timbre

Ile de Pâques







lundi 23 janvier 2006

Premier jour sur l'île

Départ de Papeete à 01h15 - Arrivée à l’île de Pâques à 11h25 - (5h10 de vol)
Distance parcourue : 2516 miles (4050 km) - 32° au sol

J’ai bien dormi dans l’avion, au moins 4 heures, avant qu’on me réveille pour le petit déjeuner (vers 5h00 heure de Tahiti). Je mets les pieds sur l’île de Pâques ; encore un rêve qui se réalise… Je passe la frontière sans problème (ils ne me demandent même pas de billet retour ou de continuation). Comme quoi, les pays dits « développés », comme la Nouvelle Zélande par exemple pour n’en citer qu’un, sont vraiment compliqués. J’ai bien fait d’insister pour ne pas acheter de billet d’avion après ma destination du Pérou !...). Dans le hall d’accueil il y a quelques guichets de guest-houses dont celui de Cecilia qui m’a été conseillée par Anne Sophie (ABM) qui était venue ici lors de son tour du monde il y a quelques temps. La chambre coûte $ 45,00 que je négocie $ 30,00 (CLP 15 000) par nuit avec le petit déjeuner. Nous prenons son pick-up pour nous rendre chez elle en 10 mn (l’île est très petite). J’ai déjà aperçu quelques plateformes de Moai (statues en pierre). Je m’installe tranquillement dans mes appartements car je reste ici 8 nuits. Puis, je vais en ville pour prendre de l’argent au distributeur automatique de billets. Mince, il ne fonctionne qu’avec Master Card et ne connaît pas Visa. La banque et le guichet de change n’ouvrent que le matin… Je me rends au centre d’informations touristiques afin de savoir ce que je peux faire sur cette île car je n’ai aucun guide. Sabrina, l’hôtesse très sympathique, me donne des renseignements utiles… Je retourne dans ma chambre pour me reposer 1 heure puis, à 20h00, vais manger dans un restaurant (poisson grillé, frittes et crudités + bière) que je paye avec ma CB (10 000 pesos ; soit : à peu près € 16,00). Puis, avant d’aller me coucher à 24h00, j’irai voir une répétition de danse Moai car il y a une fête durant le mois de février.

 

