lève à 5h00…

 

 

Jeudi 11 août 2005

De Tofo à Maputo

Et un billet d'avion pour le Sri Lanka !

Oh ! Que c’est dur de se lever très tôt… (4h45)
Même pas de pt’tit déjeuner, on saute dans un pick-up avec Stuart et Sarah, des anglais, pour nous diriger vers Inhambane, les cheveux au vent. A 6h15 le car démarre pour 8h00 de route vers la capitale, Maputo. Ayant déjà vu le paysage à l’aller, je m’assoupis quelque peu… Arrive à destination, je dépose directement mes bagages à « The Base Backpackers » ou j’avais dormi la nuit du 04 au 05 août. Puis je file à l’agence « Novo Mundo » pour savoir si Lara a réussi à me trouver un vol pour le Sri-Lanka. A 15h15 je sors de l’agence avec mon billet en main (YOUPI !!). Un peu cher, mais je l’ai (900,00 Euros). Je pars dimanche prochain de Johannesburg à 14h10, via Dubai ou j’attendrai trois heures le vol pour Colombo. Je vais donc à l’agence de « Translux » pour prendre un billet de bus en direction de Johannesburg demain matin à 7h45, puis change mes derniers Meticais contre des Rands. En rentrant à l’auberge de jeunesse, qui je vois ? : Juliette et Remy qui se sont aussi installés ici depuis cet après-midi. Nous dînerons tous les trois dans la salle à manger. Au menu : Hachis parmentier (Ouha !…). Puis un gros dodo car demain le lever est encore tôt et le voyage devrait durer à peu près 8 heures.

 

Vendredi 12 août 2005

Du Monzambique à l'Afrique du Sud

Ciao le Mozambique !

Lever 6h30, petit déjeuner sur la terrasse de l’auberge face à la baie de Maputo avec le soleil levant. A 7h15 je suis devant le bus qui doit m’emmener vers l’Afrique du Sud. Une bonne surprise m’attend, je retrouve Stuart et Sarah qui font le même trajet et qui logeront dans la même backpackers que moi à Johannesburg (drôle de coïncidence !…). Le bus démarre à l’heure (7h45). C’est comme dans l’avion ; on nous servira un petit déjeuner, un sandwich et des boissons pendant le trajet. Nous avons aussi droit à deux vidéos, l’air conditionné et les toilettes. Nous arriverons à la frontière à 9h00 mais n’aurons notre tampon de sortie qu’à 10h00.
CIAO le Mozambique et merci pour ce super séjour, court mais intense !…

Vendredi 12 août 2005 (suite)

Johannesburg

Hello l'Afrique du Sud !

Je suis revenu en Afrique du Sud …Il est 10h30 et j’ai de nouveau un tampon d’entrée, mais je ne serai là qu’en transit pour une journée…
La RN4 que nous prenons pour aller à Johannesburg est vraiment très « fun » : le long de la route nous verrons des phacochères, des autruches, des zèbres, des panneaux « attention aux hippopotames », de très grandes orangeraies (beau mariage que ce vert du feuillage et cet orange des fruits) et aussi un grand feu de forêt… Nous arriverons à la gare routière de Johannesburg à 16h15 ou le pick-up, de la backpackers « Diamont Diggers Lodge’ que nous avons appelée, vient nous chercher. Je retrouve la maison que j’avais quittée le 23 juillet… Je profite des quelques heures que j’ai devant moi pour utiliser un PC et taper mon texte du carnet de bord afin que vous ayez la suite de mon parcours le plus vite possible sur mon site. Je passerai la soirée avec mes amis anglais et quelques connaissances de l’auberge en buvant une bière au bar et en faisant quelques parties de billard… J’ai besoin de faire une bonne nuit après ces deux jours de voyages…

 

Samedi 13 août 2005

De Johannesburg à Dubaï

A bientôt l'Afrique !

Matinée cool, Stuart et Sarah partent vers Durban en voiture qu’ils ont louée (Salut et heureux de vous avoir rencontres). Un peu de boulot sur le PC et préparatifs pour le départ. Je quitte la backpackers à 12h00 avec la voiture de l’auberge, en direction de l’aéroport. A 12h45 j’ai fini l’enregistrement. Je prends une carte de « Membre » avec South Africa Airway pour cumuler les miles, puis j’embarque dans l’avion.
« Good by » L’Afrique du sud dont je ne connais qu’une toute petite partie… (grand pays que celui-ci…)
Direction Dubaï pour un transit, avant de m’envoler pour Colombo (Sri Lanka)

CE N’EST Q’UN « AU REVOIR »
CONTINENT AFRICAIN
CAR JE REVIENS L ‘AN PROCHAIN…

Départ de Johannesburg à 3h00 - Arrivée à Dubaï à 0h00 (7h40 de vol) - Distance parcourue ! 3979 miles (5300 km)