timbre

Sri-Lanka







Dimanche 14 août 2005

Bonjour l'Asie qui est si jolie !

Départ de Dubaï à 3h45 - Arrivée à Colombo à 9h55 (4h10 de vol) – 29 degrés au sol - Distance parcourue : 2044 miles (3291 km)

Après plus de 15 heures de voyage, je viens de changer de continent !... Et piétine le sol du Sri Lanka.
Je suis un peu fracassé car je n’ai pas fermé l’œil de la nuit puisque j’ai étudié le « Lonely Planet » que j’ai acheté dans le duty free de Dubaï. J’ai vu ce que je désirais visiter pendant un mois sur cette île et, surtout, j'ai choisi une guest house pour m’installer durant 2 à 3 jours près de Colombo afin de demander mon visa et un billet d’avion pour l’Inde d’où je dois me rendre vers le 13 septembre car j’ai un visa de 30 jours d’autorisation pour rester sur le territoire Sri Lankais. Je récupère mes bagages qui ne se sont pas perdus malgré le transit à Dubaï (j’ai plus de chance que certains !... hein, Lise et Pascal ?...) et me dirige vers la sortie de l’aéroport qui se trouve à 40 km de la capitale. Un monsieur, très gentil, m’accompagne et me propose ses services de guide/taxi. Je m’arrête dans le bureau de son agence, qui se trouve avant la sortie définitive de l’aéroport, et l’écoute attentivement. Il me présente un circuit de 30 jours, qui me réconforte dans mon choix personnel, et voudrait m’emmener dans la guest house que j’ai cochée sur mon guide (la course coûtant 1600 roupees). Je lui dis que je n’ai pas besoin de ses services mais que les renseignements qu’il m’a fournis me seront certainement très utiles pour mon trip que je veux organiser par moi-même en prenant les transports publics. Avant de sortir de l’aéroport, je retire de l’argent au distributeur de billets (40 000 LKR = 320 Euros, soit : 125 LKR = 1 Euros). Là, un autre monsieur m’accoste et me propose ses services de taxi. Je négocie la course à 1 100 roupees et monte dans sa voiture. Il s’appelle Neil (dire Nil), veux bien m’accompagner, où je le désire, mais connaît des personnes qui pourraient me loger pour le même prix (600 LKR) près d’un lagon dans une maison à 20 km de Colombo qui est, à peu près, la même distance du logis où je voulais me rendre. Il a une bonne tête, je lui fais confiance… à 11h30 j’arrive chez… la sœur de Neil…

Mme Delukxy et M. Sarath JAYAMANNE
223 Church Road
Kepungoda
PAMUNUGAMA
Tel : (011) 5349448
(cette adresse spécialement pour les Abémistes)

Ils ont une belle maison près d’un lagon avec une grande chambre (WC + Salle de bain) où je m’installe. Des gens, d’une incroyable gentillesse, qui vivent avec leur fille Oshnika et la grand-mère. Je me sens tout de suite comme chez moi. Je passerai l’après-midi avec Sarath et ses copains à jouer au UNO et grignoter des cacahuettes à l’ombre des arbres du lagon car il fait une chaleur intense et humide (40 degrés). En fin d’après-midi je partirai en voiture, avec Suresh, le mari de Thilkshi (sœur de Neil et Delukxy) qui ont une petite fille de 4 ans, Stéphanie, pour faire quelques courses pour le dîner de ce soir que je partagerai avec la famille (curry de poulet). Je me coucherai dans mon grand lit à 23h00 et ne tarderai pas à m’endormir (c’est pas trop tôt !...) en ayant l’impression de connaître cette famille, EXTRAORDINAIRE, depuis toujours…

Merci de m’avoir ouvert votre maison et vos cœurs GROS COMME ÇA !...

 

coeur


Lundi 15 août 2005

Kepungoda

à la recherche d'internet !

Je n’ai rien vu, rien entendu !... Il est 10h00. Que c’est bon de dormir comme un bébé !!
Delukxy m’a préparé un super breakfast : Œufs sur le plat, bananes, toasts beurrés et un bon café. Neil est là, avec son fils Navine de 4 ans, et vérifie le voyage que j’ai prévu de faire dans son pays. Il me conseillera sur quelques destinations que je n’avais pas prévues mais, en gros, est d’accord sur mon parcours. Il m’accompagnera, demain, à Colombo avec sa voiture (je ne lui paierai que son carburant) pour toute les choses que je dois faire avant de quitter la capitale.
Je me prépare tranquillement et prends le vélo que Sarath me prête pour explorer les environs et chercher un cybercafé pour vous dire où je me trouve actuellement (car personne n’est au courant que j’ai quitté l’Afrique !...). Je longe l’océan pendant 5 km et arrive à Bopitiya Jantion où il y a Internet. Mince il est fermé. Il faut dire qu’aujourd’hui c’est « deuil national » car le Ministre des affaires étrangères est enterré ce jour après s’être fait assassiné par le « L.T.T. Tiger Party » du Nord/Est du Sri Lanka. C’est « chaud » ici aussi !... Je continue la route et arrive à Ja-Ela, 14 km plus loin, où je trouve un cybercafé ouvert. Mince, Internet ne marche pas !... mais le « computer » fonctionne. Je peux donc travailler sur la transcription de mon carnet de bord. Je taperai sur le clavier durant 2 heures et rebrousserai chemin. Tous les gens que je croise me saluent et me sourient… Je remettrai, par deux fois, la chaîne du vélo en place qui déraille lorsque je passe de grosses bosses… J’arrive à la maison à 17h00 et Delukxy me prépare un délicieux thé du Ceylan. L’un des thés les meilleurs du monde. Pour ceux qui ne le savent pas, l’ancien nom du Sri Lanka est : Ceylan !..
Puis je me mets sur l’ordinateur de la maison (un vieux joujou « Windows 95 » qui ne lit pas mes disquettes, CD ou cartes mémoires sur lesquels j’ai enregistré mon « carnet de bord ») afin de créer des cartes de visite pour Neil (guide touristique/taxi). J’y passerai 4 heures tellement il est lent. A 22h00 Sarath revient de la pêche au filet sur le lagon (un bon kilo dans son filet…) et nous dînons un curry de poissons et poulet.

 

 

Mardi 16 août 2005

Colombo

Organisation de la suite du voyage

 

Je me lève à 7h00 car Neil doit venir me chercher avec sa voiture à 8h00 pour aller à Colombo. Delukxy m’a préparé un succulent petit déj’ (œufs sur le plat, nouilles chinoises au curry, toasts beurrés et grand bol de café).
Nous partons à l’heure en direction de la capitale et nous arrêtons en chemin à la poste d’un village afin de m’expédier (chez Katie et Thierry) le guide touristique et les cartes routières de l’Afrique du Sud et de l’Ethiopie que je n’ai pas réussi à donner ou échanger. C’est le postier, lui-même, qui me fait un très joli paquet. Nous mettrons 30 minutes pour arriver à Colombo en longeant le canal des hollandais et l’Océan Indien après être passés chez Neil pour dire bonjour à sa femme, Santhi. La première chose que je fais c’est d’acheter un billet d’avion chez Sudan, un grand ami de la famille. Il m’en coûtera LKR 36 000 (= 300 Euros) pour partir le 14 septembre vers l’Inde (Sud) puis aller à Delhi (Nord), où je peux faire une escale, et m’envoler vers Katmandou au Népal (en billet open). Pour faire ce futur voyage il me faut un visa que je vais chercher à l’Ambassade de l’Inde qui coûte LKR 4 500, valable 3 mois. J’y resterai 1 heure ½, en ayant beaucoup de chance, car le guichet ferme juste après moi pour la pose déjeuner, sans prévenir, alors qu’il y a encore derrière moi une centaine de personnes. Je dois revenir dans 3 jours pour récupérer mon visa. Je reviens à la voiture, où Neil m’attend, et je le vois très soucieux. La vitre électrique, du côté chauffeur, ne fonctionne plus et ça le tracasse. Je lui demande s’il veut manger quelques chose, car il est déjà 13h00, mais il n’a pas faim. Je lui propose de retourner seul chez lui pour qu’il trouve une solution à son problème en lui disant que je rentrerai par les transports publics. Il accepte et me laisse devant une librairie où j’achète une carte routière du Sri Lanka. Je grignote des samoussas et sirote un coca puis m’arrête chez un coiffeur qui me fait une coupe radicale ainsi qu’un rasage à la main (LKR 250 = 2 Euros). Ca faisait 3 mois que je n’étais pas allé chez le coiffeur et j’en avais besoin. Erik, mon coiffeur préféré et ami de Montmartre, tu vas bien me manquer pendant un an !... De là, je file dans un cybercafé pour, enfin, donner de mes nouvelles en laissant, à certains, le numéro de téléphone de mes hôtes. J’y resterai 2 heures ½ en ayant Lise et Anie Claude en directe… Lorsque je suis sur le PC je ne vois jamais le temps passer. Il est déjà 18h30 et j’ai du chemin à faire pour rentrer au bercail… Je pars, en marchant d’un bon pas, à la gare (j’en profite pour me renseigner sur certains horaires et prix pour des destinations futures) et monte dans un wagon bleu comme l’océan que nous longeons. Il me faudra 45 mn pour arriver à Ja-Ela où je dois prendre un bus pour Kepungoda. Le Numéro 273 part juste sous mes yeux, plein à ras bord jusque sur les marchepieds. J’attendrai, en vain, pendant 45 minutes puis prendrai un three-wheeler (ou tuk-tuk) qui me déposera à la maison à 21h00. La famille m’attend pour manger un dîner à base de crabe que Delukxy, qui est une excellente cuisinière, nous a préparé. En dessert nous aurons des fruits que j’ai acheté sur le marché dont des mangousts, un fruit pourpre et délicieux que je n'ai rencontré qu’en Asie. J’aurai mes P’tits Parents au téléphone car ils n’ont pas résisté, suite à mon message de cet après-midi, et j’en suis très heureux. Ca fait du bien de les entendre en direct…Je m’endormirai en pensant à eux !!