mardi 24 janvier 2006

Deuxième jour sur l'île

Des fruits trop chers

Je me réveille à 10h45, croyant qu’il n’est que 8h45. Mince, j’ai dépassé l’heure du petit déjeuner qui n’est servi que jusqu’à 9h30. Je n’aurai le droit qu’à une tasse de café !... Je prends donc ma douche et file à la banque qui n’est ouverte que le matin. Pas de problème pour sortir de l’argent avec ma carte de paiement. Je ne peux sortir que la contre-valeur de € 329,00 au maximum soit : 211 000 Pesos. J’espère que ce sera suffisant pour les 9 jours que je dois passer ici car la vie est très chère sur cette toute petite île !... Le temps de téléphoner à la banque centrale et d’avoir l’accord pour cette transaction, de passer à la caisse pour avoir mes billets, je ne ressors de l’agence qu’à 12h30. Je cours au supermarché (petit !...) et n’aurai le temps que d’acheter deux bouteilles d’eau car il ferme à 13h00. Je reviendrai plus tard !... Ensuite, je vais à l’agence de la compagnie d’aviation LAN pour savoir s’ils acceptent que je monte dans leur avion, en direction de Lima, sans avoir de billet de retour ou de continuation. Pour eux, pas de problème, je pourrai me rendre au Pérou mais je risque d’être refoulé en arrivant à Lima si le douanier me demande ma prochaine destination. Ce qu’ils ne font pas systématiquement. Alors, on verra bien !!... Et je n’achèterai mon billet pour le Brésil qu’une fois arrivé à Lima… En sortant de l’agence, je me renseigne sur les locations de vélos et de chevaux pour une journée. Les vélos se louent de $ 10,00 à $ 12,00 (ici ils parlent beaucoup en Dollars américains) et le cheval, sans guide, $ 50,00 que je négocie $ 35,00 pour une prochaine journée. .. Il est déjà 15h00 et j’ai faim. Je m’installe sur une terrasse d’une cabane et commande un empanadas et une tarte au citron meringuée avec un grand jus d’ananas, le tout pour CLP 3 700. Je savoure le tout à l’ombre car le soleil chauffe (35° à 37°). En attendant la réouverture des magasins je retourne chez « Cecilia », à ¼ d’heure de marche, pour faire une petite sieste d’½ heure dans mon hamac que j’ai accroché dans le jardin. Puis, je retourne en ville pour faire réparer, encore une fois, mes sandales (CLP 500) et faire mes commissions qui me coûtent CLP 25 000. En achetant des fruits sur le petit marché couvert, je me fais rembarré par un commerçant car, par habitude, je négocie des bananes et un ananas… Ce qu’il n’apprécie pas !... Mais je pense qu’il prend les touristes pour des dollars car les 6 bananes coûtent CLP 12 000 et l’ananas CLP 1 500 (le même prix qu’en France alors qu’ils en ont plein sur l’île… J’aimerai bien savoir combien les locaux les payent…). N’ayant pas eu un bon contact avec lui, j’achèterai mes fruits ailleurs et sans négociation. Je retourne chez moi à 20h00 avec tous mes paquets dans les bras. Pour me délasser, je m’allonge dans mon hamac en buvant une bière et en me disant que je n’ai même pas profité de la mer, aujourd’hui !... A 22h00 je termine mon dîner (steak grillé + petits légumes sautés) pris dans le jardin et me couche à 23h30.

 

mercredi 25 janvier 2006

Troisième jour sur l'île

Ballade sur l'île et bain de mer

Cecilia frappe à ma porte à 9h15 pour que je puisse prendre mon petit déjeuner, aujourd’hui… Café soluble, pain, beurre, confiture maison de goyaves et du melon. Ensuite, je prépare ma petite salade de fruits achetés sur le marché hier. Une bonne douche chaude et je suis prêt à 11h00 pour aller visiter le musée et comprendre la culture de Rapa Nui (île de Pâques) et de ses habitants, les Maois. La visite est très instructive. Je sortirai du musée à 12h30, heure de fermeture, et partirai directement faire une randonnée sur l’île. Malgré la petitesse de cet îlot, 166 km2, je ne rencontre pas beaucoup de gens (Pour information, l’île fait 23 km de long et 11 km de large avec 4 000 habitants et il y a plus de 600 statues Moai à voir). Il faut dire qu’il fait chaud, bien qu’il y ait quelques nuages à l’horizon. Je saluerai un pêcheur Moai, nu, avec seulement un cache sexe et croiserai quelques chevaux et des vaches. Je rentrerai dans la caverne Te Pahu, très longue et spacieuse, et verrai 3 plateformes restaurées dont Hanga Kio’e et 10 kilomètres plus loin Ahu Akivi, les 7 Moai ou statues regardant la mer, restaurées en 1960. Après 4 heurs ½ de marche, je reviens à Hanga Roa, le village principal de l’île, en ayant un peu de mal sous la plante du pied droit car j’ai marché avec mes sandales qui sont trouées. Il va encore falloir que je les fasse réparer !... Je vais directement vers l’océan pour, enfin, piquer une tête dans une piscine naturelle avec une eau à 28°. Que c’est bon ! Je me ferai sécher au soleil sous les cocotiers et prendrai une douche dans ma chambre pour me délasser. A 20h00, je prépare une bonne entrecôte de bœuf au barbecue avec des pâtes et je m’attable avec quelques hollandais et allemands. A 21h00 nous voyons un superbe couché de soleil depuis notre guest-house et courrons, tous, chercher nos appareils photos pour prendre des clichés depuis la plage. Comme il y a encore des répétitions pour la fête en février, nous restons pour en profiter. Puis au lit à 23h15.

