timbre

Brésil







vendredi 31 mars 2006

de Mexico à Sao Paulo puis à Salvador de Bahia


Départ de Mexico à 22h00 (le 30 mars) - Arrivée à Sao Paulo à 10h00 - (9h00 de vol)
Distance parcourue : 4104 miles (6607 km) - 22° au sol

Après la projection du film « Stone family » qui se termine à 1h30 je m’endors jusqu'à 6h00 pour le petit déjeuner qui nous est servi (heure mexicaine ; + 3h00 au Brésil) avant d’arriver sur le territoire brésilien. Retour de Pascal en Amérique du Sud !... Liria m’accueille à ma sortie de l’aéroport à 10h45. Nous allons directement chez Varig afin d’avoir la confirmation, sur papier, du retard de mon avion (+3 heures). Avec ça je téléphone à Visa Premier qui ne me remboursera pas un sous car je n’ai pas raté, à cause de ce retard, de correspondance !... En m’attendant, Liria avait rencontré Irene, une amie italienne, que je devais retrouver dans une semaine à Rio avec Nicoletta !... Nous la cherchons avant qu’elle prenne son avion pour Rio et la retrouvons. Nous sommes très heureux de nous revoir et nous disons à bientôt !... Liria m’emmènera chez elle où nous attend son fils, Adrien (2 ans ½), gardé par sa maman. Je prends une douche puis nous partons déjeuner dans un restaurant australien. Je sors de l’argent (BRL 1000 = Euros 400). Je laisse quelques affaires chez Eduardo et Liria puisque je reviens ici dans 15 jours et partons à l’aéroport avec Eduardo qui est venu nous chercher pour prendre Nicoletta et Lorenzo qui arrivent d’Italie. Nous les retrouvons à 18h15 à la sortie des arrivées internationales. Nous étions en retard mais, heureusement, leur avion aussi !... Avec la famille Da Silva au complet ainsi que la maman de Liria nous allons boire un verre et manger une pizza (Hut !...) avant de prendre notre vol pour Salvador prévu à 20h45.


Départ de Sao Paulo à 22h00 (le 30 mars) - Arrivée à Salvador de Bahia à 24h00 (2h00 de vol)
Distance parcourue : 1272 miles (2048 km) - 25° au sol

Nicoletta, Lorenzo et moi quittons nos amis brésiliens à 20h30 et attendrons jusqu'à 22h00 avant de décoller de Sao Paulo (1 heure ¼ de retard ; encore « bravo » VARIG !...). Nous arrivons à Salvador de Bahia 2 heures plus tard où nous prenons un taxi qui nous dépose à la « Pousada Azul » où une chambre a été réservée par Lorenzo (BRL 120/nuit pour 3 personnes). Dodo à 1h30. Heureux comme un pape car : Que c’est bon de retrouver Nicoletta !!...


samedi 1er avril 2006

Salvador de Bahia

la vieille ville, l'océan et les caïpirenas

J’ai mal dormi !... J’en ai marre de mon voyage !... Je voudrai être seul au monde, sans ami avec moi !...
POISSON D’AVRIL !...
Lorenzo et Nicoletta descendent déjeuner à 8h00, je les rejoins ½ plus tard pour prendre un petit déjeuner copieux dans la salle à manger commune de l’hôtel. Puis nous nous préparons et à 10H00 partons à pied pour visiter a ville historique de Salvador. Nous serons dans la vielle ville située à 4km plus loin. Rien à voir avec les grands buildings de la ville nouvelle. Nous nous y sentons beaucoup mieux !... Que les maisons coloniales sont belles et colorées. Nous flânerons pendant des heures sans voir passer le temps. A 13h00 nous nous arrêtons dans un petit café/restaurant pour brésiliens où on nous servira pour BRL 20,00 du poulet, steak, riz et haricots avec une bière et de l’eau gazeuse. Bon moment passé dans cet endroit très chaleureux. Puis nous prendrons un bus pour aller sur une plage non touristique où nous nous étendons sur le sable en buvant le lait d’une noix de coco !... Je serai le seul des trois à piquer une tête dans l’eau tiède de l’Océan Atlantique !... Nous rentrons vers 18h00 à la pousada « Azul », avant que la nuit ne tombe, pour prendre une douche. Nous visionnons mes photographies du Mexique sur la télévision puis partons dans un restaurant le long de la baie. Nous commandons chacun une caïperina puis une deuxième (elle est trop bonne !...) et nous mangerons des crevettes à l’ail et une moqueca (crevettes + calamars en sauce avec du riz et une purée de coco). Après ce succulent dîner nous revenons en taxi chez nous pour nous endormir à 23h30. Excellente journée !...