 

 

Mercredi 17 août 2005

Colombo

Journée internet

 

8h00, on toque à ma porte. C’est Niel qui me demande de lui prêter LKR 1 500 jusqu'à ce soir pour faire réparer sa vitre de voiture. Une superbe salade de fruits m’attend à coté de mes œufs au plat, mes toasts, des petites crêpes et mon thé… A 10h00 je prends le bus pour Ja-Ela et un autre pour Colombo. Je serai dans le centre ville à 12h00, vu la circulation… Je chercherai un guide + carte sur l’Inde que je ne trouverai pas… Puis après avoir grignoté des samoussas je me mets à travailler sur PC pour mon carnet de voyage. Il me faudra 3 heures pour arriver jusqu'à mon départ du continent africain. Enfin je peux envoyer ce fichier à Annick (qui a du boulot sur la planche) pour qu’elle le mette en ligne sur le site… Je répondrai à quelques mails et enverrai l’adresse de Sarath et Delukxy à ABM pour qu’ils en fassent bon usage. J’achèterai du papier cartonné et imprimerai une centaine de cartes de visite que j’ai conçues pour Neil. Il est 19h00, je suis encore en retard et attend le train sur un quai de gare le long de l’Océan Indien, arrosé par les embruns des vagues !... Puis je prends un bus. J’arrive à la maison à 21h30 après avoir pris un deuxième car et un tuk-tuk. Tout le monde m’attend pour manger le curry de poisson…

 

 

Jeudi 18 août 2005

Kandy

L'enchantement de Esala Perahera

 

Wake up ! à 6h00. Delukxy m’a déjà préparé mon petit déjeuner, copieux, pour que je n’aie pas faim pendant mon voyage pour Kandy qui se trouve à 116 km au Nord/Est de Colombo. Je pars à 7h15 de la maison, en bus, pour prendre un train à 8h15 à Ja-Ela en direction de Colombo où j’achète un billet de train 2ème classe (LKR 114) qui partira à 10h30 pour Kandy . Le train est rempli à bloc. Je voyagerai pendant 3 heures ½ sur le marchepied mais ne verrai pas le temps passé tellement les paysages sont magnifiques (montagnes, rizières !...). Je visiterai la ville, en marchant au milieu des milliers de personnes qui commencent déjà, en début d’après-midi, à s’installer confortablement sur les trottoirs. Pourquoi ? : pour assister à un spectacle, unique en Asie, « Esala Perahera » !... Cela se passe pendant dix jours (entre juillet et août) pour le jour de la pleine lune (j’ai de la chance, c’est demain la pleine lune) et l’avant dernier soir il y a une procession (de 21h00 à 24h00) où les quatre temples de la ville paradent en jouant de la musique, chantant, dansant et en habillant leurs éléphants de drapés multicolores et illuminés. En déambulant dans la cité j’ai rencontré une personne qui m’a proposé de voir cette procession du haut de son balcon pour LKR 1 500. C’est ce que les autres touristes ont payé. J’ai négocié à LKR 800 en respectant la consigne de ne pas le dire aux autres… Toutes les rues étant bloquées à partir de 19h00, par une armée de policiers(ères) impressionnante, je m’installe sur mon perchoir et attendrai le début du spectacle en discutant avec quatre français, deux américaines, et Ben, un anglais, que je risque de rencontrer durant mon parcourt au Sri Lanka car il a, à peu près, les mêmes destinations que moi…Une femme s’est mise en transe au son des tambours. Pour l’apaiser, un sorcier lui pose ses mains sur la tête et, hop, c’est terminé (impressionnant !...). Le spectacle des « milles et une nuits » est merveilleux et inoubliable ; enchanteur !!!... Des milliers de participants et une cinquantaine d’éléphants passent devant nous éclairés par des torches de feu et des lumières scintillantes. Il est minuit, le spectacle est terminé. Je me dirige vers la gare où je voudrai trouver un petit coin pour dormir et attendre le train de 5h20, en direction de Colombo, même si au guichet ils m’avaient dit qu’il était complet…

 

 

Vendredi 19 août 2005

Retour à Kepungoda

Les tracasseries des démarches administratives sont universelles

 

Je suis à la gare de Kandy, il est 0h30, et ça grouille de monde. Les guichets sont ouverts, je demande s’il y a un train qui part pour Colombo. Yes, Sir !! Un train part dans 10 mn. Il ne s’arrête pas à Ja-Ela mais à Ragama qui se trouve 5 km après. Je prends un billet, il n’y a que des 3èmes classes à 54 LKR, et je monte dans le train. Il n’y a pas grand monde. Je m’installe sur une banquette et peux allonger mes jambes sur la place qui me fait face (Cool, Raoul !...). Quatre heures plus tard je suis à destination en ayant sommeillé un peu. Je hèle un tuk-tuk qui me déposera à Ja-Ela, sur la route de Kepungoda où j’attends patiemment le passage d’un car. Il est 5h45, une voiture s’arrête à ma hauteur, c’est Neil qui revient bredouille de l’aéroport. Il est aussi surpris que moi, de me trouver là. Il m’accompagnera chez sa sœur et nous réveillerons la maisonnée à 6h00 pour pouvoir rentrer. Delukxy me prépare, malgré mes protestations, un petit déjeuner que j’avale vite fait pour aller me coucher… A 12h00 Sarath me réveillera pour que j’aille chercher mon visa, que je devais prendre à 9h30 ce matin, à l’Ambassade de l’Inde. Je m’y rends en bus/train et arrive à la porte de l’Ambassade à 14h30 qui est, normalement, l’heure de reprise après le déjeuner. Pas de chance, le retrait des visas ne se fait qu’entre 16h30 et 17h15 tous les après-midi (c’est vraiment une administration…). En attendant, je ferai un tour à pied en ville et sur la plage où il y a beaucoup de monde car aujourd’hui c’est férié (full moon’s day). Je reviendrai à l’heure indiquée et ferai la queue pour avoir ce fameux tampon qu’ils ne veulent pas m’apposer sur mon passeport parce que je devais venir le matin (et pas l’après-midi…). Je suis devant des gens bêtes et disciplinés qui détiennent un petit « pouvoir » dans le creux de la main et ne veulent pas le lâcher. Mais vous me connaissez… Je suis assez têtu et borné… Apres avoir tapé des pieds et fait des courbettes, j’obtiens gain de cause au bout d’une heure et repartirai, triomphant, avec mon petit tampon valable 3 mois… Je n’espère qu’une chose, c’est qu’en Inde les gens soient nettement plus aimables que ça !... Je porterai la photocopie de ce document à l’agence de voyage de Sudan (que je glisserai sous la porte close, vue l’heure à laquelle j’arrive) pour qu’il en fasse bon usage pour mon billet d’avion. Je rentrerai à la maison à 20h30 où on m’attend pour l’apéro (Arak + coca + cahuettes) puis le dîner (curry de crevettes) que nous partageons avec Neil et sa petite famille (dont Oneila sa dernière de 5 mois). Il est déjà minuit, je suis crevé, je vais me coucher…
BONNE NUIT LES PETITS !...


 

 

 

Samedi 20 août 2005

Negombo

Journée détente

 

Ce matin, des crêpes fourrées à la coco caramélisée m’attendent pour mon petit déjeuner préparé avec « amour » par Delukxy. Il est 10h00. A 12h30 je prends un bus pour Negombo qui se trouve 15 km au Nord. C’est une petite ville balnéaire où, généralement, les touristes finissent leur séjour au Sri Lanka car l’aéroport n’est pas loin. Il se trouve à moitié chemin entre Negombo et Kepungoda où je loge. Je fais un tour dans le centre ville et achète des cadeaux pour Suresh et sa fille, Stéphanie, car nous fêtons, demain midi, leurs anniversaires. Respectivement 38 ans et 4 ans. Suresh aura un jeu de fléchettes et Stéphanie une ardoise magique, un appareil à faire des bulles et des ballons. Ensuite, je vais me faire bronzer sur la plage qui se trouve à 1 km ½ (une camionnette s’arrêtera et m’y amènera, gracieusement, sans que je demande quoi que ce soit…). Il fait une grosse chaleur/humide aujourd’hui (45 degrés)… Je ne me baignerai pas dans l’Océan Indien car il y a plein de détritus dans l’eau. Apres avoir acheté des avocats, pour le dessert de ce soir (pour ceux qui ne connaissent pas : coupez l’avocat en deux, retirez le noyau, saupoudrez de sucre et savourez le à la petite cuillère…), je rentre en bus à la nuit tombée. Poissons et riz pour le souper.