 

jeudi 26 janvier 2006

Quatrième jour sur l'île

Bon anniversaire mon petit Gabriel !... Et Viva España !...

On cogne à ma porte à 9h25 pour le petit déjeuner, similaire à hier. Après ma douche je vais en « ville » pour répondre et passer quelques messages au cybercafé du coin. J’y resterai, comme d’habitude longtemps. J’y passe 2 heures ½ en ayant Anne Sophie, qui m’avait communiqué l’adresse de Cecilia sur l’île de Pâques, et aussi Eva en direct du Pérou afin d’organiser mon arrivée en pleine nuit, mercredi prochain. Internet, ici, coûte la peau des fesses !... CLP 3000/heure. Ensuite, j’irai déposer mes sandales chez le cordonnier afin qu’il consolide les trous des semelles. Puis, j’irai voir l’agence qui loue les chevaux pour savoir s’ils ont trouvé des personnes voulant faire une promenade afin de partager les frais d’un guide et du déjeuner. Il y a un groupe de 12 cavaliers, dimanche prochain qui paye chacun $ 80,00. Je ne paierai que $ 50,00 pour la même prestation. En rentrant, je passe au centre de plongée afin de réserver une sortie pour 17h00 ($ 50,00). J’ai 2 heures devant moi pour retourner chez moi et déjeuner dans le jardin et recoudre mon pantalon… Lorsque je veux m’allonger dans mon hamac ; surprise !! Il n’est plus là … (mon premier vol). J’en parle à Cecilia et ½ heure après, la femme de ménage me le ramène dans un sac plastique qu’elle a retrouvé derrière un arbre (???). Maintenant, je ne l’accrocherai que lorsque je m’en servirai… à 17h30 je suis sur le bateau qui nous emmènera sur le site de plongée. Nous sommes 4 plongeurs et Christian, le moniteur. Nous serons sous l’eau à 26° durant 45 minutes à voir des coraux et de poissons multicolores, dont une murène mosaïque, dans une eau transparente. Encore une belle plongée ! Je rentre chez moi à 19h00, prends une bière et des cacahuètes dans le jardin. Je suis stone comme lorsque je fume de la majirana. Ca me fait toujours ça après une plongée sous-marine… Puis, je prépare des œufs au plat avec des spaghettis à la sauce tomate et à 21h00 je vais au bord de mer pour assister au joli coucher de soleil. Je profiterai, encore, du spectacle de danse et musique Moai en assistant aux répétitions qui se font tous les jours et rentrerai à la nuit tombée pour me coucher à 23h15.

 

 