dimanche 2 avril 2006

Sao Paulo


plage et....insécurité

Les trompettes sonnent à 8h00 ! Nicoletta est levée, tout le monde debout !... A 8h15 je retrouve Nico et Lorenzo au petit déjeuner servi copieusement à l’hôtel. Après nos douches, nous prenons un bus en direction de la plage d’Itapua à 20km plus au Nord. Après 1 heure de route (BRL 1,70/personne), nous nous installons sur le sable chaud à l’ombre d’un cocotier à 11h30. Quel délice d’être caressé par le soleil du Brésil et de se baigner dans une piscine naturelle de l’Océan Atlantique avec une eau à 29°. Nico ne s’était jamais baignée dans une eau aussi chaude. Pour moi c’est d’un commun !... (quel frimeur !!...). pour déjeuner nous allons dans une gargote au bord de la mer où les gens s’attablent sur des tables et des chaises en plastique… Il y en a même qui s’installent les pieds dans l’Océan et qui ne sortiront de l’eau que lorsque l’eau arrivera au niveau du plateau de leur table, donc ils ont les fesses dans l’Océan ! (drôle) !...) Les crevettes sont un peu trop salées…Après une sieste nous repartons à 17h15 avant que la nuit ne tombe et voulons prendre une ruelle afin d’atteindre la route principale pour prendre le bus retour. Cinq hommes de la sécurité nous stoppent dans notre élan en nous disant qu’il est préférable de longer la plage car ils nous font remarquer qu’il y a un groupe de jeunes gens qui nous attendent plus loin. Pourquoi faire ?? On ne se pose même pas la question et suivons un marchand ambulant qui nous raccompagnera jusqu’au bus en longeant l’Océan ! Nous avions passé une super journée sur cette plage où nous nous sentions très bien mais ce problème d’insécurité qui survient, encore une fois, en fin de journée nous laisse un goût d’amertume !... Nous sommes de retour dans notre chambre à 18h30, allons boire un caïperina dans un bar à côté puis revenons nous dessaler pour, ensuite, prendre un taxi et aller dans le restaurant « Olivier » près du quartier historique où nous mangeons un très bon filet mignon au poivre avec des frites et une bière dans la cour intérieur en écoutant un concert de Jazz. La pluie se mettant à tomber, nous finissons notre repas à l’intérieur de cette belle vielle maison coloniale et rentrerons à minuit nous coucher.


lundi 3 avril 2006

Sao Paulo


l'île Itaparica

Levé un peu trop tôt pour moi : 8h00 !... mais c’est pour une bonne cause car nous partons après le petit déjeuner et la douche sur l’île « Itaparica » à ¾ heures du continent où nous arrivons à 10h30 dans le petit port de Mar Grande. Nous visitons ce petit village charmant pendant 1 heure puis prendrons un taxi en direction de la plage « Ponta de Areia », 7 km plus au Nord. Nous y passerons tout l’après-midi entre baignade dans l’eau chaude, bronzette sur la plage déserte et déjeuner de poissons succulents, dans un petit restaurant de ce merveilleux endroit. Le taxi nous ramènera au bateau à 17h30 afin de retourner chez nous à 18h30 pour prendre une douche avant d’aller boire notre caïperina quotidienne sur une petite place dans la vieille ville et de dîner sur la terrasse d’un restaurant populaire qui domine la ville. La nourriture n’est pas extra mais l’ambiance sympathique. Nous rentrerons nous coucher à 23h00.


mardi 4 avril 2006

Tinhare


Bons anniversaires Fanfan et Pascal !...

