timbre

Pérou







mardi 31 janvier 2006 (suite)

de tahiti au Pérou


Départ de l’île de Pâques à 13h55 - Arrivée à Santiago du Chili à 20h20 - (4h25 de vol)
Distance parcourue : 2300 miles (3703 km) - 24° au sol
Départ de Santiago du Chili à 22h55 - Arrivée à Lima à 0h00 - (3h05 de vol)
Distance parcourue : 1530 miles (2463 km) - 22° au sol

mercredi 1er février 2006

Lima - où ma vie ne tiendra qu'à un fil


ne jamais résister à des voleurs

Ca y est je suis dans le pays d’Eva. A 0h45 je récupère mon sac à dos et passe la frontière sans problème encore une fois alors que je n’ai pas de billet de continuation. J’ai bien fait d’insister pour ne pas acheter mes billets d’avion pour le Brésil et la Bolivie en Nouvelle Zélande (les cons !...). Un taxi m’attend à la sortie de l’aéroport avec une pancarte « Pascal GALLEN ». C’est Eva qui l’a commandé et il m’emmène à l’hôtel « Domeyer » où je m’allonge dans un grand lit à 1h45. Bonne nuit !...
A 10h00, j’ouvre mes petits yeux dans cette grande chambre (PEN 65/nuit), prends une douche et vais manger mon petit déjeuner (PEN 10). En arrivant cette nuit à l’aéroport j’ai retiré de l’argent au guichet automatique (500 Soles = € 133,00 au cours de 3,76). Eva m’appelle à 11h30 et viendra me chercher à mon hôtel vers 12h30. J’ai vraiment hâte de la revoir, ça fait déjà si longtemps qu’elle a quitté la France !... à 12h45 nous nous étreignons après 2 ans, hyper heureux de nous revoir. Elle est venue en taxi avec Pilard, une de ses amies collègues. Nous reprenons tous les trois un taxi et rejoignons une autre collègue pour déjeuner dans un restaurant. Eva et moi quittons tout le monde à 14h00 car c’est la reprise du boulot. Nous allons acheter le « Lonely Planet » sur le Pérou (en anglais) et une carte routière puis allons à son boulot, la Banque Wiese Sudameris (ça me rappelle quelque chose…) qui vient d’être rachetée par des canadiens. Elle me présente des collègues que je ne connaissais que de nom lorsque je travaillais à la banque Sudameris à Paris. Puis, je la quitte et me rends à mon hôtel en bus pour chercher une guest-house ou une backpacker qui me coûterai moins cher. Je prends l’option de la guest-house où je négocie le prix de la chambre à PEN 9,00, pour demain, avec petit déjeuner compris et Internet gratuit. Ensuite, je me rends chez un coiffeur, dans la rue principale, à qui je présente un modèle de la coiffure que je désire à l’aide de photos que j’ai mise sur ma carte mémoire de 16Ko de mon appareil numérique qui se trouve dans mon petit sac à dos avec le « Lonely Planet » qui m’a servit à trouver la guest-house. Il est déjà 18h30 lorsque je ressors du salon de coiffure et je suis surpris par la nuit qui est déjà tombée car sur l’île de Pâques le soleil se couchait à 21h30. Je fais un tour dans le quartier puis cherche un petit restaurant, pas cher, pour dîner. Je me retrouve vers le « Pont des soupirs » dans une petite ruelle qui descend vers la plage où se trouvent quelques restaurants et pas mal de monde qui se promène.
Je me décide pour le restaurant « Javier » et me dirige vers celui-ci lorsque deux individus m’interpellent et me demandent de leur donner mon sac qu’ils m’arrachent des mains. Je proteste et m’accroche à mon bien… Ils me font tomber et essayent de s’échapper; j’attrape leurs jambes; ils me donnent des coups de pied. Ils sont à contre jour et je n’avais pas vu avec quoi ils me frappaient !... C’est un couteau qu’ils m’enfoncent par trois fois dans le dos, puis l’avant bras gauche, l’intérieur du coude droit et la main droite. En fait, je ne sens aucune douleur mais je m’en aperçois en voyant du sang couler sur les pavés. A ce moment là je lâche, enfin, prise et ils s’échappent en courant vers la plage. Il y a du monde autour mais aucune personne n’a bougé par peur, certainement. Je gis sur la chaussée, me mets en position latérale de sécurité (PLS) car je pisse le sang de partout et appelle « Au Secours !! ». Enfin, des personnes approchent et viennent à mon aide. Certains me font des garrots, d’autres appellent les secours et la police par téléphone. Je n’ai jamais vu autant de sang couler, à part dans les films… Il est 19h15 et les secours n’arrivent qu’à 19h45. Je leur demande de faire vite et de m’emmener à l’hôpital le plus rapidement possible car je me vide de mon sang. Je n’ai jamais perdu connaissance et je ne me suis pas endormi… Deux jeunes femmes secouristes stoppent les hémorragies sur place et un policier essaye de me poser des questions. Je l’envoie « chier » car je ne désire qu’une chose, c’est d’être pris en charge par l’ambulance afin d’aller à l´hôpital. Ce sont des gens présents qui répondent à ses questions car, avant que les secours arrivent, j’avais décliné mon identité, mon rhésus sanguin (A+) et donné le portable que Zaïda (amie d’Eva) m’avait prêté afin que je sois toujours joignable… On me met dans l’ambulance à 20h15 et à l’arrivée, 10 mn plus tard, à l’hôpital j’entends la voix d’Eva, ce qui me rassure; ils ont réussi à la contacter par l’intermédiaire du portable de Zaïda, qui est là aussi, avec sa tante. Je me retrouve entre les mains de plusieurs médecins des urgences de l’hôpital Casimir Ulloa, dans le quartier de Miraflores. Ils arrêtent définitivement les hémorragies et me mettent sous perfusion. Je n’aurai pas de transfusion sanguine, ce qui me rassure aussi !... Une gentille et belle infirmière dit à Eva qu’il ne faut pas me laisser dans cet hôpital pour poursuivre les soins mais qu’il est préférable d’aller dans la meilleure clinique de la ville « Ricardo » Palma », dans le quartier San Isidro. Je m'y retrouve à 22h00. Eva paye les frais d’ambulance et des urgences (PEN 400) avec l'argent qui se trouvait dans mon pantalon blanc, non !! rouge (de sang), qu’ils ont découpé. J’avais aussi, sur moi, ma carte de crédit dans une poche interne car je voulais sortir de l’argent. Ce que je n’avais pas fait avant mon agression. A la clinique, je passe une échographie de l’abdomen et une radiographie des poumons qui, par bonheur, ne sont pas touchés. A minuit, ont recoud les trois entaillent du dos et à 1h00 un spécialiste ausculte les deux plaies des bras qui sont plus profondes. Il suture la plaie de ma main droite, qui est superficielle, avec deux points. En ce qui concerne le bras droit, qui pour moi était la blessure la plus sérieuse, il ne faudra que quelques points de suture, car ce n’est que musculaire. Le médecin opère dans un bloc opératoire car l’avant bras gauche a le tendon et l’artère sectionnés ce qui nécessite une opération. Je signe donc une décharge afin que l’on m’opère vers 2h00. Cette intervention sera reportée à 7h00 car le chirurgien n’arrive pas à avoir le Consulat de France qu’il voulait contacter pour avoir une deuxième décharge. Eva, qui était partie quelques temps, revient à 2h00 avec son papa qui était très inquiet pour ma santé. En me voyant sourire et même rigoler avec le personnel de l’établissement et ayant repris des couleurs, il est rassuré. On m’installe dans une chambre, bandé de partout et je m’endors à 2h30 pour une courte nuit. Eva a payé un acompte de PEN 5000 avec ma carte de crédit.
WELCOME TO PERU !!!!
Ce qui m’est arrivé est incroyable ! Dans mon malheur, j’ai beaucoup de chance car je n’ai rien de vital touché. La vie est trop belle pour que je la quitte !!...
Mais qu’est-ce qui m’a pris d’avoir, avec moi, mon sac à dos et d’avoir ce réflexe idiot de ne pas vouloir le lâcher… Jamais, dans une grande ville, je n’ai quoi que ce soit sur moi et je suis le premier à dire que si on vous agresse pour vous voler, donnez tout de suite et sans résistance ce qu’on vous réclame.
Faites ce que je dis, pas ce que je fais !!...
Dans mon sac, il n’y avait pas grand-chose : mon appareil photos digital avec une carte de 16 Ko (ma carte de 1 Mo, avec mes dernières photos de l’île de Pâques était à l’hôtel…), mes lunettes de soleil de vue, mon MP3, le Lonely Planet et les Cd des photos du Sri Lanka, Népal et New Zeland que j’essayaient, en vain, de faire parvenir à Annick pour mon site (pas grave ! car j’ai les doubles à l’hôtel !...).
Comme je ne veux pas alarmer tout le monde, je ne préviendrai ma famille qu’après être sorti de la clinique.
Ne vous inquiétez pas, le moral est toujours aussi bon et j’ai décidé de continuer mon parcours, une fois correctement rétabli…
Ceci n’est pas un problème seulement au Pérou mais vous pouvez avoir les mêmes ennuis dans les grandes villes du monde entier… Je n’en veux donc pas au Péruviens que je trouve adorables et que je découvrirai durant mon voyage dans leur pays, une fois remis en état.