vendredi 27 janvier 2006

Cinquième jour sur l'île

Visites sous la pluie

Je me réveille, de moi-même, à 9h00 et vais prendre mon petit déjeuner quotidien… Une bonne douche (aujourd’hui froide ???) mais comme il fait chaud, dehors, ce n’est pas trop grave… Aujourd’hui, j’ai décidé de faire une randonnée vers le Sud pour admirer le cratère Kao (1,5 km de diamètre, 300 mètres de profondeur) qui se trouve à 7 km d’ici. J’enfile mes chaussures de marche et pars à 11h00. En arrivant près du centre d’informations touristiques une grosse averse tropicale se met à tomber. Je m’ abrite et discuterai avec Sabrina, l’hôtesse d’accueil, pendant ¾ d’heure. Lorsque la pluie cesse, je reprends mon chemin en longeant la côte et son eau turquoise en admirant quelques plateformes et leurs statues Moais. Lorsqu’une deuxième averse survient, je suis à l’abri d’une caverne « Kai Tangata » avec de belles peintures rupestres d’oiseaux. En attendant la fin de la pluie, je sortirai mon pique-nique que je mangerai accompagné d’un joli rat de couleur marron clair. La pluie cesse au bout d’½ heure et je continue mon chemin pour voir des structures agricoles de 3 à 10 mètres de diamètre, en pierre, que les Moais utilisaient pour protéger leurs cultures. Encore une fois, la pluie m’arrête sur ma lancée. J’ai de la chance, je suis à proximité d’une maison où les habitants m’invitent pour m’abriter. Je discuterai ¼ d’heure avec eux avant de repartir et faire l’ascension du volcan en traversant une forêt de cyprès, d’acacias et d’eucalyptus. J’arriverai au sommet à 3h00 pour enfin contempler ce cratère, en bord de mer. Sa forme est vraiment comme on s’imagine les cratères des volcans quand on est enfant !... Une quatrième grosse averse arrive par le Nord/Est. Je me protège en rentrant dans la maison des rangers et attends patiemment que ça se termine. Je pense qu’il y en a pour un moment car le paquet de nuages est très important. Au bout d’½ heure d’attente, un taxi me propose de me ramener en ville gratuitement car il a déjà un passager qui a payé. Il me déposera à 50 mètres de ma résidence à 16h30. Je prends une douche pour enlever toute la boue dur mes jambes et me décontracterai en écrivant ces lignes et en sirotant un jus d’orange. A 17h45, je me rends dans le centre pour récupérer mes sandales chez le cordonnier (CLP 1500) et acheter des saucisses pour ce soir, de la salade que je mangerai avec des petits pois, du maïs et des poivrons. En fait, il n’était pas l’heure indiquée précédemment mais 18h30 car ma montre s’est arrêtée. Hier, j’ai plongé avec et elle n’a pas du tout apprécié. Lorsque je suis remonté de 23 mètres de profondeur, la partie quarz était déjà foutue (date et heure française) et 24 heures plus tard c’est la partie mécanique qui n’en peut plus !... Je rentre à 19h15 et dîne dans le jardin ensoleillé car ce soir je vais au cinéma à 21h00 voir « Rapa Nui » (île de Pâques) produit par Kevin Costner et en version française tous les vendredi (CLP 3000). Le film est romancé mais très intéressant sur la culture Moai. Je rencontre, dans la salle de projection, 3 suisses : Sarah, Sandra et Lucien qui voyagent quelques mois en Amérique latine, avec qui je bois une bière et passe une agréable fin de soirée. Au lit à 1h00…

 

 

Samedi 28 janvier 1006

Sixième jour sur l'île

la fabrique des statues

Je soulève une paupière à 9h00, la deuxième à 9h05 et vais dans la salle à manger pour pendre mon premier repas que je finirai dans le jardin en composant ma salade de fruits sous le soleil. Puis je me prépare gentiment pour une grande promenade dans l’île en faisant une boucle de 45 km. J’ai décidé de commencer à pied puis de faire du stop par la suite, si ça marche !... Je pars à 11h00, d’un pas décidé, sous le soleil qui chauffe (33°). Je fais 4 km et une voiture me prend pour 1 km ½ (c’est déjà ça !). Toute la matinée je longe la côte et arrive au cratère Raraku qui est rempli d’eau, après avoir été pris en voiture par Carmen (une jeune femme locale) sur 11 km. Les rochers des volcans servaient à faire les Moais. Je me trouve donc dans la fabrique des statues. Il y en a plein partout. Quelques unes sont en cours de fabrication et d’autres sont finies et, avec les années, sont en partie enterrées. Ils sculptaient directement dans le rocher pour finir par détacher la statue puis la mettre debout (ça pèse des tonnes !...). Je monterai au sommet de l’ancien volcan et pique-niquerai en haut en contemplant l’horizon. Je reprends ma route pour aller voir la plateforme « Tongariki », la plus grande structure restaurée de l’île avec 15 statues érigées (impressionnant !...), qui se trouve à 1 km ½. Puis, je serai pris par un pick-up pendant 9 km avec quatre chiliens du continent qui visitent l’île de Pâques. Avec eux, je visiterai la plateforme « Te Pito Kura » avec la plus grande statue (mais cassée), le nombril du monde « Te Pito o Te Henua » sur lequel il faut poser ses mains pour prendre toute son énergie, et c’est brûlant !... Nous nous arrêterons sur la petite crique Ovahe où je pique un tête dans l’eau turquoise à 28°, puis finirons sur la plage Anakena où il y a pas mal de monde allongé sur le sable blanc car c’est le week-end. Sur cette plage, il y a aussi une plateforme avec de beaux Moais aux chapeaux rouges regardant les cocotiers. Après avoir nagé et joué avec les vagues, je me fais sécher et bronzer au soleil puis repars à 18h00. Je ne fais pas 100 mètres que je suis pris par un autre pick-up local pour revenir à Hanga Roa qui se trouve à 18 km. Arrivé chez Cecilia, j’installe mon hamac dans le jardin et déguste une bière en sélectionnant les photos prises aujourd’hui. J’en garderai 52. Puis, je me prépare mes pâtes au thon et vais voir le coucher de soleil au bord de l’océan. Je me coucherai après avoir regardé les répétitions pour le festival à 23h30.