 

 

 

 

Dimanche 21 août 2005

Kepungoda

Un anniversaire bien arrosé

 

9h30 debout. Delukxy et Oshnika sont déjà de retour de la messe et mon petit déj’ est posé sur la table, à coté d’un gâteau multicolore que Delukxy a préparé et décoré jusqu'à 3h00 du matin (levée à 6h00 : je ne sais pas comment elle fait !!...). Car aujourd’hui c’est la fête !... Toute la famille et moi sommes attendus chez Thilkshi, à 11h00, pour fêter les anniversaires de sa fille et son mari. Tout le monde se fait « beau » pour cette occasion et Neil vient nous chercher avec sa voiture. La première chose que nous mangeons c’est le gâteau de Stéphanie après qu’elle ait soufflé ses quatre bougies. Puis avec les gars nous prenons l’apéro dans le jardin pendant que les filles préparent le déjeuner que nous prendrons à 15h00. J’offre les cadeaux qui font plaisir. Les enfants vont jouer de leur coté pendant que les adultes jouent aux fléchettes durant deux heures. La nourriture abondante, les boissons alcoolisées et le soleil nous tombant sur les épaules, nous sommes tous un peu fatigués et au fur et à mesure tout le monde fait une sieste… Nous rentrerons à 21h30 avec des restes que nous mangerons à 22h30. J’ai dit au revoir à ceux que je ne verrai pas demain matin car je pars pour un périple d’une quinzaine de jours dans le Centre puis le Sud du pays avant de revenir ici.
Super journée passée en famille.

 

 

 

Lundi 22 août 2005

De Kepungoda à Adam’s Peak

Une journée de voyage

 

Delukxy me réveille à 6h00, petit déjeuner servi sur la table (dont avocat au sucre). Aujourd’hui sera une journée de voyage. Je pars pour voir « Adam’s Peak » une montagne de 2243 mètres qui se trouve à 200 km, par le train, de Colombo au Centre du pays. Je compte y faire un trek. C’est donc avec le cœur gros que je quitte ma petite famille. Je laisse quelques affaires à la maison que je récupèrerai lorsque je repasserai par ici. Je prends le bus à 7h20 pour aller chercher le train et me rendre à la capitale. Là, je réserve une place pour Hatton, en 1ère classe (LKR 580), qui partira à 10h00. Le wagon se trouve en queue de train car la paroi arrière est une baie vitrée. Il y a 44 places, toutes dirigées en sens inverse de la marche afin de voir le paysage par cette baie vitrée. J’ai l’impression de regarder un écran de cinéma. Il nous faudra 6 heures pour arriver à destination en regardant les rizières en espalier dans les montagnes. A Hatton, je prendrai un car pour Maskeliya (à 20 km) pour enfin prendre un minibus pour Del House (à 20 km) qui ne partira que lorsqu’il sera archi bourré… J’arriverai à ma guest-house « Punsisi Rest » à 19h00. De ma chambre je vois « le Pic d’Adam » et les paysages de cette région ne sont que des plantations de thé. C’est vraiment merveilleux. Je pense que je vais me régaler dans cette partie du Sri Lanka. Un poulet/frites et dodo !!

 

 

Mardi 23 août 2005

Adam’s Peak

Ballade au milieu des théiers et partie de cricket

 

Je me lève tard (10h30). J’en avais besoin… et descends prendre mon petit déjeuner dans la salle de restaurant. Puis je me prépare tranquillement et pars en balade à 12h00 dans le village le long de la rivière. Là, je rencontre Muthuraman qui me propose ses services pour grimper, cette nuit, sur la montagne « Adam’s Peak ». Il demeure dans une guest-house très modique telle que je les aime. Celle-ci est fermée, en ce moment, comme toutes les échoppes du village que l’on croirait endormi. En effet, ce hameau ne vit qu’entre décembre et mai pour le pèlerinage que Bouddhistes, Musulmans et Hindouistes font en montant au sommet de la montagne par le chemin illuminé de bougies, la nuit. Je lui demande de m’héberger pour aujourd’hui, il accepte, et je négocie le prix à 800 LKR pour la chambre, le dîner et le guide (c’est la première fois qu’un touriste vient dans sa guest-house). Je retourne à la guest-house « Punsisi Rest », qui ressemble plus à un hôtel, paye ma note (1300 LKR) et mets mon sac sur mon dos pour le déposer dans ma nouvelle chambre (WC chez le voisin et douche dans la rivière). Je passerai l’après-midi avec Mathuraman à me promener entre les plans de théiers et à jouer au cricket avec les jeunes du village. Je fais quelques emplettes pour le trek de cette nuit et partagerai un repas (curry au légumes/riz) avec la famille de Mathuraman. On se couchera tôt car le lever est prévu à 2h00…


 

 

Mercredi 24 août 2005

Adam’s Peak

Trek nocturne sur le Pic d'Adam

Nous n’avons pas entendu le réveil. Il est 5h00, nous sommes un p’tit peu en retard. Nous sautons tous dans nos pantalons ; nous serons trois, à grimper au sommet de la montagne, avec un ami de Muthuraman qui s’appelle Manogaran. Nous mettrons 1 heure 55 mn pour atteindre le «Pic d’Adam » à 2223 mètres d’altitude (en moyenne il faut 2 heures ½ à 3 heures ½). A 6h00 nous ferons une halte pour voir le soleil se lever (que c’est beau !...). Le panorama est d’une beauté époustouflante. Je ne regrette pas mes efforts. Je boirai un thé chaud, qui me réchauffe le corps car il fait frisquet, offert par les deux hommes qui gardent le temple au sommet, avec qui je partagerai mon pain, beurre, confiture. Nous rebrousserons chemin pour être au village à 10h00 (1070 mètres d’altitude). Nous sommes un peu fatigués, nous nous reposerons chez Manogaran qui m’offre l’hospitalité pour la nuit prochaine. Nous passerons l’après-midi à jouer aux cartes (UNO) et au cricket. La sœur de Manogaran me prépare un délicieux repas. Tout le village passe à la maison pour se faire prendre en photo, puis nous regardons le résultat en diaporama sur la télévision avec les commentaires de chacun (c’est très rigolo !...). Je remercie tout le monde pour leur accueil chaleureux et vais me coucher.

 

 

 

Jeudi 25 août 2005

d'Adam’s Peak à Badulla

des paysages époustouflants à travers les portes du wagons à bagages

Je me lève à 6h30, prends un thé que Manogaran m’a préparé, lui laisse quelques Roupees pour le dîner de sa sœur et l’hébergement, dis au revoir et grand merci à mes amis puis mets mon sac sur mon dos pour aller chercher un bus dans le centre du village afin de me rendre à Hatton pour prendre un train, prévu à 11h00, en direction de Badulla (plus à l’Est). En passant devant l’épicerie j’achète des gâteaux frais et des bananes pour mon petit déjeuner Je m’arrête devant le poste de police, il est 7h15, et j'attends le car qui est prévu pour 7h30. A 7h40, toujours pas de bus en vue. Je décide d’aller vers la sortie de village (ici c’est un cul-de-sac) et passe devant « Punsisi Rest », ma première guest-house, où un taxi patiente. Le chauffeur, en me voyant, a des étincelles dans les yeux !... Un touriste !... il me dit que le car est bien passé à 7h30 mais qu’il a fait demi tour ici en pensant qu’il n’y aurait personne plus loin puisque le village ne vit pas en ce moment. Il me propose donc ses services pour LKR 1200 (une fortune…). En sachant que le car ne coûte que LKR 36, pour le même trajet, je lui réponds que c’est un peu cher et que ce n’est pas mon budget. Il me rit au nez, en me disant que puisque je suis un étranger, j’ai donc assez d’argent pour le payer et si je ne veux pas monter dans sa voiture, je n’ai qu’à marcher pendant 20 km pour aller chercher un bus à Maskeliya qui m’amènera à Hatton. J’ai beau lui dire qu’il y a plusieurs sortes de voyageurs : certains qui aiment des voyages organisés, d’autres qui préfèrent louer une voiture pour être indépendants, certains qui ne se déplacent qu’en taxi et d'autres, comme moi, qui ne prennent que les transports publics afin de mieux s’intégrer dans la vie du pays qu’ils visitent. Il ne veut rien entendre et me prend pour un « con ». Je lui fais un sourire narquois, tourne les talons, et continue mon chemin à pied sachant, que normalement, il y a un autre bus de prévu pour 8h15. Je suis un peu énervé par le comportement de cet individu qui prend les touristes pour des $... C’est la première fois, au Sri Lanka, que je rencontre une personne avec ce mauvais état d’esprit. Je fais 500 mètres, m’arrête dans une autre guest-house, commande un thé. A peine 5 mn après je vois le bus qui monte dans le village. Il sera de retour 5 mn plus tard pour descendre vers Hatton (40 km). Le thé me sera même offert car je n’ai qu’un billet de LKR 500 alors que cela ne coûte que LKR 20 et que la monnaie, dans ce pays, ne court pas les rues (merci à « The River View Wathsala Inn » et à Nimal, son manager). J’arriverai à Hatton à 10h00, déposerai mon bagage dans le bureau du Chef de gare et partirai en ville pour changer de l’argent car le train est en retard et prévu à 11h30. J’en profiterai pour acheter quelques trucs à grignoter car le trajet devrait durer 5 heures. Le Chef de gare ne sachant pas s’il reste de la place en 1ere classe (LKR 600) dans le train qui arrive de Colombo, me confiera au contrôleur qui m’installe dans le fourgon à bagages en me précisant que j’aurai un siège lorsqu’une place se libèrera. Deux heures plus tard je suis toujours à la même place. Le contrôleur me demande d’aller acheter une place de seconde classe à la prochaine gare. Je paierai mon billet LKR 68. De toute façon, je préfère le fourgon à bagages, au wagon de « luxe », car de chaque cotés du fourgon il y a des portes coulissantes par lesquelles je peux voir les montagnes avec les plans de thé verdoyants agrémentés du rouge et du jaune des fleurs de l’arbre à tulipes et de l’acacias. Le train roulera, même, sur une crête : Des paysages époustouflants !!! Je n’ai plus de mot pour exprimer ce que je vois…
J’arriverai à Badulla à 17h15, prendrai un triporteur pour aller à « Dunhinda Sisila Lodge » (8 km) où je m’installe dans une chambre au 1er étage d’une maison donnant sur le torrent. Cette maison a été construite autour d’un arbre qui n’a pas été coupé. C’est la maison qui est découpée autour de l’arbre. De ce fait, on grimpe un escalier fait autour du tronc et dans ma chambre un trou est fait dans le plancher et dans le toit pour laisser passer l’arbre et ses branches (très fun !!...). Je prends une douche et m’installe sur la terrasse pour boire une bière en regardant un couple de singes, à tête rouge, dîner dans l’arbre de l’autre coté de la rivière. J’en ferai de même et au lit à 22h00.