jeudi 2 févrIer 2006

Lima


32 points de suture et un ballon d'oxygène

A 7h08, on me descend au bloc. L’anesthésiste veut me faire une anesthésie générale alors que je voudrai qu’elle soit simplement locale. Sur les trois médecins présents, deux sont d’accord avec moi, donc j’aurai ce que je voudrai… Je sortirai du bloc opératoire à 9h00 en ayant les deux bras recousus. J’ai 32 points de suture en tout : 5 dans le dos, 2 à la main droite, 12 sur l’avant bras gauche et 13 sur l’intérieur du coude droit (Ouah !...). Après ½ heure en salle de réveil, on me remonte dans ma chambre où m’attend Eva et sa maman (quelle famille charmante !). Puis, Eva ira chercher mes affaires à mon hôtel et les déposera chez la tante de Zaïda qui veut m’héberger à ma sortie de clinique. Elle reviendra me voir pour me donner mes affaires de toilettes, mon short, un tee-shirt et mon carnet de bord que j’écris actuellement. Des collègues d’Eva viendront me visiter. A la banque, tout le monde est affolé. J’irai les rassurer à ma sortie de la clinique. Eva passera l’après-midi avec moi et le nounours qu’elle m’a offert (il a aussi des pansements) puis à 18h00 elle retourne chez elle pour se reposer un peu, car elle aussi n’a pas beaucoup dormi, avant d’aller à ses cours quotidiens à l’université. En fin de journée, on me fait passer une radiographie des poumons. En remontant, un bon repas m’attend dans ma chambre avec une boîte en carton qui contient deux gâteaux offerts par la maison (Ils peuvent car je n’ai jamais payé aussi cher un hôtel). J’ai omis de mentionner qu’une personne de l’ambassade de France est passée me voir ce matin et s’occupe de se mettre en contact avec mon assurance. Cette femme m’a dit qu’une française c’était aussi faite agressée ce matin sur la route de l’aéroport. Elle a reçu quelques débris de verre de la glace du taxi que le voleur de son sac a cassée. Vers 20h00, deux médecins viennent me voir pour me dire qu’il y a un peu d’air dans mon poumon gauche et qu’il faudrait faire « un operating » (en espagnol). Je leur dis que s’il y a une opération, je préfère me faire rapatrier. Mon moral qui était au beau fixe tombe d’un seul coup. Zaïda qui arrive ½ heures après et qui parle l’anglais va voir le médecin après que je lui ai raconté l’histoire. Elle revient pour me dire qu’il n’est pas question d’opération mais d’exercices respiratoires avec de l’oxygène et des appareils adéquates. J’avais compris « operating » (opération) alors qu’il s’agissait d’« aperto » (appareil)… Mon moral revient d’un seul coup !... D’ailleurs, les infirmières installent une bombonne d’oxygène dans ma chambre que j’inhale avec un masque pendant ¼ d’heure. Puis, je soufflerai dans un petit appareil afin de faire lever une balle en caoutchouc 5 fois. Voici donc mes exercices quotidiens. Zaïda restera avec moi jusqu'à 23h30, heure à laquelle je m’endorme.


vendredi 3 février 2006

Lima


hôpital, journalistes, et amitiés péruviennes

J’ai passé une très bonne nuit sans me réveiller. Il est 05h45 et on vient prendre ma température (37,5°) et ma tension (12,6) : parfait, tout va bien. Je me rendormirai jusqu'à 7h15 pour prendre de l’oxygène. Ceci est fait pour faire disparaître l’air du poumon, comme pour les asthmatiques… Ensuite, c’est l’heure du petit déjeuner, puis je me lave les dents et me rase avant qu’on me redescende pour une radio de contrôle. En remontant dans ma chambre, deux aides soignantes me font prendre une douche (ça fait du bien). Eva appelle et vient d’avoir le médecin qui lui a dit que tout allait bien au niveau du poumon et que, s’il ne tenait qu’à lui, je pourrai sortir aujourd’hui. Mais le chirurgien qui m’a opéré hier préfère me garder ici encore 2 jours car il vaut mieux que je reçoive des antibiotiques par intraveineuse que par comprimés. Mince !... Moi qui croyais aller aujourd’hui chez Clorinda, la tante de Zaïda… à 11h00, un médecin passe me voir pour m’expliquer tout ça et me dit que je sortirai dimanche. Je négocie, avec lui, une sortie pour demain. Mme Fonquergne, la Consul de France, m’appelle pour prendre des nouvelles et n’a toujours pas réussi à prendre contact avec mon assurance. Elle réessaye aujourd’hui. Elle me dit aussi qu’il y a un article sur moi dans le journal « Peru 21 », qu’elle me donnera, qui raconte que je suis mourant. Mais pas du tout !... Je suis en pleine forme !... D’ailleurs, tout le monde va le savoir car un journaliste de la télévision « Canal 2 » vient de me rendre visite dans ma chambre à 11h30 pour m’interviewer et me filmer. Je dois passer sur la chaîne à 22h00. Décidément, je suis filmé un peu partout dans le monde, puisque ça a été le cas en Afrique du Sud, au Sri Lanka et en Inde… Je vais devenir une célébrité internationale… Heureusement que je venais de prendre une douche et de me raser !... à 12h30 on m’apporte un repas que j’avale car ici la nourriture de l’hôpital est très bonne. Pendant mon repas, je reçois un appel d’une personne qui s’appelle Anita et qui a lu un article dans le journal « AHA » sur mon agression. Elle est très touchée par ce qui m’est arrivé et s’excuse de la part des péruviens pour cette agressivité. Je la rassure, en lui disant que je vais bien et que je n’en veux pas au peuple péruvien et que ceci aurait pu m’arriver aussi bien à Paris. Que les gens sont gentils et touchants !... Ensuite la Consul de France me rappelle en me disant qu’elle de parvient toujours pas à contacter l’assurance. Je lui donne le numéro de téléphone personnel de Katie à qui elle laisse un message sur son répondeur en lui demandant de me contacter à la clinique. A 15h00, Eva me rend visite pendant l’heure de sa pose et m’apporte les articles des journaux et d’Internet consacrés à mon agression (dans un, je suis à l’article de la mort !! Pour quelqu’un de mourant, je me porte plutôt bien !!...). Mon problème, maintenant, c’est que l’Ambassade de France ferme pour le week-end et que, d’ici, je ne peux pas appeler l’international. Donc, impossible de contacter l’assurance et surtout Katie qui va s’inquiéter si elle a écouté le message de la Consul de France. Eva réessaye les numéros de téléphone qui ne répondent toujours pas. Il n’y a même plus de répondeur chez Katie… à la clinique, je n’ai pas d’autres numéros de téléphone (dont le portable de Katie) qui sont dans mon gros sac à dos, fermé à clef, chez Clorinda (les clés étaient dans mon petit sac à dos). Et de plus, il est 18h30 au Pérou donc 00h30 en France. C’est le bordel, quoi ! Moi qui ne voulais rien dire avant de sortir de la clinique, c’est raté à cause d’un message de trop sur un répondeur. Rien ne vaut le direct !… Maintenant, on verra demain… Je suis désolé et dans tous mes états !! Après mon repas, qu’on me sert vers 19h30, j’ai beaucoup de visites : je vois arriver un couple que je ne connais pas. Il s’agit d’Eva et Dario !? Eva est la jeune femme qui m’a fait les garrots et Dario, un ami, s ’est chargé d’appeler les secours et Zaïda avec le cellulaire qu’elle m’avait prêté. Je suis vraiment touché par leur visite et ne sais comment les remercier pour leur aide. Eva est Kinésithérapeute. 10 mn après, nous sommes interrompus par la venue d’un monsieur en costume et cravate. C’est le représentant du Ministre du tourisme qui vient prendre de mes nouvelles et qui m’invite à le contacter dés ma sortie de l’établissement hospitalier afin de rencontrer son Ministre qui veut me recevoir. Pendant qu’il se trouve dans ma chambre, j’apparais sur l’écran de télévision aux actualités, sur « Canal 2 ». Mon histoire devient nationale !... La chambre devient trop petite car Janita, une collègue d’Eva de la banque Wiese Sudameris, que je n’ai jamais vu vient me rendre visite pour prendre des nouvelles de ma santé et m’offre des gâteaux. Puis c’est le tour de ma Eva « à moi » d’arriver avec un PC pour que je puisse travailler mon carnet de bord, et des documents de mon assurance qu’elle a imprimés sur Internet. Je lui dis qu’avant toutes ces visites j’ai vu le docteur Juan Velasquez, accompagné du docteur Jorge Achata qui parle le français, qui me confirme que mon poumon va de mieux en mieux et que ce n’est pas grave. Le docteur Juan Velasquez me dit aussi qu’il a reçu un appel de mon assurance depuis les Etats-Unis qui a pris toutes les informations pour me prendre en charge. C’est bien, mais ils n’ont pas pris contact avec moi !?... Ils doivent rappeler la clinique qui devrait me les passer (à suivre…). Tout le monde repart à 21h00, je prends les numéros de téléphones et adresses d’Eva et son ami Dario que je voudrai inviter au restaurant pendant mon séjour à Lima. A 21h30, j’ai une nouvelle visite d’Angela qui est en relation avec une association située à Lille et qui s’appelle « Amis du Pérou ». Il semblerait, qu’il soit arrivé la même histoire au Président de cette association lors de son séjour à Lima. A 22h00, je repasse dans le « grand journal télévisé national » que je visionne avec toutes les infirmières autour de moi.
A 22h45 Zaïda m’appelle pour s’excuser de n’être pas passée me voir. Don´t worry !... Je m’endormirai heureux, à 23h30.
Je ne pourrai jamais remercier assez tous les péruviens qui se préoccupent de ma petite personne. Mon cœur leur est grand ouvert et j’ai les larmes aux yeux. MERCI MILLE FOIS !...