A 8h00 debout pour descendre dans la salle à manger pour le petit déjeuner quotidien. Une bonne douche froide pour me réveiller puis nous préparons nos affaires que nous mettons dans nos petits sacs à dos car nous partons aujourd’hui pour l’île « Tinhare » où nous devons rester deux jours. Nous quittons la Pousada « Azul » à 10h00 où nous y laissons nos gros sacs que nous reprendrons en revenant. Nous prenons un taxi qui nous dépose sur le port afin d’acheter un billet de bateau. Il n’y a pas de départ avant 12h30. Nous avons deux heures devant nous et montons dans la vielle ville par l’ascenseur (BRL 0,05/personne). Nous y flânerons et boirons un jus de mangue pour Nico et moi et un jus de goyave pour Lorenzo. A 12h20 nous embarquons dans un hors-bord qui devait nous emmener sur l’île en 1 heure ½ (BRL 50,00/personne) mais au milieu de l’Océan notre embarcation à un problème de moteur qui sera résolu en ½ heure. Nous arrivons à Morro de Sao Paulo, le village principal de l’île, à 14h30 avec des bleus sur les fesses et les cervicales en compote car nous avons voyagé, tous les trois, sur le pont avant sans siège !... Un tape cul !... sous un soleil qui nous brûle la peau (nous avons oublié de mettre de la crème solaire !...). Le seul avantage, c’est qu’on a vu un poisson volant !... Nous sommes heureux d’être arrivés dans ce lieu paradisiaque et nous nous installons dans une chambre de une pousada (BRL 110,00) en bord de plage où nous allons piquer une tête directement !... Que l’eau est bonne !... Petite bronzette sur le sable chaud et un jus de mangue/fruit de la passion qui accompagne un pastel (prononcez « pastéo ») à la banane/cannelle (fine pâte frite fourrée). En rentrant chez nous à 17h30, je fais quelques longueurs dans la piscine avant de prendre une douche et d’aller savourer notre caïperina quotidienne les pieds presque dans l’eau avec des cacahuètes qu’un gamin a fait trop griller. Ensuite nous nous baladerons dans le village et nous arrêterons dans un restaurant pour manger une picanha (morceau de boeuf) arrosée d’un verre de vin rouge. Nous rentrons nous coucher à 22h15.


mercredi 5 avril 2006

Tinhare


farniente

Ouah ! 10 heures de sommeil !... Que ça fait du bien !... Il est 8h15 et allons, tous les trois, prendre le petit déjeuner sous une véranda de l’hôtel. Ensuite je ferai quelques longueurs dans la piscine en attendant que la salle de bain se libère puis, après ma douche, irai taper sur un computer mon récit du dernier jour passé au Mexique. Après 25 minutes de travail, je cherche un cybercafé, car Internet ne marche pas dans la pousada où je viens de bosser, et envoie mon carnet de bord du 04 au 30 mars 2006 à Annick. Pour moi c’est terminé, je suis à jour et n’aurai plus qu’à retranscrire mon voyage au Brésil. Ouf !... A toi de jouer Annick!... A 11h30, j’étends mon paréo sur le sable à l’ombre des cocotiers pendant que Nico et Lorenzo sont allongés sur des transats (payants) à l’ombre d’un parasol à 50 mètres de mon site idyllique. Cherchez l’erreur !?... Nous ne voyageons vraiment pas de la même façon mais je m’adapte car ce sont leurs vacances et seulement pour 15 jours !... C’est comme pour l’hôtel : hier soir je me suis amusé à me renseigner sur les prix d’une chambre dans une pousada familiale au bord de la plage à 200 mètres de notre auberge. C’est moitié prix pour la même prestation avec le petit déjeuner et Internet gratuit (que nous n’avons pas à l’hôtel). Il ne manque que le balcon, le frigidaire et la piscine !... l’Amérique du Sud m’aura coûté cher alors que c’est un continent peu onéreux !... A 14h00 je retrouve mes amis pour déjeuner (pastel au cœur de palmier/fromage ; crabe/fromage, jus de fruits d’açais et crème de papaye) sur la plage à l’ombre d’un parasol d’une petite gargote. Ensuite, ce sera l’heure de la sieste à l’ombre d’un cocotier, d’une baignade dans l’océan chaud et d’une balade avec Nico (Lorenzo, le fainéant, restera sur son transat à peler comme une banane !...) jusqu'à la 4e plage de cette île paradisiaque !... Nous y reviendrons, après notre baignade dans la piscine de l’hôtel et une bonne douche pour nous rincer, pour boire notre caïperina quotidienne et faire découvrir à Lorenzo d’autres horizons. Pour savourer notre cocktail, nous nous installons sur la plage, les pieds dans l’eau. Nico et Lorenzo, les bourgeois, s’assoient sur une chaise en plastique et moi je pose mes fesses sur le sable (plus naturel !...). En chemin, nous avons acheté des cacahuètes que le serveur nous fait griller sur le feu. Nous retournons au village pour dîner et commandons des langoustes (BRL 50,00/3 personnes) que nous accompagnons d’un verre de vin blanc au son de la musique brésilienne, en live. Les bananes flambées clôtureront notre repas. Nous rentrons à 23h45 nous coucher, juste au moment où une averse tropicale se met à tomber.