 

 

 

Vendredi 26 août 2005

Badulla

Ballade au pied de la chute de Dunhinda

Je ne sais pas pourquoi, mais l’employé de l’hôtel vient me réveiller à 8h00. Je dormais bien, moi !!... Du coup je me lève et vais prendre un bon petit déjeuner servi sur la terrasse. Je lève le nez de mon assiette et vois un animal brun et blanc dans l’arbre qui me fait face. C’est un gentil lémurien (Eh, oui !... Il n’y en a pas qu’à Madagascar !...). La journée s’annonce encore bien !!... Je me prépare tranquillement, fais mon planning pour les trois à quatre jours à venir et pars, à pied, faire une balade vers la plus grande chute d’eau (60m) du Sri Lanka : « Dunhinda » qui se trouve dans la montagne à 4 km d’ici. Je n'ai pas fait pas 500 mètres qu’un triporteur s’arrête à ma hauteur. C’est mon three-wheeler d’hier qui me dit de m’installer à coté de son client, heureux de m’emmener gratuitement jusqu’à l’entrée des chutes (merci Monsieur !!...). J’irai au pied de la cascade en marchant 1 km. Je resterai sur le site pendant 2 heures en faisant un pique nique (gâteau de tamarin, avocat, bananes) en compagnie de quelques singes à têtes pourpres. Etant le seul touriste, quelques sri lankais m’offrent des fruits de la passion, du riz… (Adorables ces gens là !...). Puis je partirai en bus à Badulla (5 km) pour visiter un temple et chercherai un cybercafé où je resterai 3 heures !... Je rentrerai au bercail en three-wheeler, prendrai une bière avec le propriétaire de l’hôtel en parlant politique, mangerai un poisson au curry et dodo.


 

 

Samedi 27 août 2005

de Dunhinda à Ella

les chutes de Rawana Ella Falls et little Adam Peak

 

Je me lève à 7h30 pour prendre ma salade de fruits (que j’ai achetés hier soir en rentrant), un thé et des toasts beurre/confiture. Je boucle mon sac, paye ma note et prends un bus, devant la guest-house, pour Badulla. Il est 9h30, je voyagerai sur le marche pied jusqu’à la ville où je monte dans un deuxième car en direction d’Ella (20 km plus loin). Le bus part à 10h15 et arrive à destination trois quart d’heure plus tard, en ayant traversé la montagne et ses rizières. Je m’installe dans la guest-house « Rainbow Inn », tenue par une gentille famille. Je mets mes chaussures de marche et pars à 12h00, en bus, pour voir 6 km plus bas une autre chutte d’eau : « Rawana Ella Falls ». Je pique niquerai sur place au son de l’eau qui claque sur les rochers. A 13h30, je reprends un car pour faire le chemin inverse et m’arrête, 1 km avant d’arriver à Ella, pour aller voir un temple qui se trouve un peu plus haut dans la montagne. La balade est sympa mais les portes du temple sont fermées (tant pis !...). Je rebrousse chemin, sous la pluie (1ere fois au Sri Lanka !...) et arrive sur la route où une camionnette s’arrête, en me voyant trempé, et m’emmène jusqu’à ma guest-house (merci chauffeur). Il est 15h00, la pluie s’arrête, je repars pour grimper sur le « Little Adam’s Peak ». J’arriverai au sommet, 1 heure plus tard, après avoir traversé une plantation de thé. La vue est superbe et le soleil est revenu. Pendant que je contemple le panorama, un touriste arrive. Je reconnais ce gars. C’est Ben, l’anglais, que j’avais rencontré au festival de Kandy le 18. Nous sommes contents de nous revoir. Il est là depuis 2 jours et repart, demain, pour une autre destination. Je reviens dans la maison d’hôte à 19h00 et prendrai mon dîner « curry mixte » qui met servi à 19h30 (Hum ! que c’est bon…). J’ai oublié de vous dire : ici on mange avec les mains (comme en Ethiopie) et on conduit à gauche (il va falloir que je me réhabitue, à la conduite à droite, lorsque je serai dans un autre pays car c’est le quatrième et, maintenant lorsque je traverse la route, j’ai le réflexe de tourner la tête à droite…). Après ce succulent repas, je me mets à travailler sur mon « carnet de bord » car il y a un ordinateur dans la maison !... Je taperai mon texte pendant ½ heure, pour rattraper un peu mon retard, car ils se couchent à 21h00. Bonne nuit !

 

 

 

 

Dimanche 28 août 2005

Ella

Ballade sur Ella Rock

Debout à 8h30, un petit déjeuner m’attend patiemment dans la salle à manger. Ensuite, je fais quelques courses pour mon pique nique de ce midi et m’en vais à 10h00 pour grimper sur « Ella Rock ». Le début du parcours se trouve sur la voie de chemin de fer pendant 3 km. Un train passe (pourtant il n’y en a pas souvent…), je m’écarte pour ne pas me faire écraser (il ne roule qu’entre 10 et 15 km/h car nous sommes en montagne) et continue mon chemin. A l’indicateur 164 km ¼ il faut que je prenne un chemin sur la gauche. Je rencontre une jeune femme, avant cette indication, qui marche sur les rails dans le même sens que moi. Arrivé chez elle, une maisonnette le long du chemin de fer, elle me dit de la suivre et m’accompagne dans un sentier qui monte sur le pic. A la moitié du chemin, je la remercie et lui dis de retourner chez elle pour s’occuper de ses enfants et préparer leur déjeuner. J’arriverai au sommet à 11h30 et admirerai, pendant 1 heure ½, ces paysages somptueux en écoutant chanter du jazz Biorn Byork sur mon MP3 et en prenant mon déjeuner. Je redescendrai par le chemin des écoliers, en pleine foret, et arriverai sur les rails à 15h00. En passant devant la maison, de la jeune femme de ce matin, je m’arrête pour offrir, à ses deux enfants, les gâteaux que j’ai achetés ce matin et que je n’ai pas mangés, afin de la remercier pour sa gentillesse. Elle m’offrira une tasse de thé. J’arriverai dans ma chambrette à 16h00 et taperai mon histoire sur le PC pendant 2h40 qui correspondent à 3 jours de récit sur 8 pages (j’ai encore pas mal de pages à retranscrire…). A 19h00 je mangerai des fruits de l’arbre à pain (bouillis à la noix de coco, au curry) que j’ai acheté en rentrant (j’adore ça !) et que la propriétaire m’a cuisinés avec des morceaux de poulet et, encore, du riz (je pense que ce sera le légume que j’aurai le plus mangé pendant mon tour du monde !... Et c’est peut être pour ça que je n’ai pas encore été malade depuis mon départ de France…) Je me couche tôt car demain levé à 5h45, j’ai un train à 6h52 pour aller voir « La fin du monde » (un des plus beaux paysage du Sri Lanka, fit-on !...) et revenir le soir, ici, à Ella.

Je vous le dis : J’ai une CHANCE inouïe de pouvoir faire ce voyage AU TOUR DU MONDE.
Merci la vie !...


 

 

Lundi 29 août 2005

Ella

En route pour la fin du Monde

Le réveil sonne à 5h45, à 6h00 j’achète des bananes, des rottys (sortes de pancakes triangulaires pimentés, fourrés avec des légumes, des oeufs et de la viande) et de l’eau pour pique-niquer sur le plateau « Horton Plains » à 2000 mètres d’altitude. Pour m’y rendre je prends le train et arriverai à Ohiya, à 9h00, qui se trouve à 20 km plus à l’Ouest (2 heures de voyage). Là, je monte dans un three-wheeler pour me diriger vers le parc national. Je mettrai 30 mn pour faire les 10 km et paierai LKR 1000 la course (aller/retour) comprenant, aussi, l’attente sur place. A 10h00 je commence ma balade (on m’annonce 3 heures de randonnée pour une boucle de 9,5 km). Je viens ici pour voir le site appelee « World’s End » (La Fin du Monde), un précipice de 880 mètres de profondeur. J’y arriverai après une heure de marche. Je suis un peu déçu : je m’attendais à un paysage vertigineux. C’est beau, mais ce que j’ai vu les jours précédents m’a beaucoup plus marqué. Je continue mon chemin et arrive à une belle petite cascade. Je croiserai beaucoup de sri lankais qui font cette promenade en famille. Je bouclerai cette rando en 2 heures (soit je marche vite, soit les autres sont lents...). J’ai payé l’entrée du parc LKR 1580 (13 euros), un prix exorbitant, pour le pays, qui ne se justifie que par l’entretien et la préservation de la nature (enfin, je l’espère !...). Ici il y a des léopards (heureusement, je n’en ai pas croisé), j’ai vu une sorte de très gros écureuil et, au loin, entendu le cri rauque d’un gros singe « purple faced langur » qui faisait bouger le feuillage d’un arbre. Après mon pique nique, je reprends mon triporteur et redescends à la gare à 13h00. J’avais prévu de reprendre le train de 16h55 mais, du coup, prendrai celui de 13h30 qui sera en retard d’une heure. J’arriverai à Ella à 16h15 et en profiterai pour travailler sur l’ordinateur et avancer de 8 jours sur la frappe du texte de mon carnet de bord. Un bon repas, sans riz, m’est servi, puis un gros dodo.