 

 

Dimanche 29 janvier 2006

Spetième jour sur l'île

randonnée à cheval

J’ai mis le réveil à sonner pour 8h15 car un pick-up doit venir me chercher entre 9h00 et 9h30 pour faire une balade à cheval. J’avais négocié avec une agence du centre, il y a quelques jours, la promenade à cheval jusqu'à la plage d’Anakena avec le déjeuner et le retour en voiture pour CLP 25 000. Je devais payer hier soir et savoir quand et où était le rendez-vous de ce matin mais l’agence était fermée à 18h30. Pourquoi ? Je ne sais pas !... Tant pis pour eux… Cecilia a essayé de les appeler hier soir mais personne ne répondant elle a demandé cette prestation à un autre propriétaire de chevaux pour le même prix. Donc, après ma douche et mon petit déjeuner (je ne fais pas ma salade de fruits car je n’ai pas le temps…) je suis fin prêt à 9h00. Je patienterai jusqu'à 10h30 avant que la voiture ne vienne me chercher. C’est l’heure latino américano !... Mais, mince, j’aurai pu dormir plus longtemps et manger ma salade de fruits… De plus, ils n’ont pas préparé le déjeuner. De ce fait, je négocie le prix à CLP 17 000 et mangerai dans une cahute à la plage. Avec la première agence il devait y avoir un groupe de 13 personnes. Ici, je me retrouve tout seul avec deux jeunes guides. Super !! Nous partons à 11h00 sur nos montures en longeant la côte Ouest de l’île et en faisant 18 km vers le Nord. Nous sommes seuls dans ce vaste domaine avec beaucoup de chevaux en liberté (il y en a 6000 sur l’île. Pourquoi ? I don’t know). Je galope, trotte et marche comme il m’enchante car les deux jeunes vont dans tous les sens. Je suis libre comme l’air. Pendant le trajet, nous nous arrêterons dans une petite caverne où se trouve quelques pétroglyphes (dessins sculptés sur la paroi). Nous arriverons à 14h30 à notre destination finale où je m’attable dans une gargote et mange une grande brochette de viande de porc et saucisse avec un coca cola (CLP 3000). Puis je cours dans l’eau (29°) pour me rafraîchir car le soleil, depuis ce matin, est torride (37°). A 16h30 je change de plage et fais 1 km pour aller sur la crique Ovahe où je repique une tête et me fais dorer (plutôt brûler) la peau. Le pick-up doit revenir me chercher à 18h00. Je l’attendrai jusqu'à 19h00, en vain, et me ferai ramener à la guest-house par un couple de suédois qui y logent aussi et qui ont loué une voiture pour la journée (un rendez-vous latino américano !...). En rentrant je me rince et mets de la crème sur mon dos et mes épaules car je pèle, comme ce n’est pas permis. C’est la première fois depuis le début de mon voyage mais, ici, le soleil tombe à la verticale… Je me préparerai une bonne salade de crudités avec œuf dur que je dégusterai dans le jardin. J’en profite encore car il semblerait que l’eau du robinet soit bonne à boire, sans problème. Je mets, quand même, du micropure dans mes bouteilles… On ne sait jamais… Après manger, je fais une petite promenade digestive dans le village. Comme je ne rencontre personne que je connaisse, je rentre me coucher à 23h15, exténué, plus par la plage que par le cheval.