samedi 4 février 2006

Lima


dernière journée à l'hôpital

Je me suis réveillé deux fois dans la nuit et ai appelé une infirmière car j’avais des douleurs dans la main droite. Elle m’a administré un calmant en perfusion et desserré mon bandage qui me comprimait. Après ça, j’ai bien dormi jusqu'à 6h00 où on prend ma tension et ma température (parfait !...) puis, je me rendors jusqu'à 9h00, heure à laquelle on me fait une radiographie de contrôle du poumon. Mon petit déjeuner m’attend en remontant dans ma chambre. A 10h00, je reçois la visite de 3 policiers du ministère du tourisme, dont un parle le français, afin de faire une déclaration. Ils repartiront à 10h45 et je prends ma douche avec l’aide d’une assistante d’infirmière. A 11h30, un médecin passe contrôler mes bras, me change tous les bandages et pansements et me dit que pour la traumatologie tout est parfait et que je peux sortir aujourd’hui mais qu’il faut attendre le passage du docteur Velasquez pour pouvoir sortir définitivement. Celui-ci m’avait dit, hier soir, qu’il ne s’y opposait pas. Je n’ai plus qu’à attendre son passage et je suis dehors… On m’apporte un plateau repas que je mangerai en compagnie d’Anita, une collègue de BWS, qui est venue prendre de mes nouvelles accompagnée de ses deux enfants. Sa fille parle parfaitement le français. Puis, c’est au tour de Zaïda de passer. Je lui di que je sors certainement aujourd’hui pour aller chez sa tante. Comme je n’ai toujours pas de nouvelle de Katie en France, Zaïda se propose d’aller chez sa tante pour aller chercher mon répertoire téléphonique ainsi que mes sandales que sa tante a remises à neuf en retirant tout le sang qu’il y avait dessus. Pendant son absence le téléphone sonne, il est 14h00, c’est Katie qui vient de rentrer chez elle et vient d’avoir le message de l’Ambassade de France. En entendant ma voix claire et mon rire, elle est tout de suite rassurée. Je lui narre mon incroyable histoire et lui demande de prendre contact avec mon assurance et de prévenir mes parents afin qu’ils me rappellent, ici, car je ne peux toujours pas avoir l’international. 20 mn plus tard j’ai mes parents adorés au téléphone. Ils ne sont pas trop inquiets en m’entendant parler et en sachant que je sors aujourd’hui de la clinique. Je leur ai dit, en gros, ce qui c’était passé mais n’ai pas parlé des coups de poignards pour ne pas les stresser. Ils connaîtront toute l’histoire en lisant mon carnet de bord, plus tard… (Excusez-moi de ne pas vous avoir tout dévoilé aujourd’hui. Je n’ai pas menti mais seulement omis quelques détails !... Pour votre bien… et de plus, je suis en parfaite santé avec une pêche d’enfer !!). Puis, à 16h00 c’est ma petite sœur chérie qui m’appelle. Elle est en compagnie de Karine et Eric. Tout le monde est content de m’entendre et de me savoir en bonne santé. Moi, je suis heureux que toute ma famille soit, enfin, au courant et qu’ils ne se soient pas inquiétés avant par le message laissé par l’Ambassade de France. Ouf !... Zaïda revient avec mon agenda (dont je n’ai plus besoin) accompagnée de Clorinda. Elles resteront avec moi en attendant l’accord du dernier médecin. Celui-ci n’est toujours pas passé à 18h00. Je leur demande de repartir chez elles car, vu l’heure, je ne pense pas que je pourrai être libéré aujourd’hui. Comme je suis tout seul, je me mets à travailler sur l’ordinateur (avec mes bras bandés, je mets encore plus de temps pour taper mon texte ; je n’ai pas fini !...).
Je recevrai plusieurs appels d’inconnus qui se soucient de ma santé (je n’en reviens pas !!). À 19h00, le docteur Velasquez passe, enfin, et me dit que je pourrai sortir demain matin et s’excuse de ne passer que maintenant mais il a été retenu… Après le dîmer j’ai la visite des parents d’Eva qui resteront une petite heure avec moi et qui m’offrent un livre de Martin Gray « le livre de la vie » qui est de circonstance… Zaïda me téléphone et viendra me chercher demain matin. Je finirai la soirée en regardant la télévision et m’endormirai pour une dernière nuit dans cet hôtel de luxe à 23h00.
Merci encore mille fois à tout le monde !!


dimanche 5 février 2006

Lima


Sortie de l'hôpital
Bon anniversaire Elisabeth !...

On me réveille à 6h00 pour prendre ma température (Les salops ! Je dormais bien…) puis, je me rendormirai jusqu'à 8h30 lorsqu’on m’amène mon petit déjeuner. Je commencerai à préparer mes affaires pour sortir de la clinique. Zaïda et Clorinda arrivent à 9h30 mais il faudra attendre l’autorisation de sortie signée par deux médecins. Entre temps, je prends une douche et me fais laver la tête. Je demande, aussi, que l’on change le grand bandage de mon bras droit, qui ne sert pas à grand-chose, par deux plus petits pansements pour être plus à l’aise. J’irai aussi voir l’administration de la clinique pour savoir si l’assurance prend tout en charge et s’ils peuvent me rembourser les PEN 5 000 que je leur ai avancés. La facture totale s’élève à PEN 17 318,63 (€ 4 600). L’assurance prend bien en charge mon hospitalisation mais n’a versé que $US 5 000 (PEN 16 500). Il reste donc à payer PEN 818,63 (€ 220). Je dois voir avec l’assurance pour savoir s’ils payent le complément. AVI ne m’a d’ailleurs toujours pas contacté et les transactions, entre la clinique et l’assurance, ce font depuis les USA. Une fois cette affaire réglée, la clinique me remboursera les PEN 5 000 que j’ai payés. Je sortirai définitivement de l’établissement hospitalier à 12h30, enfin !... Avec les filles nous prenons un taxi et nous rendons chez Clorinda où sa fille, Milagros (ou Mili), qui a 15 ans nous attend. Je m’installe dans la chambre qu’elles ont préparée puis nous grignotons, tous ensemble, dans la cuisine un petit encas. Ensuite, avec Zaïda et Mili, nous allons visiter le centre de Lima. Ca fait du bien d´être dehors et de se balader. Sur la plus grande place de la ville, il y a un défilé de plusieurs troupes de danseurs et musiciens très coloré. Nous rentrerons à la maison vers 19h00 après avoir bu un Pisco (boisson alcoolisée locale) pour fêter ma sortie. Clorinda nous a préparé un sauté de bœuf excellent que nous dégustons dans la cuisine. Zaïda rentrera chez elle à 22h00 et je me coucherai à 23h00.


lundi 6 février 2006

Lima


Visite au consulat de France

Dix heures de sommeil !!... Bien dormi le gars !!...
Un petit déjeuner copieux m’attend dans la cuisine où Clorinda s’affaire. Café, jus de fruits frais, pain beurre, confiture maison, jambon, fromage que je mangerai en compagnie de Mili qui s’est levée ½ heure avant moi. Juste après ma douche, Mme Fouquergne, la Consul de France, m’appelle sur mon portable (prêté par Clorinda) pour prendre de mes nouvelles (c’est gentil !). Je lui dit que je me porte très bien et que je suis sorti hier de la clinique avec qui j’ai des soucis pour me faire rembourser mon avance de PEN 5 000 car l’assurance n’a pas tout réglé et, de plus, ne m’a toujours pas contacté. Comme je suis à deux pas de l’Ambassade, elle me propose de venir la voir tout de suite pour essayer de régler cette affaire par téléphone avec l’assurance à Paris. Je suis sur le territoire français à 11h00 dans son bureau et ai au téléphone une hôtesse de l’assurance AVI qui reprend le dossier et me dit que normalement tous les frais seront pris en charge (avant et après l’hospitalisation) et qu’elle prend contact avec la clinique pour leur confirmer… (À suivre…). J’ai aussi ma P’tite Mère qui m’appelle pour prendre de mes nouvelles (Tout va bien maman, ne t’inquiète pas…). Comme je suis à l’Ambassade, Mme Fouquergne me propose de passer des coups de téléphones en France mais il faut que je patiente un peu car il y a déjà une compatriote qui utilise la ligne. En fait, il s’agit d’Isabelle qui a été agressée le lendemain matin de ma mésaventure et que je voulais rencontrer à la clinique, mais qui était déjà sortie. Après qu’elle ait raccroché, je l’aborde et me présente. Nous discutons un bon moment ensemble et la soutiens un peu car elle n’a pas du tout le moral. Je lui proposerai de venir avec moi au commissariat du tourisme avec qui je viens de prendre rendez-vous pour 16h00 afin de rajouter sur ma déclaration de vol mon MP3 que j’avais omis de déclarer et ensuite d’aller boire un verre ensemble. Elle accepte et j’irai la chercher à 15h30 en taxi chez elle. Ensuite je téléphone à Annick afin de la mettre au courant (elle l’était, partiellement, par mes parents et Katie qui l’avaient appelée juste avant moi) pour qu’elle puisse envoyer, à tout le monde, un message par Email et vous mettre au courant de mon aventure en vous rassurant sur mon état… Je voulais aussi téléphoner à Odile mais n’avais pas ses numéros sur moi (je reviendrai demain…). Je reviens chez Clorinda à 14h00 pour déjeuner. Elle s’inquiétait un peu par ma longue absence. Je lui raconte, ainsi qu’à sa fille, ma matinée en n’omettant pas de leur dire que les gardes péruviens de l’Ambassade ainsi qu’un compatriote français, qui habite à Lima depuis quelques années et qui avait quelques affaires administratives à faire ici, m’ont reconnu et salué car ils m’avaient vu à la télévision… Eva vient me retrouver chez Clorinda à son heure de pose et me raconte un peu son bon week-end passé avec Max, son fiancé. A 15h30 je retrouve Isabelle, avec qui j’irai faire ma déclaration qui durera une éternité. Nous ressortons du commissariat à 17h30 et n’aurons pas le temps d’aller boire un verre car la nuit va bientôt tomber et mes hôtes vont s’inquiéter. Je quitterai donc Isabelle qui a pu donner son dossier qui n’avait pas été transmis à la police du tourisme et la rappellerai dans les prochains jours pour passer un moment avec elle. Je passerai une petite soirée tranquille chez mes amies avec Zaïda qui est venue nous rendre visite et, après avoir mis de l’ordre dans mes papiers, me coucherai à 00h30.