 

 

Mardi 30 août 2005

De Ella à Tissamaharama

visite du parc national de Yala West et cérémonie Hindouiste

Je me réveille à 8h00, prends mon petit déjeuner, ferme mon sac à dos et monte dans un car à 9h45 pour me diriger vers le Sud, à Tissamaharama. J’y arriverai en 4 heures, après un changement de bus à la moitie du chemin (seulement ¼ d’heure d’attente...), pour faire les 60 km. Toutes les routes sont goudronnées au Sri Lanka, mais les bus s’arrêtent tous les 2 kilomètres (quelques fois tous les 500 mètres) lorsque quelqu’un fait signe au chauffeur. Je voulais m’installer dans la guest-house « traveller’s home » mais celle-ci est complète. Le gérant m’emmène chez sa soeur Chandrika qui tient la « Regina Holiday Home ». Elle m’accueille avec un jus de fruit de « dilloul ». Première fois que je goutte ce fruit à la chair marron, un peu acide, contenu dans une coque dure, toute ronde et blanche. Un ami de la famille me propose de faire un safari dans le parc national de Yala West (Ruhuna) puis d’aller à Kataragama, 15 km plus loin, afin d’assister à la cérémonie des offrandes dans un temples hindou (LKR 4500 = 36 euros, dont 16 de droit d’entrée pour le parc). Nous partons avec sa jepp à 16h00. Le safari sera intéressant, bien que nous n’ayons pas trouvé les éléphants, mais j’ai vu des mangoustes, des singes « langur à face noir » et plusieurs couples de paons (je ne savais pas qu’un paon pouvait voler !... je n’en avais vu que dans des zoos ou parcs et, l’idiot que je suis, ne pouvait pas imaginer qu’ils étaient, avant tout, des animaux sauvages...). J’ai pris ces trois espèces d’animaux en photo car les autres je les ai déjà vus par ailleurs (je fais un peu le blasé...) : antilopes, phacochères, crocodiles, buffles d’eau sauvages... Dans ce parc il y a plusieurs temples dont un se trouve en haut d’une colline qui domine la jungle. Bien entendu, il a fallu que j’y grimpe même si la pluie de l’orage me tombe sur la tête. Ce qui donne une athmosphere particulière comme l’Asie, seule, sait la créer par temps pluvieux. A 19h30 nous allons à Kataragama où je rentre dans un grand parc grillage où se trouvent une mosquée, des temples Bouddhistes et Hindouistes. J’assiste à la cérémonie Hindouiste pendant une heure. Je ne vois pas le temps passer, c’est très intéressant et enrichissant. Il y a des petites cloches qui pendent du plafond avec une cordelette que les gens font sonner, dans un vacarme ahurissant, pendant au mois 5 mn au son du tambour (cela se répètera plusieurs fois). A la fin de la cérémonie, les gens présentent leurs offrandes (je vois passer, devant moi, d’énormes corbeilles de fruits multicolores, Hum !...) et prennent le chemin de la sortie du culte où on leur offre une poignée de nourriture (viande hachée aux légumes). Je suis content de ma fin d’après-midi et rentre à la guest-house à 21h00 où Chandrika m’a prépare un curry de calamars (la mer n’est qu’à 20 km) que le gentil « boy » de la maison, Monti, me servira. Je discute avec la maisonnée puis vais me coucher à 23h00.


 

 

 

Mercredi 31 août 2005

Tissamaharama

Et encore un petit culte avant d'aller à la plage !

Je prends un petit déjeuner, complet, avec du thé (je ne sais pas quand je reboiserai du café...) puis me rends au bord de la route pour choper un bus afin de retourner voir les temples, de jour, à Kataragama. Je n’attends pas 5 mn que Jayantha, le propriétaire de la jepp, me prend à son bord et m’emmène à destination, puis me donne RDV demain matin entre 10h00 et 11h00 pour aller voir les lacs des alentours (gratuitement !...) et m’invite à déjeuner pour le lendemain midi. Je resterai 1 heure ½ sur le lieu des temples où j’assiste, encore, à la cérémonie Hindouiste de 11h00. On m’offrira, même, de la nourriture dans une feuille de bananier à la fin du culte. Je grignoterai quelques choses dans une gargote et prendrai un bus en direction de la mer à Kerinda (15 km). J’y arriverai à 14h30 et marcherai le long de la plage, m’allongerai sur un rocher plat pour me faire dorer la pilule et prendrai un bain dans une petite anse où l’océan est plus calme et l’eau à 30 degrés... En repartant, vers le centre du village pour reprendre un bus et me retrouver dans mes pénates, je rencontre deux familles de paons se baladant le long de la plage... J’aurai le temps de bavarder avec quelques personnes du village en attendant mon car (pendant 1 heure !...). Ils me racontent la catastrophe du Tsunami qu’ils ont vécue il y a 8 mois. L’eau est montée d’environs 2 mètres 20 et s’est avancée jusqu’à 1 km ½ dans les terres, détruisant une soixantaine de maison et tuant 190 personnes... (Quel malheur !...). Ils reconstruisent les maisons, petit à petit, et ont toujours le sourire aux lèvres !!...
Je reviendrai à la guest-house à 19h30 où m’attend mon poulet/frites. Je passerai une petite soirée tranquille à discuter avec la famille et en buvant un jus de fruit de « dilloul ». J’irai me coucher sous ma moustiquaire car, ici, les moustiques attaquent en masse...

 

 

 

Jeudi 1er septembre 2005

Tissamaharama

où Pascal se transforme en séducteur impénitent

 

Je me suis gratté toute la nuit, j’ai une vingtaine de piqûres de moustiques qui ne m’ont pas raté avant de me coucher… Je me lève à 8h30 et mange des rottys sucrés que Chandrika m’a préparés avec amour et quand je dis « amour » ce n’est pas de la blague… Elle s’est amourachée à fond et voudrait se marier avec moi !... Elle a 42 ans et n’a jamais trouvé l’homme de sa vie. Le problème c’est que je ne craque pas du tout pour elle (encore une qui sera malheureuse !...). Hier, c’était une femme mariée qui me faisait des avances dans le bus en me faisant du pied et insistait pour que je vienne, chez elle, déjeuner (je ne sais pas ce qu’elles ont toutes, peut-être que c’est à cause de la chaleur !...). Je ne ferai rien de la matinée car j’ai attendu Jayantha qui n’est venu me chercher qu’à 12h30. Je monte dans sa jeep, nous passons au marché faire quelques courses qu’il apporte à sa Kandy, sa femme, pour qu’elle prépare le déjeuner. Nous ne commencerons à manger le curry de poulet qu’à 15h00. Ils habitent une petite maison avec leurs deux fils près d’une rivière. Lorsqu’il y a de la pluie le niveau du cours d’eau augmente et les crocodiles abondent pour se diriger vers le lac tout proche. Tout ça, pour vous dire qu’un jour la sœur de Kandy faisait prendre le bain de son enfant dans la rivière (c’est la salle de bain) où le chien de la maison jouait sur la berge. Un crocodile, passant par là, a voulu avaler le chien qui ne s’est pas laissé attraper et pour se venger le croco s’en est pris à la femme en lui croquant le dos. Toutes les personnes autour d’elle ont fait fuir l’animal. Elle s’en est tirée avec un mois d’hospitalisation et une bonne cicatrice dans le dos.
Après ce bon repas (merci Kandy), Jayantha me fait visiter les lacs des alentousr où nous voyons pas mal de sortes d’oiseaux et des centaines de grosses chauves-souris poilues qui pendent, la tête en bas, des branches d’arbres. Un de ces vampires gît sur des fils électriques où il s’est suicidé… Je rentre à ma guest-house à 17h30, après avoir acheté une glace au chocolat que j’offre à Chandrika pour la consoler… Je prends la photo de famille, avant mon départ prévu demain matin, afin d'immortaliser ce petit monde. (Chandrika et Monti). On me servira un curry de crevettes pour le dîner puis Monti m’invitera à boire un thé dans sa maison, fier de recevoir un étranger chez lui… Puis je rentrerai dans mes pénates pour y passer une dernière nuit en rêvant des biches qui sont venues nous rendre visite dans le jardin au coucher du soleil…


 

 

Vendredi 02 septembre 2005

de Tissamaharama à Mirissa

après le passage du tsunami

Je me réveille tout doucettement à 8h30 et, après le petit déjeuner, ferme mon sac à dos, dis au revoir à Chandrika et Monti et attends un bus au bord de la route qui arrivera à 10h30 pour aller dans le Sud/Ouest à Mirissa, en bord de mer. Les paysages que je croise sont nettement moins jolis que dans l’intérieur du pays. De plus, je me sens tout petit par rapport aux sri lankais qui vivent le long de la cote et qui ont vécu la catastrophe du 25 décembre 2004. J’en vois les conséquences pendant le parcours. J’ai traversé le village de Hambantota dont toute une partie a été balayée par le tsunami. On devine le chemin de l’eau dont la force à tout détruit sur son passage et tout emporté dans les terres où il reste les débris des maisons (je suis très mal à l’aise à ce moment là !...). Je n’ai qu’une requête à faire : Venez nombreux visiter ce fabuleux pays, facile à parcourir, car ils ont besoin de votre argent pour se reconstruire !!! (Cette année 2005 aura été une catastrophe, du point de vue touristique, car les étrangers ont eu peur de venir… C’est dommage car le tsunami était exceptionnel !!...). J’arriverai à 14h00 à Mirissa, après être passé à Weligama qui se trouve 4 km plus loin, car le chauffeur du bus ne s’est pas arrêté où je lui avais demandé. Je ne m’étais pas aperçu que l’on était passé à Mirissa car, ici, il n’y a pas beaucoup de panneaux indicateurs !... Je m’installe à la guest-house « Sun Shine Beach Inn » (LKR 500 la nuit) qui donne sur l’Océan Indien où je pique, une demi heure plus tard, une tête dans les rouleaux des vagues à 28 degrés… Je me fais sécher à l’ombre des cocotiers en lisant, pour la première fois, mon bouquin « La quarantaine » que j’ai ramené de France. Ensuite, je ferai une petite balade sur la plage, histoire de voir où je me trouve, prendrai une douche pour me déssaler et un apéritif bière/cacahuètes avant de manger un poisson grillé (thon au riz). Je m’endormirai au son des vagues…