 

 

Lundi 30 janvier 2006

Huitième jour sur l'île

où un méchant rapace perd une plume...na !!

Je me fais réveiller à 9h30 pour pouvoir avaler mon petit déjeuner puis, après ma douche je file en ville pour aller voir une dernière fois mes mails et me mettre d’accord avec Eva que j’ai en direct. Elle me dit qu’un taxi viendra me chercher à l’aéroport de Lima et m’emmènera dans un petit hôtel d’un quartier sympa de la ville. On devrait se retrouver pour déjeuner, mercredi… Katie, me dit dans un message que j’ai mon tiers provisionnel à payer. J’avais oublié tout ça !... de plus, je ne devrai pas payer d’impôt pour l’année 2005 puisque je n’ai reçu que 4 mois d’indemnités des Assedic… Je préfère ne pas y penser et rester dans mon trip… Je resterai dans le cybercafé 1 heure puis partirai à 13h00 pour une randonnée sur la plus grande montagne de l’île. Je commence à pied sur un chemin de terre puis arrive sur la route goudronnée où je fais du stop. Je serai pris par 2 voitures afin de faire 6 km et arriver au chemin, qui bifurque vers le Mont Terevaka, que je prends à pied. Je me fais agresser par un rapace qui en perd une plume… Arrivé à la moitié du parcours je visite une petite grotte et m’installe sur l’herbe pour manger mes sandwichs. Avant de repartir, je vois arriver trois personnes par l’autre versant. Ce sont mes trois petits suisses. Nous sommes contents de nous revoir et nous donnons rendez-vous pour boire un verre ce soir. Je les quitte précipitamment car je hèle un pick-up qui me prenda à son bord. Ce sont huit australiens qui montent au sommet. Arrivé, là-haut, il y a deux petits cratères et de là je vois toute l’île. Super paysage !... Avant de redescendre à pied par l’autre versant, je rencontre un français, à qui je ne donnerai pas encore mes CD photos car il fait aussi un tour du monde d’un an depuis le mois d’août (encore un !...). Je reviendrai jusqu'à mes Moais préférés « Ahu Akivi » en 1 heure puis repartirai jusqu'à Hanga Roa avec une voiture qui s’est arrêtée pour me prendre sans que je fasse du stop. Ce sont des français qui vivent en Nouvelle Calédonie. Je me retrouve chez moi à 18h30 et m’installe dans mon hamac pour déguster tranquillement ma bière. Après dîner, je retrouve Sandra, Sarah et Lucien à 21h00 pour déguster une Pina Colada jusqu'à minuit, heure à laquelle nous nous séparons. Nous nous retrouverons peut-être en Bolivie. Dodo à 00h30.

 

 

Mardi 31 janvier 2006 (1ère partie)

Neuvième et dernier jour sur l'île

En route pour le Pérou via le Chili

J’ai fait sonner le réveil a 9h30, prends mon petit déj’, une bonne salade de fruits dans le jardin, une douche et boucle mes affaires pour prendre l’avion direction Santiago du Chili puis Lima. Je règle ma note + CLP 8 000 pour le lavage de mes affaires (hyper cher !...). A 12h15, Cecilia prend tous les touristes de la guest-house qui s’envolent avec moi sur l’avion prévu à 13h55 pour Santiago. Je quitte l’île de Pâques, petit îlot magnifique en ayant accompli mon rêve et approché de près ses statues mythiques (mais attention aux prix exorbitants !!!).