jeudi 6 avril 2006

Sao Paulo


que c'est bon la vie

Il est 9h00, c’est l’heure du petit déjeuner. Un plongeon dans la piscine, une douche et nous laissons nos sacs à la réception de l’hôtel après avoir réglé notre note. A 11h00, nous sommes allongés sur la 4ème plage à l’ombre d’un palétuvier, quel bonheur !... L’océan m’appelle à venir me baigner dans son eau chaude (30°) et turquoise. Je savoure la chance que j’ai d’être ici et resterai dans l’eau pendant une heure. A 13h00 mon ventre crie famine. Nous achetons des pastels à la viande/fromage et banane/cannelle, ainsi qu’un empanada aux crevettes. Que c’est bon la vie comme ça !... Une petite sieste sur le sable chaud et encore une baignade d’une heure, à poil… des poissons jaunes à rayures noires me passent entre les jambes. Nous reprenons nos bagages à l’hôtel après avoir bu un bon jus de mangue sur une plage et allons au port prendre le bateau qui partira à 16H45 en direction de Salvador de Bahia où nous arriverons deux heures plus tard. Nous revenons à la Pousada « Azul » en taxi pour nous dessaler sous une douche (chaude !... on a enfin réussi à trouver comment ça marche !... elle est même trop chaude !...) et récupérons toutes nos affaires. Ensuite se sera le rite de la caïperina avec des noix de cajou et des cacahuètes au café du coin très populaire puis nous irons manger une moqueca de calamar dans notre premier restaurant de samedi dernier. Toujours aussi bon !... Nous rentrons chez nous rassasiés à minuit. Bonne nuit !.


vendredi 7 avril 2006

Sao Paulo


Bon anniversaire ma Grande Nièce « préférée » que j’adore !...