 

 

 

Samedi 03 septembre 2005

Mirissa

Une association à connaître : Mirissa for life

Le grondement de l’océan m’a bercé jusqu’à 8h00 ce matin. Après mon petit déjeuner, avec salade de fruits, je plonge, la tête la première, dans une eau à 29 degrés qui vient jusqu’au pied du jardin. La plage n’existe pratiquement plus car ce sont les grandes marées. Une bonne douche pour me déssaler et me voilà parti du coté Est de la plage, partie que je ne connais pas. Je marcherai durant 3 heures ½ (aller/retour) sous les cocotiers et rencontrerai Tanil, un pêcheur de corail mort (pour en faire du mortier), avec qui je discuterai une bonne ½ heure (malgré le peu d’anglais qu’il connait). Il se prend d’amitié pour moi et voudrait que je vienne chez lui pour dormir et partager le dîner avec sa famille. Encore un sri lankais qui a le cœur sur la main. Cette fois-ci je refuse l’invitation car il m’offre plus que ce qu’il peut donner et je ne veux pas abuser de son hospitalité… Il sera déçu lorsque je le quitterai. Je visiterai deux petits temples qui dominent la plage. Dans l’un d’eux, un jeune moine bouddhiste me guidera et m’expliquera les rudiments de sa religion. Lorsque je rentre dans ma chambre une pluie tropicale s’abat sur Mirissa. J’en profite pour aller au cybercafé d’en face pour lire mes messages. Cela fait 8 jours que je ne suis pas allé sur Internet. Je mettrai 2h45 à répondre aux 30 mails que vous m’avez envoyés + les messages d’Annick et Katie que j’ai en direct… La pluie ayant cessé, je fais un saut dans l’océan (30 degrés) pour me rafraîchir un peu (air : 40 degrés) et me fais sécher sous un cocotier… Je reviendrai sur le PC pour avancer sur la frappe de mon carnet de bord (2 heures). En rentrant à la guest-house je rencontre Emilia, une française, dont toutes les personnes du village que j’ai croisées m’ont parlé, depuis hier. Cette femme a créé une association pour venir en aide aux villageois de Mirissa suite au tsunami qui a fait beaucoup de dégâts, ici aussi, dont j’ai eu un aperçu pendant mes promenades sur la plage. Elle était présente le jour de la catastrophe et a vécu des moments très pénibles. Je partagerai le dîner avec elle et deux adhérents bénévoles qui sont arrivés jeudi dernier, pour 2 mois. Elle nous racontera son histoire…
L’association « Mirissa for life » créée à Grenoble en janvier 2005 a récolté des fonds et se charge de les distribuer à Mirissa au Sri Lanka. Des bateaux ont été achetés et donnés aux pêcheurs qui les avaient perdus. Des maisons sont réparées ou reconstruites par des bénévoles français (10 à 15 personnes) aidés par les villageois, en contrepartie des dons qu’ils ont reçus de l’association. Des comités sont formés pour savoir quelles familles sont à aider en priorité (avec le Chef du village, du temple et divers villageois). Des micro-crédits (remboursables en partie) sont distribués… Voici, je pense, une association concrète qui redonne l’argent, qu’on lui a confié, à qui de droit. Si vous voulez faire des dons, et ils en ont besoin, écrivez à Emilia MARTY (présidente de l’association) pour en savoir plus :

« Mirissa for life »
Mirissa
SRI LANKA

E-mail : emilia_mirissaforlife@yahoo.fr
Site Internet : www.mirissa-for-life.org

 

À méditer !...


 

 

Dimanche 04 septembre 2005

de Mirissa à Anawatuna

Visite de la ville fortifiée de Galle

La première chose que je fais, ce matin, c’est un chèque de 100 Euros que je donne à Emilia, en partageant un café horrible (c’est pour ça que je prends du thé tous les matins…), pour son association. Elle doit me tenir au courant afin que je sache à quoi a servi mon argent… Je me prépare, tout guilleret, content d’avoir fait cette action, prends mes affaires et quitte la guest-house pour aller à Anawatuna, 20 km au Nord, le long de la côte. Je voyagerai, par bus, en compagnie de Sally, une anglaise, qui était dans la chambre à coté de la mienne. Nous sympathisons et nous installons dans la même guest-house « Amma’s » après avoir cherché la chambre d’hôtes « Sun Beach » qui a disparu avec le tsunami… Rasée !...
Depuis ce matin il pleut, c’est le début de la petite mousson… Nous décidons d’aller visiter la ville de Galle (6 km) et ses remparts. Il est 12h30, nous prenons un three-wheeler pour nous y rendre. La pluie cesse quand nous arrivons et passerons l’après-midi à nous balader tout autour de la vieille ville fortifiée (avec le temps on se croirait à Saint Malo), grignoter some thing and drink, et voir le musée de la cité. Sally a déjà parcourue le monde entier en faisant deux voyages au long cours, d’une année chacun, et est très intéressante à écouter. Elle adore voyager. Elle n’est au Sri Lanka que pour 10 jours de vacances qui se terminent mercredi… Il vient de lui arriver une sale histoire, il y a trois jours, alors qu’elle était dans sa chambre de l’hôtel du parc national de Yala West (établissement classe et cher…). Un homme a forcé sa porte, la nuit, et l’a agressée !!!...Heureusement, il y a plus de peur que de mal !!... Je suis désolé pour elle et la console comme je peux. Nous rentrerons dans nos chambres à 18h00, prendrons l’apéro et dînerons ensemble au bord de l’océan en regardant la pluie qui a recommencé. Avant de me coucher, je téléphone à Sarath et Delukxy pour leur dire que je reviens, demain, à Colombo et que je dormirai chez eux à Kepungoda avant de repartir pour une petite semaine (la dernière) vers le Centre/Nord. Puis je me retrouve dans un tuk-tuk à boire du Arrak/Coca avec des sri lankais.

 

 

 

Lundi 05 septembre 2005

de Mirissa à Kepungoda

(Bon anniversaire Anaïs !!! et bienvenue au Club des 40 !!!...)

À 8h00, je prends un bon petit déjeuner les pieds dans l’eau !... Puis un bon bain dans une eau de mer chaude, sous le soleil !... Sally me rejoindra, après une nuit encore agitée (je pense qu’il lui faudra un bon moment pour oublier et se retrouver…), et nous passerons la matinée sur la plage à nous faire bronzer. J’en profite maintenant car c’est mon dernier jour de bord de mer. À midi, je quitte Sally avec qui j’ai passé deux jours formidables qui lui ont redonné le moral. Je prends un three-wheeler pour aller chercher le train à Galle et me rendre à la capitale. Il n’y a qu’un seul train qui part pour Colombo vers 16h00. Les cheminots font grève… Je décide de prendre un car qui partira à 13h00. La route, comme la voie de chemin de fer, longe la côte touchée par le tsunami jusqu’à Moratuwa, 20 km avant d’arriver à Colombo. Quel désastre !... Je n’ai vu que la côte Sud, Sud/Ouest ; je n’ose pas imaginer la côte Est qui a été touchée de plein fouet !!... J’arriverai dans la capitale à 16h00 où je prendrai un autre bus (puisque les trains ne fonctionnent pas) en direction de Ja Ela. Je sympathise avec Amith, un sri lankais, cuisinier dans un hôtel de luxe qui ne travaille pas en ce moment et qui me propose de me servir de guide, gracieusement, pour visiter le Centre/Nord où je veux me rendre demain. Pourquoi pas ?... Je prends son numéro de portable et le rappellerai, peut-être, demain. Je le quitte à la jonction de la route pour Kepungoda où je monte dans le bus N* 273 qui me conduit chez Delukxy et Sarath que je retrouve avec grand plaisir à 18h00. Les retrouvailles sont très chaleureuses… Ils ont un hollandais qui occupe « ma » chambre. Il est là pour quinze jours afin de travailler avec le patron de Sarath. Je m’installe dans l’une de leurs chambres avec Sarath comme compagnon délaissant sa femme qui dormira dans la même chambre que sa mère et sa fille (les filles avec les filles, les gars avec les gars). La douche commune se fait dans la cour à ciel ouvert. Avant de dîner, je vais à la pêche au jeté de filet avec Sarath dans le lagon. Nous dînerons tous ensemble, après le hollandais (spécial le mec…) et irons nous coucher.