mardi 7 février 2006

Lima


tracasseries administratives

Je me lève à 8h30 et prends mon petit déjeuner avec Clorinda. Mili est en cours. Je fais ma toilette et pars à 10h30 à l’Ambassade de France afin de téléphoner à l’assurance de ma carte Premier pour savoir s’ils peuvent me rembourser quelques affaires qui m’ont été dérobées. C’est Katie, qui vient de m’appeler, qui m’en a donné l’idée. Eh bien, c’est raté ! Ils ne remboursent les biens volés que s’ils ont été achetés dans les huit jours précédents l’infraction. Ensuite, j’appellerai Odile sur son portable. Elle est super heureuse de m’entendre (moi aussi !...) et la mets au courant de ma mésaventure. Elle est compatissante pour moi mais rassurée en écoutant ma voix claire et joviale, comme souvent… Elle me dit qu’elle sera au Venezuela mi-février pour le boulot mais qu’elle restera une semaine, en fin de mois, sur l’île Margarita pour faire de la planche avec Anne-Marie. Je pense que je vais changer mon planning et, peut-être, les rejoindre… De plus, je viens d’avoir Nicoletta, en Italie, qui téléphonait pour le travail à Eva que je viens de rejoindre à son bureau. Elle sera au Brésil (Salvador de Bahia, au Nord) à partir du 1er avril pour aller ensuite à Rio et repartir de Sao Paulo le 16 avril pour Milan. Je devais aller au Brésil pour le mois de Mars… Il faut que je vois avec Eduardo et Liria, mes amis brésiliens, pour savoir s’ils sont disponibles en avril et aussi avec Claudia, mon amie mexicaine, car du coup depuis le Venezuela ou le Pérou je pourrai faire un saut pour passer la voir comme elle me le demandait… Avec tous ces changements possibles, je n’irai certainement pas en Bolivie ???... Je déjeune avec Eva, Zaïda, Anita, Ajanita, Liliana et monsieur Briceno, le directeur de la comptabilité que j’avais déjà rencontré à la Sudameris à Paris. Nous allons dans une pizzeria et, avec Eva, quittons tout le monde à 14h30 sur le seuil de la clinique où monsieur Briceno nous dépose avec son 4x4. Nous allons directement à la caisse, avant mon rendez-vous avec le docteur Raùl E. Gutiérrez Segura à 15h00, afin de savoir s’ils ont reçu l’accord complémentaire de mon assurance pour régler la totalité des frais. Mince ! : Pas de fax reçu, donc pas de remboursement de mon avance de PEN 5 000… Je téléphone avec mon portable à Paris à AVI qui me rappelle tout de suite. J’explique la situation à l´hôtesse qui se met tout de suite en relation avec les Etats-Unis afin qu’ils envoient immédiatement un fax de confirmation de prise en charge totale des frais d’hospitalisation et de consultations à la clinique. Nous attendons jusqu'à 16h30 afin d’avoir un fax ne parlant que des frais d’hospitalisation. C'est déjà pas mal car avec ça ils vont pouvoir me rembourser, vendredi, mon avance de PEN 5000. Mais, comme il n’y a rien concernant les consultations, ils ne peuvent pas me laisser voir le docteur sans me faire payer, ce que je refuse. Je rappelle donc, une nouvelle fois AVI à Paris, ré-explique la situation à une nouvelle hôtesse qui se remet en contact avec les Etats-Unis. Elle me rappellera à 17h00 pour me dire que la prise en charge à bien été adressée à la clinique mais que c’est cet établissement qui n’autorise pas l’assurance à régler la facture mais désire que je paye, moi-même, et en espèce puis que je me fasse rembourser par la suite. Je suis un peu en colère et vais directement aux services des consultations et demande à voir le docteur en leur disant que je veux bien payer, alors que ça ne m’arrange pas du tout ($US 30,00/consultation), mais seulement avec ma carte de crédit. Ce que l’hôtesse refuse !... Je suis de plus en plus en colère car après le montant de la facture, ils pouvaient faire un effort malgré leurs problèmes administratifs internes entre les services d’hospitalisation et de consultation… Le docteur m’aperçoit au guichet et vient me chercher pour que je rentre dans son cabinet. Lui, est très sympa et souriant ! Je lui explique la situation ; il ne comprend pas pourquoi on me fait tant de problèmes et m’ausculte en me disant que je ne paierai pas un centime… Ouf !... Il est très content de l’évolution de mes blessures et me retire tous les bandages pour me mettre, à la place, des petits pansements. Il me retire les deux points de la main, me donne un rendez-vous pour mardi prochain afin de m’enlever les autres. Je n’aurai même pas de rééducation à faire pour l’avant bras gauche car tout est en place. Heureusement qu’Eva était avec moi pour l’espagnol car personne ne parle l’anglais ou le français. J’espère que mon rendez-vous de vendredi prochain avec les médecins du thorax se passera mieux et que je n’aurai rien à payer, aussi… Je ramène Eva à la banque à 18h00 (elle n’a pas travaillé de l’après-midi du coup !... J’en ai un peu marre d’embêter tout le monde avec mes petits soucis !...) et rentre chez « moi » en taxi à 18h30. Je retrouve les filles et nous passerons une petite soirée sympa, tous les trois, à jouer aux cartes. Bien sûr, je leur ai appris le UNO !... à 23h15 extinction des feux…


mercredi 8 février 2006

Lima


invitation du Vice Ministre du Tourisme

Je me lève à 8h00 car j’entends Zaïda dans la cuisine qui est venue prendre son petit déjeuner chez nous. Elle repartira à 9h00 pour aller bosser (la pauvre !...). Je me prépare pour sortir dans le centre ville avec Clorinda afin d’aller acheter une nouvelle souris pour l’ordinateur de la maison. Nous prenons le bus et nous retrouvons dans un centre commercial avec, seulement, des boutiques de matériel informatique (on a du choix…). J’achèterai une belle souris moderne et lumineuse. Clorinda est enchantée et ne sait pas comment me remercier. C’est plutôt moi qui ne sait pas comment faire pour m’excuser de tous ces tracas. Avant de revenir à la maison, je fais quelques courses à la pharmacie pour racheter, en autre, de la crème solaire et du répulsif contre les insectes qui étaient dans mon sac volé. Nous irons, aussi, déposer mes sandales en réparation (c’est un feuilleton…) chez un cordonnier. En passant devant un opticien, je m’arrête pour essayer des lunettes de soleil dont les verres seront mis à ma mesure après un examen gratuit de mes yeux. Puis nous rentrons à la maison où nous retrouvons Mili qui est rentrée de cours. Clorinda nous prépare des épis de maïs grillés et un riz/frites au bœuf. Un régal !... Ici tu manges bien le matin, un super déjeuner et tu grignotes le soir. Je passerai 3 heures au cybercafé pour répondre à vos multiples messages de réconfort envoyés près qu’Annick vous ait mis au courant de mon aventure. C’est Odile qui m’a dit ce matin, en m’appelant, qu’elle avait eu mon numéro de téléphone grâce à ce message. J’étais content de l’entendre une nouvelle fois et lui ait confirmé que je viendrai à Margarita le 25 février pour une semaine en bord de mer avec elle et Anne-Marie. J’ai hâte de les voir !... En fin d’après-midi, je reçois un appel pour une invitation de Monsieur le Vice Ministre du Tourisme par l’intermédiaire de M Eduardo Sevilla, son assesseur, qui était passé me voir à la clinique. Je dois me rendre demain à 15h00 à son ministère… Du coup, je vais récupérer mes sandales qui sont entièrement refaites et ont le look du premier jour de mon voyage (incroyable !). Je ne paierai que PEN 20,00. Je les mettrai demain pour voir Monsieur le Vice Ministre avec la chemise et le pantalon népalais. Je serai beau comme pour le mariage de Karla et Mathias !... à 19h00, je vais chez l’opticien pour prendre mes lunettes qui sont prêtent (PEN 100,00). C’est beaucoup moins cher qu’en France !... Clorinda passera le début de la soirée chez une amie afin de préparer une fête pour samedi soir où je suis convié. A 21h00 elle rentrera et nous jouerons au YAM et nous coucherons à 23h00. Les filles sont aux anges car elles ne s’amusent pas comme ça tous les soirs.


jeudi 9 février 2006

Lima


Bon anniversaire Marie Corinne, ma dentiste préférée !...

À 8h00, Zaïda qui vient prendre le petit déjeuner, me réveille. J’ai un peu la tête dans le sac car je me suis réveillé plusieurs fois cette nuit donc mon sommeil n’était pas réparateur… Après ma douche, je me mets sur l’ordinateur afin de préparer des copies de mes photos du Sri Lanka, Népal, Nouvelle Zélande (dérobées avec mon sac le 01 février ; heureusement que j’avais les CD originaux à l’hôtel…) ainsi que celles de Tahiti et de l’île de Pâques pour que vous les ayez le plus rapidement sur mon site : à 13h00, nous déjeunons avec Mili qui est revenue de ses cours puis, j’ai un coup de téléphone de Paris. C’est Kim, une ancienne collègue de la banque Sudameris, qui prend de mes nouvelles. Que c’est gentil !... à 14h30, je saute dans un taxi pour aller au ministère du tourisme. A 15h15, Eduardo Sevilla et toute l’équipe du Vice Ministre me reçoivent. Mais je n’aurai pas l’occasion de parler avec le Vice Ministre car celui-ci est parti précipitamment ce matin pour 3 jours dans une autre province… Afin de s’excuser, le ministère m’offre une carte géographique du Pérou, des prospectus en français sur la visite de différentes régions du pays ainsi qu’un objet artisanal (petite maison en bois avec des personnages colorés). J’ai droit à la photo souvenir dans les locaux ministériels que nous avons visités. Monsieur Eduardo Sevilla me reconduira en taxi chez Clorinda à 16h00. Puis avec la voiture de l’ex-mari de Clorinda, qui est venu rendre visite à sa fille, nous partons faire une visite de la côte de Lima. Nous reviendrons à 17h30 et reprendrons, avec les filles, un taxi pour nous rendre dans un marché couvert où je me rachète un petit sac à dos. J’en profiterai aussi pour acheter un pantalon et une chemise pour remplacer mes vêtements qui ont été mis à la poubelle après mon agression. Nous rentrerons à 20h00 et nous rendrons chez la voisine qui fête son anniversaire. Nous trinquons à sa santé avec du vin rosé et mangeons un bon poulet/frites avec une bière (la première que je bois au Pérou). Un peu fatigué, je me coucherai à 23h30.