Normalement, jour pour jour, dans un mois mon voyage se termine en France ! Que le temps passe vite et les nuits aussi car il est déjà l’heure de se lever : 8h00 !... C’est pas une vie ça !!... Petit déjeuner, douche et je fais plusieurs guichets automatiques avant d’en trouver un qui fonctionne avec ma carte… Nous prenons un bus (BRL 1,70/personne) à 11h00 en direction de Bahia de Forte qui se trouve à 70 km plus au Nord de Salvador. Après une heure de voyage, nous prenons un taxi qui nous emmènera à notre destination finale en une heure (BRL 30,00 pour 3 personnes). Là nous mangeons une friture de petits poissons et des beignets de poissons avec des frites arrosés d’une limonada. Puis nous visitons la réserve naturelle, site où se trouvent des tortues qui viennent pondrent sur la plage. Pour un millier d’œufs pondus, 1 ou 2 petites tortues deviendront grandes ! Ensuite ce sera l’heure de la sieste sur le sable blanc à l’ombre des cocotiers et nous rebrousserons chemin à 17h00. Il nous faudra trois heures de route et deux bus pour revenir à Salvador car il y a du trafic sur la route. Mais le voyage était agréable car dans le deuxième car 3 musiciens ont mis l’ambiance sans faire la manche, c’est ça le Brésil !... Avant de revenir à notre pousada, nous faisons un tour dans un centre commercial où je m’achète un maillot de bain brésilien. Une douche puis se sera l’heure d’aller dîner car il est déjà 22h00. Avant cela, j’envoie un mail à Fiona car je n’ai pas pu lui téléphoner cette après-midi puisque j’avais oublié de prendre le numéro de téléphone de Lise et Pascal (quel imbécile, je suis !...). Au Brésil c’est encore le 7 avril alors qu’en France c’est déjà le 8. Comme tu dors ma « puce », je ne vais pas te réveiller maintenant (nous avons 5 heures d’écart !...) mais je te fais de gros bisous Fiona et j’ai beaucoup pensé à toi aujourd’hui !... Nous allons dans le centre historique pour dîner et avions choisi sur notre guide du routard un resto, mais fermé… Nous irons dans un autre où nous buvons la plus mauvaise des caïperinas mais la nourriture est bonne, surtout la purée de « grand mère ». Lorenzo veut payer la note avec sa carte de crédit, mais ça ne sera pas possible car il pleut dehors !... De ce fait la transmission ne passe pas (c’est fou !...). Nous payons donc avec le porte monnaie commun… Nous rentrons nous coucher à 1h00.


samedi 8 avril 2006

de Sao Paulo à Rio de Janeiro


Bon anniversaire Carmen et Martine !...

Nous prenons notre petit déjeuner à 8h00, une douche pour nous réveiller et bouclons nos bagages pour quitter la pousada « Azul » à 9h15 et prendre un bus (BRL 4,80/personne) qui nous emmènera à l’aéroport en 1 heure. Nous enregistrons nos bagages et prenons nos places réservées sur Internet pour le vol de la Compagnie GOL qui devrait partir à 12h00 en direction de Rio de Janeiro (BRL 312,62) où nous devons retrouver nos amis Irene (Italienne qui vit en Suisse) et Wagner (Brésilien qui vit à Milan), tous les deux Ex-Sudaméris. En attendant d’embarquer, nous faisons les boutiques de l’aéroport et buvons un expresso.

Départ de Salvador à 12h50 (le 30 mars) - Arrivée à Rio de Janeiro à 14h50 - (2h00 de vol)
Distance parcourue : 632 miles (1650 km) - (28° au sol)

Nous partirons avec 50 mn de retard et arrivons à Rio de Janeiro après avoir survolé le « Pain de sucre ». A 15h30 nous sommes à l’hôtel « MAR IPANEMA » où nous nous installons pour 2 nuits dans la chambre n° 204 (BRL 295,00/nuit). « Classe » l’hôtel, que de changements dans ma façon de voyager !... Je pulvérise mon budget « hébergement »… Nous nous changeons vite fait pour aller sur la plage qui se trouve à 100 mètres où nous retrouvons Wagner puis Irene. Nous sommes, tous, très heureux de nous retrouver au Brésil pour une semaine de voyage ensemble. Après une baignade dans l’océan (plus frais par ici), pour fêter ça, nous allons à la nuit tombante sur le lac pour boire des jus de fruits pour certains et des caïperinas pour d’autres (dans quelle catégorie suis-je?!...). Ensuite nous retrouvons à 21h30 Fernanda, une collègue brésilienne de Wagner, et son ami Ricardo dans une pizzeria. Magerita, une collègue suisse de Irene, nous rejoindra un peu plus tard avec son ami Sophien. Nous sortirons du resto à 23h30 pour aller visiter, à pied, les hauteurs du quartier (très beau) et boire un verre dans un bar très animé. C’est vendredi et tout Rio est en fête. Nous rentrons crevés à 2h00…