 

 

 

 

Mardi 06 septembre 2005

de Kepungoda à Kurunegara

en route pour le Centre/Nord

Ce matin, j’ai droit à un avocat au sucre avec mon petit déjeuner car Delukxy sait que j’aime ça… Je récupère mes affaires sèches que Delukxy a nettoyé, hier soir, avec sa machine à laver (c’est une mère pour moi !...). Dans la matinée, je téléphone à Amith pour savoir s’il veut venir visiter le Centre/Nord avec moi. Je tombe sur sa sœur qui me dit qu’il n’est pas rentré de chez son copain mais qu’il sera là en fin d’après-midi. Tant pis, je pars sans lui… A 11h00 Neil, accompagné de Suresh et Thilkshi qui vont acheter leur nouvelle voiture, viennent chercher Delukxy (Sarath travaille) pour aller à Negombo. Je partirai avec eux et prendrai un bus à Negombo pour Dambulla (150 km), via Kurunegara. Il me faudra 4 heures pour atteindre ma nouvelle guest-house « Oasis Tourist Wel Fare Center ». Ma chambre ressemble à une cellule, le toit en tôle ondulée bouge avec le vent (si ça continue il n’y aura plus de toit… du moment qu’il ne pleut pas, ça ne me dérange pas !...), que je paye seulement LKR 300. J’irai visiter le « Golden Temple » qui se trouve juste en face, irai jusqu’au centre ville pour prendre une bière avec les locaux et en revenant m’arrêterai dîner dans un bouiboui où je mange un morceau de poulet avec du riz frit (LKR 80). Je rentre me coucher sous ma moustiquaire à 22h00 et mets mes boules quiès car je suis sur qu’il va y avoir du bruit toute la nuit…


 

 

Mercredi 07 septembre 2005

de Kurunegara à Sigiriya

sur la trace des éléphants sauvages

 

J’ai bien fait de me boucher les oreilles car j’ai entendu quelques bruits bizarres mais j'ai passé une bonne nuit quand même. Je me lève à 7h30, la propriétaire de la guest-house, une petite mamie, m’a préparé mon petit déjeuner dont un œuf bouilli que je commence à éplucher. Il se casse et se répend dans ma main. C’était un œuf à la coque ; Mamie me dit, trop tard, qu’il est bouilli à moitié… Ensuite je prends ma douche dans la salle de bain/wc à ciel ouvert et traverse la route pour aller, sur la colline d’en face, visiter le « Rock Temple » où se trouve une centaine de Bouddhas dans cinq grottes différentes. Le temple a été creusé dans la roche et les plafonds sont entièrement peints. Je resterai 2 heures à méditer devant ces œuvres merveilleuses. En redescendant, je reprends mes affaires, dis au revoir au couple de « petits vieux » et vais chercher un bus pour Sigiriya qui se trouve à 20 km d’ici et où il y a un site fantastique à visiter en haut d’une montagne. Je devais aussi y retrouver la famille Neil, Delukxy, Sarath et les autres qui ont un ami, propriétaire d’un hôtel, et qui devaient s’y rendre demain pour la journée. En arrivant je téléphone à Neil pour savoir s’ils viennent. Il me répondra que non car son ami est absent pour quelques jours. Je m’installe dans une guest-house (Flower Inn), moins chère que l’hôtel en question, et irai me promener dans les jardins du fort qui se trouve en haut de la montagne (celui que j’irai visiter demain matin). Je m’enfonce un peu dans la forêt et vois quelques grosses crottes d’éléphants. N’étant pas très rassuré, je suis seul et sans défense, je rebrousse chemin et demanderai confirmation à des gardiens qui se trouvent là. Ils me répondent que j’ai bien fait de revenir car ce sont bien des éléphants sauvages (et non pas domestiques) qui viennent de temps à autres par ici… Je rentre, à pied, à ma chambre et prendrai une bière, en attendant le repas, avec un couple d’américains qui viennent d’arriver, Yvette et Nick. Nous échangerons nos bonnes impressions (il n’y en a pas de mauvaises…) sur le Sri Lanka pendant le dîner et décidons de grimper, ensemble, sur le « Sirigiya Rock » (ou « Lion »), demain matin.

 

 

jeudi 08 septembre 2005

Sigiriya et Anuradhapura

Visite de Lion Rock et concert de rock sri-lankais

(Ça fait déjà quatre mois que je voyage !!!...)

7h00 le réveil sonne. Je partage un petit déjeuner avec Yvette et Nick et, après une bonne douche, nous partons à l’assaut de la forteresse de Sigiriya qui se trouve à un kilomètre de notre logis. Nous visiterons ce superbe site de 8h00 à 11h30 en passant par les jardins, qui devaient être somptueux au 5ème siècle, puis nous monterons par des escaliers plusieurs niveaux. A l’un des niveaux nous verrons de belles fresques, dont des portraits de femmes, très bien conservés et à un autre étage un mur qui servait de miroir (3 mètres de haut sur 50 mètres de longueur). Ce site est aussi appelé « The Lion Rock » car de chaque cotés du dernier escalier se trouvent deux pattes gigantesques de lion. Les ruines d’un palace se trouvent au sommet de ce rocher de 377 mètres de haut d’où l’on domine toute la région jusqu'à 60 km à la ronde.
« Wonderful, fantastique, somptueux… »
Nous revenons chercher nos sacs à dos à « Flower Inn » et nous décidons de continuer le voyage ensemble, au moins pour visiter la vieille ville de Anuradhapura qui se trouve à 80 km au Nord/Ouest. Je devais me rendre à Polannawura qui est plus à l’Est (ce sera pour plus tard !..). Il nous faudra plus de quatre heures pour arriver à destination, en deux bus, où nous prenons des chambres dans la guest-house « Lake View ». Nous boirons une bière en ville puis dînerons dans un petit restaurant du coin et apprendrons à nous connaître. Yvette à 31 ans et Nick 34 ans ; tous deux sont étudiants en médecine et doivent avoir leur diplôme dans deux ans pour s’installer dans la région de Mexico. En fin de repas, nous discutons avec trois sri lankais de la table d’à coté qui nous invitent à les suivre pour assister à un concert. Nous nous retrouvons dans un stade avec un millier de personnes et resterons jusqu'à minuit à écouter du Pop/Rock Sri Lankais (nous sommes les seuls étrangers). Puis rentrerons nous coucher gentiment…

 

 

 

vendredi 09 septembre 2005

Anuradhapura

Ruines, musées et stupas

Debout là dedans, il est 9h00 !!!
T’as le temps ! T’es en vacances… et pour longtemps !!!...
Un bon p’tit déj, une bonne douche et du temps devant moi. Nous partirons, avec Yvette et Nick, à 11h30 de la guest-house pour aller chercher un three-wheeler en ville afin de visiter la vieille citée d’Anuradhapura. Nous négocierons avec Muthadif, propriétaire d’un triporteur beige, la course à LKR 600 + LKR 150 pour ses services de guide (la location de 3 vélos nous aurait coûtée LKR 600). Nous visiterons des ruines, de 12hh00 à 16h45, des musées et verrons beaucoup de « Dagobas » aussi appelés « Stupas » (monuments bouddhistes composés d’unénorme hémisphère contenant des reliques de Bouddha). Cet après-midi aura été très culturel et enrichissant.
En rentrant en ville, je récupère mes sandales que j’avais données à réparer à un cordonnier sur le trottoir, les semelles commençant à se décoller (je ne sais pas si elles feront le tour du monde !...), ce qui fait la deuxième réparation après Madagascar. Ensuite se sera le rituel de la bière/cacahuetes, puis un curry de bœuf que nous prendrons à notre hôtel. Là, je rencontre Charlie, un français, qui est en vacances pour dix jours et qui rentre à Rueil Malmaison (Et oui !... drôle de coïncidence…) le 16 septembre. De ce fait il pourra ramener un CD de mes photos, que vous n’avez toujours pas vues sur mon site (pour cause !...), concernant la fin de mon parcours en Afrique. Nous finirons, tous, la soirée à jouer au Karom avec les employés et propriétaire du « Lake View » (c’est un jeu qui consiste à faire rentrer des pions dans des trous qui se trouvent aux quatre coins d’un plateau en les faisant glisser, poussés par un autre pion : jeu que je connaissais sur plusieurs îles de l’océan Indien : Réunion, Zanzibar, Indonésie). Dodo à 1h00.

samedi 10 septembre 2005

d'Anuradhapura à Polonnawura

rencontre avec un varan

Je partage le petit déjeuner avec Yvette et Nick. Ce sera le dernier car nous nous quittons ce matin. Eux vont à Kandy puis Ella et Tissamaharama où je suis déjà passé. Je leur file les bons tuyaux que j’ai eus… Pour moi se sera destination Polonnawura, une autre vieille citée. Nous échangerons nos coordonnées et nous nous quittons avec regret car nous avons passé deux jours supers ensemble. Un jour, peut-être, nous reverrons-nous dans nos pays respectifs où nous nous sommes mutuellement invités à venir… Je grimpe dans mon bus à 12h00 et arriverai à Polonnawura à 15h30. Durant le parcours j’ai eu la chance de voir deux éléphants domestiques en plein boulot dans une forêt. Je m’installe dans un bungalow au fond du jardin de « Samudra guest-house » (LKR 400) et farniente sous ma véranda. Il y a quatre chiots qui aboient comme des fous dans ma direction. En fait, ils n’en ont pas après moi mais, après un moment, je me retourne et comprends : il y a, derrière moi, un gros varan qui se balade tranquillement… Bien que pas trop rassuré, je vais chercher mon appareil photos pour immortaliser la bête… Ensuite je me renseignerai sur les horaires de trains pour mon retour sur Colombo dans deux jours, prendrai ma bière/cacahuètes journalière (alcoolo !!...) et dînerai sous une véranda du jardin en passant la soirée en solitaire. Même pas vrai !... Car, après ton repas, un couple d’américains arrive pour dîner. Je discute avec eux mais n’ai pas trop de feeling bien qu’ils fassent un voyage au long cours de 8 mois. Ils arrivent de l’inde qu’ils ont parcourue pendant 2 mois et critiquent beaucoup la culture indienne. Ensuite arrive un autre couple d’hollandais, qui vivent aux USA, pour boire une, deux, trois… bières. Ils sympathisent tout de suite avec l’autre couple (c’est peut-être pour ça que je n’ai pas un bon feeling avec eux aussi). J’irai me coucher à 10h00.
C’est incroyable le nombre d’américains qui visitent le Sri Lanka cette année car, en parlant avec les sri lankais, je sais que c’est la première fois qu’ils sont en si grand nombre. C’est certainement parce qu’ils en ont entendu parler à la télévision, lors du drame du tsunami, que la plupart (pas tous !...) sont venus voir ce tout petit pays qui a failli disparaître et dont ils ne connaissaient pas l’existence auparavant…