vendredi 10 février 2006

Lima


A Pascal con cariño

Je suis réveillé par un coup de fil de Zaïda à 9h15 qui me dit que je vais avoir la visite du Président du Comité du quartier de Barranco (site de mon agression) vers 10h00 car ils veulent m’offrir des petits cadeaux. Ils ont eu mes coordonnées par le ministère du tourisme à qui ils ont téléphoné. Donc, je me lève et me prépare à les recevoir après mon premier repas de la journée. À 10h15, deux messieurs sonnent à la porte. Je discuterai (en espagnol…) pendant un petit moment. Ils m’offrent deux livres sur Barranco (en espagnol…) et une gravure sur bois faite par un artiste du quartier sur laquelle est écrit « A Pascal con cariño. Barranco – Lima Peru (fevrier 2006) » avec l’écusson du quartier. Ils m’invitent aussi ce soir au restaurant « Totos » pour me remercier car maintenant, dans la ruelle de mon attaque, la municipalité a fait mettre de la lumière et des policiers… A 11h30 (18h30 en France) j’aurai un appel de Paris de Jean-Luc qui vient prendre de mes nouvelles. Merci pour cette sympathique attention et bonjours à Antonella. Puis, j’ai Eva au téléphone à qui je raconte tout ce que j’ai fait hier. Elle est débordée de boulot et travaille même demain… A 12h30, je retourne chez l’opticien car mes lunettes ne foncent pas assez, pour mes petits yeux fragiles, au soleil. Je dois revenir à 19h00 les chercher et ne paierai que PEN 25,00 de plus pour avoir des verres uniquement solaires et adaptés à ma vue. A 13h30. Je vais au cybercafé avec Mili pendant 1 heure ½ répondre à quelques mails et en envoyer à Claudia au Mexique et Eduardo et Liria au Brésil pour organiser la continuation de mon voyage. Nous rentrons à 15h00 pour manger le bon poisson que Clorinda a préparé. J’ai loupé mes parents qui ont téléphoné ici (je viens juste de leurs expédier un message). Ils me rappellent à 16h00 et j’ai toute ma petite famille au bout du fil. Ma mère, mon père, ma sœur et ma nièce. Nous sommes heureux de nous entendre. Pascal, mon bof, m’embrasse de loin et mon neveu est au ski, le veinard !... Il rentre demain et ils partent tous les quatre pour une semaine à Menton. Bonne vacances à vous !... Je pars, ensuite, en taxi à la clinique où je récupère un chèque de PEN 5 000 (mon avance) puis passe un radiographie de contrôle du poumon gauche et consulte le docteur Velasquez qui arrive à 18h20. Tout est parfait, je n’ai plus d’air dans le poumon et je pourrai aller en altitude sur le Machu Picchu à partir de mercredi prochain Chouette !... De plus, Il ne me demande pas de régler pas la consultation !... Pendant la consultation mon assurance appelle le médecin pour avoir des nouvelles de ma santé… Je n’ai plus qu’à me faire contrôler et retirer les points, mardi prochain, par le chirurgien. Je rentre à la maison à 19h00 et vais chercher mes lunettes de soleil qui sont prêtes. Zaïda et Eva nous rejoignent à 21h00 et nous partons, tous les quatre, au restaurant de « Totos » à Barranco. Mili, la pauvre, ne vient pas avec nous car elle a un cours de rattrapage d’anglais. Non ! Comme il est tard, Clorinda va la chercher en taxi et nous partirons tous les cinq au restaurant… Eva m’offre, de la part d’Anita, un petit bracelet et un porte clef en grains qui portent bonheur. Je téléphone à Anita, qui part demain en vacances, pour la remercier. Nous arrivons à Barranco à 21h45 et nous prenons la direction du « Pont des Soupirs » puis descendons la petite ruelle du lieu du « crime ». J’ai un petit pincement au cœur en me retrouvant là mais je pense que c’est une bonne psychothérapie. Il y a plus de lumière dans la descente par rapport au 1er février. Nous nous installerons sur la terrasse du restaurant « Totos » où on nous gâte. Pisco, deux plats typiques du Pérou, beignets de pommes de terre douce au miel et bière accompagné par deux musiciens/chanteurs. A la fin du repas j’accompagne tout le monde sur l’endroit exact de mon agression puis nous serons invités à boire un dernier verre de pisco sur la terrasse d’un autre bar. Nous rentrerons à 2h30 en ayant passé une super soirée.


samedi 11 février 2006

Lima


surprise party

Je me réveille à 11h15, comme une fleur, en pensant à Eva et Zaïda qui ont certainement eu du mal à se lever pour aller travailler car elles font des heures supplémentaires afin de terminer le bilan. Je prends mon petit déjeuner tout seul car Clorinda et Mili sont parties à quelques occupations. Je réponds à un message recu sur mon portable de ma cousine Kiki de Bruxelles et, coïncidence, je reçois aussi un appel de Francois exilé en Belgique. Merci la Belgique de vous inquiéter de ma santé mais tout rentre dans l’ordre petit à petit. Je m’installe devant le PC à 13h45 et tape mon carnet de bord jusqu'à 17h15 (j’en suis arrivé au 08 décembre date de mon départ du Népal. Enfin !... Je n’ai plus qu’un peu plus de 2 mois de retard !!). Entre temps, les filles sont rentrées et ont déjeuné. Je ne prendrai mon repas que maintenant, vu l’heure tardive à laquelle je me suis levé… Puis me remettrai sur le PC afin d’essayer de copier des photos sur CD pour Annick et mon site, ceci jusqu’à 20h15 sans succès. Puis, nous partons avec Zaïda, Clorinda à la surprise party organisée par son amie pour son anniversaire. Mili reste à la maison car elle est fatiguée. Nous arrivons à la fiesta en taxi à 22h00. Un buffet nous y attend, on nous sert des « Cuba Libre » puis un groupe de musiciens mexicains arrive et anime la soirée pendant 1 heure où tout le monde danse et chante. Il y a une cinquantaine de personnes. Puis ce sera le tour d’un groupe de péruviens qui resteront avec nous jusqu’à 2h00 du matin. Pendant tout ce temps nous mangerons, boirons, chanterons et danserons. La soirée se terminera en compagnie de trois musiciens et chanteurs de Cusco. Nous repartons, contents de cette surprise partiy et nous coucherons à 4h30


dimanche 12 février 2006

Lima


journée studieuse

Je me lève à 11h00, comme tout le monde, et prends mon petit déjeuner avec Zaïda, Mili et Clorinda. Après ma douche, les filles s’occupent de me soigner. Lavage de la colle qui reste sur mes bras due aux pansements, massage avec des produits naturels des zones sensibles et douloureuses de mes blessures. Oui, je me remets sur l’ordinateur pour réessayer d’enregistrer mes photos sur CD. Ca ne marche toujours pas !... J’irai chez le voisin qui tient une boutique de matériel informatique et travaillerai chez lui jusqu'à 18h00 avec les filles qui m’accompagnent. Cette fois tout est enregistré correctement et je peux maintenant essayer de faire parvenir ces photos à Annick lorsque je trouverai, enfin, des français qui rentrent au pays… Je ne pensais pas prendre tout ce temps pour ce travail. Du coup, je ne suis pas encore sorti de la journée… Nous avons tous un peu faim et rentrons à la maison pour déjeuner/dîner. Nous devons retrouver César, le voisin, plus tard à une soirée où il nous invite à venir. A 19h30 nous montons dans un taxi pour y aller. Pendant le trajet, Eduardo et Liria me téléphonent du Brésil où il est 3 heures de plus. Ils me demandent, bien sûr, de mes nouvelles et me disent qu’ils ne déposeront des vacances que lorsque je déciderai de venir les voir. Ils n’ont pas d’impératif de date (à +, mes amis !...). Nous ne ferons qu’un aller/retour car la fête est à l’extérieur et ouverte à tout le monde et, de plus, payante ce qui ne plait pas aux filles. En revenant à 20h45 à la case départ nous jouons au UNO et nous coucherons à 23h45.


lundi 13 février 2006

Lima


boutiques et apprentissage du Pisco

Je me lève à 9h15 et prends mon petit déjeuner avec Mili et Clorinda. Zaïda est passée ce matin à 8h00 mais je ne l’ai pas entendue. Après ma toilette, je fais un tour au cybercafé où j’ai un message de Claudia qui me dit qu’elle serait heureuse de m’accueillir chez elle au Mexique pour le temps que je désire (Gracias Bella !...). Je n’ai plus qu’à m’organiser pour aller à Margarita au Venezuela, au Mexique puis au Brésil (voici donc mon prochain itinéraire). Je répond à quelques messages pendant 1 heure ½ puis rentre à la maison pour déjeuner. J’aurai Nicoletta depuis l’Italie au téléphone puis Josette (Ex-Sudameris) depuis la France qui viennent aux nouvelles (Merci, c’est très gentil de votre part…). A 15h30, je pars faire quelques achats pour remplacer quelques affaires volées (PEN 175,00). Nous ferons plusieurs quartiers de Lima pour trouver ce que je désire dont 1 lampe frontale, 1 couteau/fourchette/cuillère, une montre. Pour tout ça j’ai la chance d’être accompagné par Clorinda et Mili dans la voiture de son père. Nous finirons de faire les boutiques à 22h00. En fait, la totalité des achats revient à PEN 375,00 (~ € 100,00) sans compter mon appareil photo numérique, mon MP3 et mes lunettes de soleil qui m’avaient coûté en France (€ 1000,00). J’achète des brochettes de viande avec des pommes de terre que nous dégusterons à la maison avec du Pisco que Clorinda, la voisine, prépare. Je regarde bien comment ceci se prépare et en composerai un autre durant la soirée (Hum !...) qui se finira à 1h00. Que le temps passe vite à Lima !...