 

 

dimanche 11 septembre 2005

Polonnawura

Visite de la ville à bicyclette

Levé à 9h00, bon petit déjeuner, avec la famille mangouste dans le jardin, car je dois faire de l’exercice aujourd’hui. A 10h30 je monte sur ma bicyclette que je loue à la guest-house pour LKR 100 la journée. Toute la journée sera consacrée à la visite de la vieille ville et ses ruines, en commençant par le musée qui est très intéressant et où ils ont reconstitué certaines maquettes d’anciennes constructions, ce qui permet de mieux visualiser, ensuite, les ruines que je découvre au fur et à mesure. Je resterai sur le site 7 heures à me balader entre les vieilles pierres. Journée très culturelle… Je finirai la journée sur la terrasse d’un hôtel qui donne sur le lac afin d’admirer le paysage en buvant un jus de fruits mixtes. Je rentre à ma chambre à 18h00, prends une bonne douche et téléphone à Delukxy et Sarath afin de leur dire que je prendrai un train demain matin pour arriver chez eux en fin d’après-midi, à Kepungoda. Ca sent la fin du séjour au Sri Lanka !... Un bon riz frit/poulet et au lit à 4h00 du matin… car Sukun, un vendeur de souvenirs que j’avais rencontré cet après-midi, vient me chercher à 20h00 avec un de ses amis. Nous montons à trois sur sa moto pour aller acheter de l’arack et du coca que nous boirons toute la nuit autour d’un feu de camp près du lac, où nous referons le monde…

 

lundi 12 septembre 2005

de Polonnawura à Kepungoda

(Bon anniversaire ma petite Chloé !...)

Apres 3 heures de sommeil, seulement, je saute dans mon pantalon, prends un bon petit déjeuner et file à la gare où j’ai un train à 8h30 pour Colombo. J’aurai le temps de dormir dans le train car pour faire 216 km il me faudra 7 heures ½ de trajet… Arrivé à destination, je vais chez mon coiffeur attitré qui me fera une coupe « boule à zéro » et un rasage à la main pour 1 euro (ça rafraîchi !...). Puis je reprends un train pour Ja Ela et un bus pour Kepungoda où j’arriverai à 20h00. La petite famille est contente de me revoir, il y a même Neil et Kandy avec leurs enfants. Ca fait plaisir de revoir tout le monde. Après l’apéro, pour fêter mon retour, un bon repas préparé par Delukxy et dodo réparateur à 22h30.

 


mardi 13 septembre 2005

Kepungoda

préparation du départ pour l'Inde

Je me réveille doucement à 8h30 et Delukxy m’apporte mon petit déjeuner. Aujourd’hui ce sera du riz au lait avec du miel, des bananes ou du sucre. A 10h30, Neil vient chercher sa sœur pour se rendre à Negombo où ils me déposeront. J’y ferai quelques photos du port de pêche et achèterai quelques bricoles avant de prendre un bus pour Colombo où j’ai RDV avec Sudan pour chercher mon billet d’avion pour Madras en Inde. J’ai bien fait de commander mon billet en début de mois car les prix ont flambé. Mes vols Colombo/Madras – Delhi/Katmandou que j’ai achetés LKR 36000 coûtent, maintenant, LKR 45000. Je ne quitte pas le Sri Lanka le 14, comme je le pensais, mais vendredi 16 à 3h55 du matin (chic ! 2 jours de plus ici…). Comme ça, je pourrai fêter l’anniversaire de Delukxy… Je lui ai acheté un sac à main, aujourd’hui, que je lui offrirai jeudi… Sudan m’a fait, aussi, un super cadeau aujourd’hui. Il me demandait où je comptais dormir la première nuit en Inde. Je lui répondis que je n’en avais pas la moindre idée car je n’avais pas trouvé de guide touristique sur l’Inde, ni de carte routière, dans les boutiques de Colombo. Comme par magie, il me sort d’un de ses tiroirs un énorme guide « Lonely Planet », et en français s’il vous plait, qu’un touriste français lui a laissé. Merci mille fois Sudan !... (J’ai le cul bordé de nouilles !...). Tout guilleret, je m’installe dans un cybercafé pour passer quelques messages à ma famille proche et leur dire que je suis de retour dans ma super famille d’accueil et qu’ils peuvent me téléphoner le soir, pendant 3 jours, s’ils le désirent. Je reviens à la maison pour 19h00. À 20h15 le téléphone sonne, c’est Katie qui m’appelle du boulot !!! Nous resterons un bon moment ensemble car ça fait quatre mois que l’on ne s’est pas parlé. Internet c’est super, même en direct, mais entendre les gens qu’on aime c’est mille fois mieux. Que j’ai été heureux de parler avec toi, à des milliers de kilomètres, en ayant l’impression que tu étais près de moi !... Je t’embrasse tendrement, ma Tika adorée, et passe le bonjour aux autres lorsque tu les rencontreras.
Je pense que je ferai de beaux rêves cette nuit !...

 

 

mercredi 14 septembre 2005

Kepungoda

Cuillette des noix de coco

Ce matin, après mon petit déjeuner, un peu d’exercice !! Un ami de la famille monte dans les 22 cocotiers qui bordent la maison et fait tomber 250 noix de coco à terre, que je ramasse dans une brouette pour les regrouper dans un coin. Il me faudra 1 heure pour ça. Delukxy et Sarath récupèrent ainsi, tous les 2 mois, LKR 2500 en les vendant à Teddy qui doit venir les chercher aujourd’hui ou demain. Apres une bonne douche, je saute dans un bus pour Negombo afin de travailler sur ordinateur dans un cybercafe. J’y resterai 3 heures durant afin de copier les photos du Sri Lanka sur CD et répondre à vos 30 messages. J’ai même Christine Chantelauze en directe (c’est toujours aussi excitant !...). Ensuite je partirai faire le tour de la plage et des hôtels pour essayer de trouver des français susceptibles de ramener le CD du Sri Lanka pour le donner à Annick afin d’alimenter mon site. Pas de chance, je rentre bredouille à la maison après avoir acheté des avocats pour le dessert et du papier cadeau pour les présents de demain. Nous passerons la soirée à visionner mes photos du Sri Lanka à la télévision avec toute la petite famille… Avec un intermède téléphonique avec mes parents chéris qui trouvent le temps long… (C’est normal !!...).

 

 

 

jeudi 15 septembre 2005

Kepungoda

La fête

Je me réveille à 9h00 et sors de ma chambre en chantant « Happy birthday to you !... » car c’est l’anniversaire de Delukxy (41 ans) à qui j’offre son cadeau. Elle découvre son sac à main et est ravie. Neil vient chercher sa sœur pour aller à Negombo faire des courses et encore réparer sa voiture. Je lui offre aussi son cadeau d’anniversaire car dans deux jours (le 17 septembre) il aura 49 ans. Pour lui se sera un porte cartes/monnaie (pour les cartes de visites que je lui ai fabriqué), les LKR 1500 que je lui avais prêtés, mon guide + carte sur le sri Lanka. Il est enchanté aussi et ne s’y attendait pas. Je prends mon petit déjeuner et ma douche vite fait et ils m’emmènent avec eux en ville. J’y serai à 11h00 et y resterai jusqu'à 17h30, planté devant mon écran d’ordinateur à taper le texte de mon carnet de bord. Entre les coupures d’électricité, je vais changer 15 euros pour régler le solde de mon hébergement et l’essence pour la voiture de Neil qui doit m’emmener à l’aéroport cette nuit, je grignote quelques rottys avec un coca et achète un gâteau d’anniversaire pour ce soir. Car ce soir c’est la fête !! Toute la famille débarque pour fêter l’anniversaire de Delukxy et pour me dire au revoir. Il est 20h00 la fête commence !...
A 20h10 le téléphone sonne ; c’est pascal, mon « beau’f ». Que je suis content de l’avoir au bout du fil. Il me passera ma nièce adorée, Fiona, avec qui je parlerai de sa rentrée au collège (c’est une grande maintenant) et de mon voyage qui la passionne. Je pense que se sera une grande aventurière plus tard… Vu la distance, nous ne resterons pas longtemps au téléphone et je leur demande d’embrasser, très fort, mon neveu et ma petite sœur que j’aiment tant.
La fête se terminera à minuit !...

 

 

vendredi 16 septembre 2005

Colombo départ pour l'Inde

(Bon anniversaire Chantal !!...)

Pas le temps de dormir !... Je prends une douche, fais mon sac à dos et départ de la maison à 01h00. La famille m’offre, pour mon départ, un « super » tee-shirt de « Tokyo Disneyland »… On est tous triste de se quitter… Je les invite à venir en France, dans ma future maison (si je la trouve), et leurs promets de revenir en 2008 pour le mariage d’Oshnika.
Merci mille fois à cette famille formidable !!... Merci mes amis !!...
1h30 je suis à l’aéroport où Neil m’a déposé. Mon visa étant dépassé de 3 jours, le douanier ne voulait pas me laisser sortir du pays. Ca s ’est arranger dans le ¼ d’heure suivant….

SRI LANKA c’était la première fois que je te vois
Mais certainement pas la dernière fois que tu me vois
Merci encore une fois !!!...