mardi 14 février 2006

Lima


Bonne fête à tous les amis du monde

Je me lève à 8h00 afin de prendre mon petit déjeuner avec Zaïda avant qu’elle parte au boulot. A 8h30 je reçois un coup de fil d’Anaïs qui me fait plaisir. Je la rassure sur mon état et elle me dit que Lôlô est embauché définitivement à Air France. Ouah !... Vous allez pouvoir faire un tour du monde pour pas cher !... Puis ¼ d’heure plus tard c’est un médecin de mon assurance qui m’appelle afin que je lui donne des détails sur ma douleur intercostale. Je lui dis que j’ai moins mal depuis hier et que je vois un médecin aujourd’hui pour retirer mes points de suture à qui je vais faire voire les clichés du thorax qui ont été faits. Car je pense que c’est peut-être une côte fêlée ou la plèvre qui a été touchée. Il me dit que ce genre de douleur persiste longtemps mais qu’il n’y a qu’à patienter et me souhaite une bonne continuation de voyage. A 11h00, je vais à la Banque Continental encaisser mon chèque de PEN 5 000 puis nous déjeunons à la maison (poulet/lentilles/riz/banane). A 13h30 Clorinda m’accompagne dans l’agence de voyage d’une amie de Zaïda où j’achète un billet d’avion Lima/Caracas/Porlamar (PEN 1 380) afin de rejoindre Odile et Anne-Marie le 25 février sur l’île Margarita au Venezuela. En sortant de l’agence je me rends directement à la clinique pour mon rendez-vous à 15h00 afin qu’on retire mes fils. Pas de chance, le docteur Gustiérrez Segura a un empêchement familial et ne sera là que demain matin à 11h30. Je garde donc mes points encore une journée supplémentaire. Je rentre à la maison en taxi et écoute le message téléphonique de Dom, mon pote de Seignosse qui a passé quelques temps avec moi à Madagascar le premier mois de mon voyage. Il est désolé de ne pas m’avoir eu en direct… J’irai encore passer un bon moment au cybercafé et dire à Odile et Anne-Marie que j’ai mon billet d’avion pour les rejoindre à Margarita (Chic !...). Ensuite j’irai acheter des roses pour les offrir aux filles car c’est la Saint Valentin et, au Pérou, ce n’est pas que la fête des amoureux mais aussi des amis… Alors, Bonne Fête à tous mes amis du monde entier !!... J’achèterai aussi un récipient en verre pour le mixeur que Clorinda a fracassé ce matin et ferai un Pisco avec, que je partagerai avec elle pour l’apéritif. A 21h30 Clorinda, sa voisine, nous rejoint, et nous discutons jusqu’à minuit.


mercredi 15 février 2006

Lima


Dîner avec Eva qui m'a sauvé

Zaïda me réveille à 8h00 pour prendre le petit déjeuner où une grosse salade de fruits m’attend. Je me prépare gentiment et pars en taxi pour mon rendez-vous à la clinique. Le docteur Gustiérrez me reçoit à 12h45 pour me dire qu’il ne me retirera les fils que lundi. Je bougonne un peu, en lui disant que je suis venu au Pérou pour visiter le pays et non uniquement Lima. Il m’ôtera mes 30 points de suture restant et me dit de la revoir mardi prochain … Il n’a rien compris !... Je lui réponds que je pars une semaine à Cusco et le Machu Picchu et que je ne pourrai le voir que le vendredi 24 février. Je sors de la clinique à 13h30 après avoir refusé de payer la note de PEN 200 car je trouve ça trop élevé après tout ce que l’assurance a réglé. De plus, ils n’avaient qu’à accepter que mon assurance les règle directement, ce qui leur avait été proposé !... J’ai un appel sur mon portable de Diana Kisner, une journaliste de la revue « Caretas », qui prend rendez-vous pour demain 13h00 à la maison afin de m’interviewer. Avant de revenir chez moi, je déjeune dans un petit restaurant (salade de pâtes, bœuf/purée, gélatine, jus de citron) pour PEN 5,00 car Clorinda déjeune chez une de ses amies. Je rentre vers 15h00 et fais une sieste d’une heure. Puis, avec Clorinda, nous allons chez un avocat afin qu’il fasse une lettre demandant à la chaîne de télévision « CANAL 2 » de m’enregistrer, sur une K7 vidéo que je fournis, mon interview programmée le 03 février aux actualités. Le Pérou est très administratif et il me fallait un acte notarial qui m’a coûté PEN 20,00. Je déposerai, quelques minutes plus tard, ma requête à la réception de la chaîne de télévision. Ensuite, nous irons dans une agence de voyage pour acheter mon billet d’avion pour me rendre à Cusco, vendredi. Mon vol partira à 6h00 et me coûtera PEN 292,00. Je voulais y aller en bus mais il faut 10 heures par temps sec et en ce moment, dans le Sud du pays c’est la saison des pluies. Comme je n’ai plus beaucoup de temps, je m’y rends par le plus court et rapide chemin… Nous rentrons à la maison à 19h30 et je reçois un appel de l’assurance AVI que la clinique a appelée afin de leur donner les derniers résultats de ma consultation d’aujourd’hui. Le docteur leur a dit aussi que je n’avais pas réglé les trois consultations post-opératoires… Je confirme ça à l’hôtesse et lui dit que si la clinique veut être payée, elle n’a qu’à accepter le paiement direct d’AVI. Je ne veux absolument pas avancer cet argent en liquide !... De ce fait, je n’irai pas au rendez-vous de vendredi prochain pour ne pas avoir de problème… La demoiselle que j’ai au bout du fil me comprend et me souhaite une bonne continuation pour mon voyage. A 20h00, Zaïda m’appelle pour me dire qu’elle a une réunion impromptue et qu’elle ne sera disponible qu’à partir de 21h30 car, ce soir, elle doit m’accompagner au restaurant où j’ai invité Eva, la personne qui m’a fait les premiers secours lors de mon agression à Barranco. En attendant, je travaille sur le PC. Je rejoins Zaïda à 21h45 à son bureau qui m’attend avec sa meilleure amie, Angie. Puis nous partons au restaurant où nous attend Eva. Nous passerons une très agréable soirée en mangeant de la viande de bœuf très tendre accompagnée d’une bouteille de vin rouge. Nous rentrerons à 1h00 et ai rendez-vous avec Eva, demain à 18h30 dans son cabinet de kinésithérapie, car elle veut faire un diagnostic et me prescrire quelques pommades et exercices de rééducation.


jeudi 16 février 2006

Lima


séance kyné et interview

Je me réveille comme une fleur à 9h45, prends mon petit déjeuner dans la cuisine et, après ma douche, vais au cybercafé pendant 1 heure ½, où j’ai Annick en direct !... Avant de rentrer pour mon interview avec Diana Kisner, la journaliste de la revue « Caretas» (Tél. : 4289490 – Anexo 148), qui arrive avec une interprète à 13h15. Pour avoir mes coordonnées elle est passée par l’intermédiaire de l’Ambassade de France car ceux-ci m’ont appelé ce matin pour savoir si j’étais d’accord pour une interview avec ce journal. L’entrevue durera jusqu'à 15h15 après avoir fait quelques photos à la maison puis sur le lieu où l’on m’a poignardé à Barranco. Ce journal est une revue très sérieuse sur la politique et indépendante. L’édition se fait tous les jeudis. J’ai tellement parlé que j’ai très soif et déjeune seulement à 16h00. Ensuite, je prépare mes affaires pour partir, demain matin, en laissant plein de choses ici que je récupèrerai en revenant dans une semaine. A 18h30, je me rends dans le cabinet d’Eva « Centro de rehabilitacion APTOS ». Elle me donne des exercices à faire pour mon bras gauche et me prescrit une pommade afin de mieux cicatriser. Merci Eva pour toutes ces petites et grandes attentions à mon égard !... Je rentre à la maison à 20h45 en taxi dans lequel j’ai laissé les clefs de la porte d’entrée qui ont dû tomber de mon porte monnaie lorsque j’ai payé le chauffeur (Mince !...). A 21h45, Zaïda nous rejoint pour passer la soirée avec nous. Je les invite toutes les trois au restaurant où nous mangeons différentes sortes de viandes avec une sangria. Nous serons installés à la table voisine du frère du Président de la république péruvienne. Nous nous coucherons à 1h00


vendredi 17 février 2006

de Lima à Cusco


et c'est reparti !!!!

Le réveil sonne à 3h45 ! Courte nuit !... Oh non !... Il n’est que 2h45. Clorinda s’est trompée d’heure, j’ai encore une heure de sommeil devant moi… Je me lève donc 1 heure plus tard, m´habille, dis au revoir à Clorinda qui s’est levée pour me faire un gros bisou. Je saute dans un taxi (PEN 15,00) et fonce à l’aéroport où j’arrive à 4h30. J’enregistre mon bagage et réserve une place avec un hublot. L’avion est prévu pour 6h00. Nous décollerons à 6h15 et survolerons la cordillère des Andes, avec ses cimes enneigées, pour arriver à Cusco à 7h05 avec 10 mn d’avance sur l’horaire prévu. Je récupère mes bagages et sors de l’aéroport où m’attend Sofia, la maman de Zaïda que j’ai justement au bout du fil. Nous penons un taxi et allons directement dans son appartement près du centre ville. Là, je m’écroule sur le lit de Gorki, son fils de 27 ans, et dors 3 heures. Gorki me prête sa chambre ; il dormira dans le salon malgré mes protestations. A midi, j’emmène Sofia dans un petit restaurant où nous retrouve, pour quelques instants, Gorki qui vient me saluer. Il n’a pas trop de temps car il doit retourner à l’université de tourisme. Nous mangerons des plats typiques du Pérou (PEN 11,00) puis rentrons à pied à la maison en visitant la ville et flânant sur le marché central où nous prenons des fruits, des avocats et du fromage. En rentrant, je dors encore 2 heures (un peu fatigué le gars !!...). Peut-être dû à l’altitude : 3326 mètres. Gorki revient à la maison vers 16h00 et nous allons à 17h00 acheter mon billet de retour pour Lima. Je rentrerai le jeudi 23 février vers 13h15 à Lima en partant à 12h00 de Cusco ($ 88,00 ; PEN 293,00). En revenant à la maison, Sofia me prépare une bonne salade de fruits. Je téléphone à Zaïda pour lui donner la date de mon retour sur Lima et la fait enrager en lui disant que le temps était merveilleux, aujourd’hui, à Cusco (15° à l’arrivée ce matin à 7h00 et plus de 25 l’après-midi) alors qu’elle m’avait dit qu’il faisait froid (10°) et qu’il pleuvait. D’ailleurs, je l’avais écouté et avais mis un tee-shirt à manche longue + un sweet avec lesquels j’ai eu trop chaud toute la journée. A 21h00 Gorki vient me chercher avec sa fiancée, Suzanne, avec qui nous allons boire un Pisco Sour dans un bar jusqu'à 22h30.


samedi 18 février 2006

Cusco


La vallée sacrée - Pisac

J’ai fait une bonne nuit de sommeil de 10 heures ¾ !!... Je me lève donc à 9h15 et prends le petit déjeuner que Sofia m’a préparé. Salade de fruits, pain, beurre, confiture et café de Cusco que je partage avec mon hôte. Une bonne douche chaude puis nous prenons un minibus à 10h45 pour nous rendre à Pisac, 32 km plus loin, dans la Vallée Sacrée (PEN 2,00/personne). Nous y sommes 1 heure plus tard et flânons dans les petites ruelles de ce village de 2000 habitants. Sofia m’emmène sur le marché, croyant me faire plaisir, mais c’est un endroit où l’on ne vend que de l’artisanat pour touristes et, vous me connaissez, je n’aime pas ça… Nous quittons, vite fait, ce lieu et achetons quelques ampañadas cuits au four à bois, spécialité de la région. Super bon !... Ensuite, nous montons en taxi (PEN 3,00/personnes) sur les hauteurs de Pisac où se trouvent des ruines Inca (mes premières !...). Il me faut payer un droit de passage de PEN 40,00, un peu trop cher à mon goût pour ce que c’est… Nous y resterons une bonne partie de l’après-midi et redescendrons à pied vers le village par un tout petit chemin. Les paysages sont magnifiques et nous avons la chance d’avoir le soleil comme compagnon. Je marche très lentement et suis mou… J’espère que c’est dû à l’altitude et non pas à cause de mon hospitalisation… Nous prenons un bon jus de fruits frais sur la place principale de Pisac puis montons dans un taxi en direction de la maison (PEN 5,00) où nous arrivons à 17h00. Je m’écroule, encore une fois, sur mon lit pendant 1 heure. Eva m’appelle de Lima, depuis l’université, pour prendre de mes nouvelles et me dit, qu’elle aussi, ne fait que de dormir les premiers jours lorsqu’elle vient à Cusco, le temps de s’acclimater à l’altitude. A 19h00, je dîne avec Sofia qui nous a préparé un poulet au bouillon de spaghetti avec du fromage et un avocat que je mangerai en dessert avec du sucre sous l’œil effaré de Sofia. Je lui fais goûter ; elle aime et mange le sien de la même manière. Gorki nous rejoint à 20h00 et nous passerons une petite soirée tranquille à la maison. Sofia me fait un massage du bras après mes exercices quotidiens de rééducation. Au lit à 21h30.


dimanche 19 février 2006

Cusco


Chinchero et Ollantaytambo

Je me réveille à 8h30 et prends mon petit déjeuner avec Sofia et Gorki. Une bonne douche chaude puis nous partons, tous les trois, à 10h00 pour Chinchero qui se trouve à 28 km d’ici et s’élève à 3762 mètres. Nous mettrons 1 heure en taxi. Le soleil est au rendez-vous pour visiter ce petit village et son marché traditionnel du dimanche, plein de couleurs et de senteurs. L’architecture est un mélange colonial et Inca. Nous y resterons 2 heures à visiter les ruines incas en contemplant les montagnes qui nous entourent dont certains sommets sont enneigés. Sofia en profitera pour aller à la messe dans la petite église blanche. Comme nous avons du temps, nous décidons de nous rendre 48 km plus loin à Ollantaytambo (2800 mètres d’altitude) où il y a d’autres ruines incas encore plus importantes. Nous arrivons dans ce petit village typique à 14h30 où nous déjeunons dans un petit restaurant (soupe, poivron farcis aux légumes et viande très épicée) avant de commencer l’ascension du site historique. Vue magnifique et visite très intéressante. Aujourd’hui, j’ai mieux profité de la journée car j’étais moins fatigué. Je me suis acclimaté à l’altitude. Nous repartons à 17h00 pour Cusco, en bus, que nous atteindrons à 19h00 après un changement à Urubamba et 76 km de route avec des paysages sensationnels. Nous avons droit à un super arc-en-ciel car, comme tous les soirs, il pleut. A ma droite le soleil, à ma gauche la pluie… En arrivant, Sofia s’aperçoit qu’elle a oublié son pull-over dans le car et se met à pleurer. Pour la consoler, je lui dis que je lui en offrirai un autre, demain, comme le chapeau que je lui ai acheté aujourd’hui sur le marché car elle avait perdu le sien hier en nous balladant !... La journée m’aura coûtée PEN 50,00 pour les transports, le repas et les boissons pour nous trois. Nous grignoterons à la maison et passons une soirée tranquille. Couché à 22h00


lundi 20 février 2006

Cusco


Saqsaywaman - Q’Enqo - Tambomachay - Pukapukara - Tipon

Je me réveille à 8h15, heureux que Sofia ne m’ait pas fait lever à 6h00, comme elle le voulait hier soir, pour partir à 7h00 faire les visites de la journée. Alors que nous avons décidé d’aller tout près de Cusco. Après le petit déjeuner et une douche nous partons à 9h45, tous les deux car Gorki est à la faculté. Nous prenons un bus en direction de Saqsaywaman (prononcez « Sexy Woman ») après avoir acheté en ville un passe de PEN 40,00 pour visiter 4 sites historiques. Nous arrivons sur le site inca à 10h30 et y resterons 2 heures. De là, nous surplombons la ville de Cusco et tout près se trouve une statue d’un Christ blanc comme à Rio. Nous irons à pied sur le deuxième site de Q’Enqo qui se trouve à 1,3 km puis, nous prendrons un taxi pour nous rendre 5 km plus loin pour voir les sites de Tambomachay et Pukapukara. Ces visites sont très intéressantes et les paysages somptueux. Il est déjà 15h00 et nous décidons de nous rendre sur le site de Tipon, à 1 heure d’ici que je peux visiter avec le ticket acheté samedi dernier. Arrivés sur place, nous déjeunerons dans un restaurant au bord de la route (mouton/maïs/pommes de terre) puis nous prendrons un taxi qui noue emmènera sur les sommets. Le site est merveilleusement vert et se compose de plusieurs terrasses irriguées par une source. Les Incas y faisaient leurs cultures. Nous redescendrons à la nuit tombée et prendrons un bus pour Cusco où nous arrivons à 20h00. Nous grignotons quelques fromages et Gorki me briefe, pour demain, afin d’aller sur le Machu Picchu en partant de la maison à 5h30. Couché à 22h00.


mardi 21 février 2006

Cusco


Le Machu Picchu - Ouah !... Que c’est beau !

Oh, que c’est dur de se lever à 5h00 !... Mais c’est pour une bonne cause… Une toilette de chat et, avec Sofia, nous partons à 5h30 en direction de la gare où j’achète le dernier billet de 2ème classe disponible pour aller au Machu Picchu. Départ à 6h15 pour moi. Pour Sofia, ce sera à 7h15 avec un train pour les locaux. Nous avons de la chance car demain c’est la grève des cheminots. J’arriverai à destination 4 heures plus tard et attendrai Sofia en me baladant dans le village de Aguas Calientes pendant 1 heure et profitant de ce moment pour avaler un jus de fruits sur le marché et prendre un café avec des croissants. Lorsque Sofia arrive, j’achète nos billets d’admission pour le site archéologique (2400 mètre d’altitude) et nous prenons un bus pendant 20 mn pour y accéder, 8 km plus loin. Il pleuvait ce matin mais depuis que Sofia est arrivée la pluie a cessé. Le plafond est bas mais le soleil fait quelques apparitions. Nous arrivons sur le Machu Picchu à 12h00.
Ouah !... Que c’est beau !... L’endroit est magique !!...
Nous nous baladerons sur la 7ème merveille du monde pendant 3 heures sans voir le temps passé… Les Incas ont fait du beau travail !... Il est dommage que je n’ai pu faire le trek des Incas pendant 4 jours par manque de temps car ça devait être merveilleux… Nous reprenons le car à 15h00 pour redescendre au village. Le temps de manger un poulet/frites puis je saute dans mon train à 15h55. Celui de Sofia est à 17h20. J’arriverai à Cusco à 20h30. Le train a mis plus de temps qu’à l’aller car la locomotive patinait… Nous avons cru, à un moment donné, qu’il fallait la pousser !... J’irai boire un Pisco Sour sur la Plaza Arma avec Ron, un anglais, rencontré dans le train. Il fait un voyage d’1 an ½ avec son amie qu’il a laissée à La Paz en Bolivie. Il est venu au Pérou pour seulement 3 jours et reprend un bus à 22h00 pour La Paz. A 22h00, je me rends à la gare pour récupérer Sofia que je loupe… Je prends un taxi pour revenir à la maison en regardant, tout au long du chemin, si je l’aperçois. En arrivant Gorki m’accueille mais Sofia n’est pas là. Je dépose mes affaires et décide d’aller à sa rencontre. Je vais pour sortir mais n’ai pas le temps de mettre un pied dehors que la voilà... Nous grignotons un morceau de fromage en contant notre superbe journée à Gorki et nous coucherons à 23h00 en étant sûr de faire de beaux rêves…
PS : La journée m’a coûté PEN 495,00 (dont PEN 115,00 pour Sofia)
Train : 225,00 + 30,00 ; Bus : 39,00 +30,00 ; Admission : 79,50 + 40,00 ; repas : 36,50 + 15,00


mercredi 22 février 2006

Cusco


Ballade dans la ville

Je me lève comme une fleur à 8h45, prends mon petit déjeuner avec Sofia et Gorki, puis une bonne douche. Sofia me demande de lui donner mes vêtements pour qu’elle les nettoie (c’est une mère pour moi !...). Comme je n’ai pas eu le temps d’écrire hier, je profite de cette matinée tranquille pour le faire. A 10h30 j’ai un appel depuis la France. C’est Erik, mon ami et coiffeur préféré, qui vient prendre de mes nouvelles. Il sera le premier à savoir que je suis allé sur le Machu Picchu (le rêve de beaucoup de gens !...). Merci Erik pour ton appel, bonjour à Corinne, aux enfants et à toute ton équipe. Je n’aurai jamais pensé avoir autant de gens au bout du fil pendant mon voyage !... Un grand merci à tous !... Ca fait du bien d’entendre les personnes qu’on aime !!... J’ai vraiment beaucoup de chance de vous avoir : ma famille et mes amis !!... A 11h30, je me décide à sortir pour visiter la ville de Cusco sous le soleil. Dans toutes les ruelles de Cusco il faut faire attention de ne pas se faire arroser par les enfants et même les grands qui lancent des ballons de baudruche remplis d’eau ou des seaux d’eau sur les passants. C’est « carnaval » !... Je tomberai aussi sur une manifestation de travailleurs. J’achète un billet pour visiter plusieurs monuments (PEN 35,00) cette après-midi, après manger. Je rentre pour déjeuner à 13h00. Sofia a préparé un poisson frit avec des pommes de terre et de gros haricots secs (Hum !). A 13h30 je téléphone, avec mon portable, à mes parents qui sont, comme toujours, heureux de m’entendre. Surtout après ce qui m’est arrivé. A 14h30 je repars en ville et visiterai la cathédrale de Cusco qui est une splendeur ainsi que les deux petites chapelles qui l’entourent. Ensuite, je traverserai la Plaza de Arma pour rentrer dans l’église « la Compania ». Le mélange de l’architecture inca et espagnole est de toute beauté. Je flânerai dans des petites ruelles pour finir la visite par le musée des Arts, très intéressant, que je visiterai avec un couple de français rencontré dans l’église « San Blas » avec ses boiseries dentelées. Puis je passerai 1 heure ¼ dans un cybercafé où j’ai Odile en direct du Venezuela car elle y est pour le travail depuis quelques jours. Dans 3 jours je la retrouve à Margarita (Chic !...). Avant de rentrer, je m’installe sur un balcon d’un bar de la place principale pour siroter un Pisco Sour. Je serai de retour à la maison à 19h30 pour dîner avec Sofia et Gorki (salade de maïs, thon, concombre, haricots secs et fromage). Pour les remercier de leur hospitalité, j’offre un beau bouquet de fleurs à Sofia et mon guide « Lonely Planet » à Gorki. Je fais des heureux !... Petite soirée gentillette et dodo à 22h00.


jeudi 23 février 2006

de Cusco à Lima


merci Sophia

Sofia me réveille à 8h15. J’ai du mal à me lever car le voisin a fait la fête cette nuit de 1h00 à 4h30 avec quelques amis qui ont fait plein de boucan !... Donc, pendant 3 heures ½ je n’ai pas bien dormi… je prends mon petit déjeuner avec elle puis me prépare et ferme mon sac à dos pendant que Sofia est partie faire quelques achats pour que je les ramène à Lima pour sa sœur et sa fille. Elle reviendra avec des paquets de café de Cusco et une vingtaine d’épis de maïs tout chaud. Tu parles d’un chargement !... Elle m’accompagnera à l’aéroport en taxi à 10h30 et après avoir enregistré mes bagages et réservé ma place, nous nous enlaçons pour nous dire « Adios ».
Merci Sofia pour ton hospitalité et ton dynamisme et je ne t’oublierai pas car tu es un sacré « personnage » !...
L’avion partira à l’heure et après avoir survolé une dernière fois la cordillère de Andes et le Machu Picchu, je me retrouve à Lima à 13h15 où je prends un taxi en direction de la maison de Clorinda qui m’attend avec sa fille et sa voisine Clorinda. Nous sommes heureux de nous revoir et pendant le repas qu’elles ont préparé (poisson frit aux pommes de terre/riz) je leur narre mon séjour merveilleux à Cusco. A 16h30 nous irons chercher la cassette, que la télévision « Canal 2 » a préparée sur mon interview du 03/02/06, que je paye PEN 40,00 (Les vaches !... Eux, ne m’ont rien donné lorsqu’ils sont venu me filmer à la clinique !...). Au retour, nous nous arrêtons manger une glace aux fruits frais chez un bon glacier. En rentrant à la maison je grave sur Cd mes photos du Pérou. Je ne verrai pas Eva et Zaïda ce soir car elles ont cours à la faculté après le boulot. Elles viendront, toutes les deux, pour le petit déjeuner demain matin. En revanche j’ai un appel d’Eva, ma sauveuse, qui vient me chercher à 22h00 pour sortir avec elle… Je prépare un Pisco Sour que nous partagerons avec Clorinda avant de partir en taxi, tous les deux, pour une soirée d’enfer !... Eva a réservé des places dans un restaurant cabaret « Brisas Del Titicaca » où se conjugue spectacle et danses traditionnelles péruviennes entrecoupés de musique Latino sur laquelle nous dansons comme des fous. J’ai même le droit à un hommage par le présentateur car Eva avait téléphoné, avant notre arrivée, pour en faire la demande. Moi qui n’aime pas ce genre d’endroit touristique, je passe une agréable soirée avec un spectacle envoûtant mais surtout en belle compagnie. Nous aurons du mal à nous séparer, mais il faut que je rentre à la maison car les filles vont s’inquiéter. Je me couche à 3h00…


vendredi 24 février 2006

Lima


un cendrier de la Police Nationale en compensation d'un portable !!!

Je suis réveillé en fanfare par Zaïda et Eva à 7h30 pour prendre le petit déjeuner avec elles avant qu’elles partent bosser à la banque. Malgré ma « tête dans le cul » je suis heureux de partager ce moment avec les filles que je n’ai pas vues depuis une semaine. J’avais été réveillé une première fois, à 6h30, par la sonnerie de mon portable car Zaïda m’appelait pour savoir où j’étais !... En fait, Clorinda et Mili croyaient que je n’étais pas rentré et, s’inquiétant, avaient appelé au secours Zaïda. J’ai bien fait de revenir au bercail !... La matinée passera à une allure folle. Clorinda, la voisine, vient nous rendre visite et prendre un café ; puis je passerai un coup de fil à ma petite sœur adorée qui est au boulot (La pauvre !...) car j’ai encore du crédit sur ma carte téléphonique. Nous resterons un bon moment à bavarder, toujours aussi heureux de nous entendre (Passe le bonjour aux parents !...). A 12h45, je prends un taxi pour rejoindre Eva et Zaïda à la Banque Wiese Sudameris afin de déjeuner sur une terrasse d’un restaurant de poissons. Je rentrerai à la maison à 14h30 pour préparer mon sac afin de partir cette nuit en direction du Venezuela. Comme j’ai plein de cadeaux, je suis obligé de rajouter un compartiment pour que tout rentre. Heureusement que j’ai un sac gigogne !... Et c’est Odile qui va être contente car, je pense, que c’est elle qui va être chargée de ramener tout ça en France !... (Merci Odile !...). J’en sue et suis obligé de reprendre une douche. A 17h00 tout est bouclé !!! Puis je pars pour changer les derniers Soles qui me restent contre des dollars car sur l’île Margarita on peut payer en $US. En revenant, Clorinda me propose d’aller au commissariat de Barranco pour essayer de récupérer le portable que les flics m’ont fauché le jour de mon agression. Nous y allons en taxi et rencontrons le commandant qui devrait voir le problème avec ses subordonnés demain matin (Qu’il dit !...). Nous reviendrons bredouille mais le commandant m’offre un cendrier de la police nationale en compensation que je donne à Clorinda. Avant de rentrer, nous nous arrêtons dans un bouiboui pour manger des anticuchos et picarones. Zaïda nous rejoindra dans cet endroit en sortant du boulot puis nous rentrerons à 21h00 à la maison pour visionner les photos du Pérou sur le PC et boire un Pisco Sour que je prépare pour la dernière fois… Eva, la kiné, me téléphone et me donne rendez-vous à 3h00 à l’aéroport. Aux actualités télévisées nous apprenons que la clinique Ricardo de Palma, où j’ai été hospitalisé, a subit un incendie ce soir. Je suis heureux de ne plus y être et devait consulter un médecin aujourd’hui. Je n’y suis pas allé !... Il est minuit, je me couche ! Courte nuit en perspective !...
Merci les filles pour votre gentillesse et votre bonté !...
Sans vous, je pense que mon voyage se serait arrêté là…
Jamais je ne vous oublierai !...
A bientôt ! Gros bisous.

 


samedi 25 févier 2006 (1ère partie)

Départ pour le Venezuela


Eva, tu m’as sauvé la vie mais tu as pris mon cœur !...

Il est 2h15 le réveil sonne !... Il est 2h20 on sonne à la porte !... C’est le taxi qui est en avance de 10 mn !...
Le temps de faire de gros poutous à Clorinda et la remercier pour tout ce qu’elle a fait pour moi, je monte dans la voiture à 2h25 avec un pincement au cœur. 20 mn plus tard je suis à l’aéroport où je retrouve Eva après m’être enregistré au guichet d’Aeropostal où l’hôtesse me donne un siège près d’un hublot. Nous nous installerons à une table d’un café jusqu'à 5h00, heure à laquelle je rentre en salle d’embarquement.
Eva, tu m’as sauvé la vie mais tu as pris mon cœur !...
Adieu le Pérou dont je ne connais qu’une toute petite partie !!!