dimanche 9 avril 2006

Rio de Janeiro


le Pain de Sucre

Nous nous levons à 9h00 et descendons dans la salle à manger pour prendre un petit déjeuner très copieux. Après la douche, nous partons à 7 (tous ceux d’hier soir sauf Ferdinanda et son copain) pour prendre un bus en direction du « Pain de sucre » à 10h30. Nous montons au sommet par deux téléphériques (BRL 35,00/personne) d’où la vue sur Rio est magnifique et resterons là haut un bon moment. Nous serons de retour à notre hôtel à 15h00 où nous nous reposons un peu après avoir grignoté et bus un bon jus de mangue. Une petite bronzette sur la plage d’Ipanema pendant une heure et nous voilà ravigotés !... A 20h30 nous allons dîner dans un restaurant de grillades et nous nous coucherons à 22h45. Ça fait du bien de se coucher tôt surtout que mes deux compères de chambrée sont un peu malade depuis aujourd’hui !...


lundi 10 avril 2006

de Rio de Janeiro à Abraào


taxis, voitures de location, course à pied et bateau


Quelle bonne nuit !... 9h00 j’ouvre mes petits yeux pour aller prendre le premier repas de la journée en compagnie de Margerita et Sophien que je retrouve dans la salle à manger puis, petit à petit, les autres apparaissent… Nous remontons tous pour nous préparer à partir de Rio et après avoir payé notre chambre nous prenons trois taxis pour 7 personnes et les bagages afin de prendre possession de deux voitures de location qui nous attendent à l’aéroport. Pour Nico, Lorenzo et moi se sera une Wolkswagen « Parati » break, pour les 4 autres une « Astra ». Nous prenons la route à 13h00 et je serai au volant durant deux heures ½ (150 km) pour arriver à Angra dos Reis où nous garons les deux automobiles dans un garage privé (BRL 15,00/voiture/jour) et avons juste le temps de mettre tous les bagages dans une charrette tirée par un mec nu pied et de courir au port pour embarquer sur un bateau qui part, 15 secondes après, pour Ilha Grande. Après 1 heure ½ de navigation nous sommes sur l’île à 17h00 et devons y rester deux jours. Dans le village d’Abraào nous prenons trois chambres dans la pousada « Tropicana » à deux pas du port. L’accueil y est très sympathique et Rachel, l’hôtesse, nous fait des caïperinas de bienvenue que nous prenons dans le jardin tropical, pour certains sur des hamacs ! (très bel endroit). Puis, ce sera l’heure du repas que nous prenons sur le sable de la plage dans un petit restaurant charmant. Nous demandons au patron s’il connaît quelqu’un qui pourrait nous embarquer, demain, sur un bateau afin de visiter l’île. En moins de deux, le capitaine d’un hors-bord arrive avec qui nous négocions la balade de demain pour BRL 400,00 de 9h30 à 16h30. Une petite promenade digestive et au lit à 23h00.


mardi 11 avril 2006

Abraào


rencontre avec une plante "collante"

8h00, le réveil sonne !... debout là dedans, c’est l’heure d’aller prendre le petit déjeuner et de se préparer pour partir en bateau autour de l’île. Nous préparons, quelques sandwichs, de l’eau et des petits gâteaux pour la journée, louons des palmes, masques et tubas (BRL 5,00/personne) et nous sommes, tous les 7, sur la plage à 9h30 où nous attend notre bateau « Leao » et son jeune capitaine, Junior. Notre journée sera excellente sous un soleil radieux, des criques splendides, de jolis poissons multicolores et des étoiles de mer dans une eau chaude et turquoise, des frégates qui planent au-dessus de nos têtes, de petites balades sur des chemins escarpés entrecoupées de baignades ravigotantes et de petites bronzettes. Pendant une randonnée, une plante s’est collée sur ma joue, comme un scratch et ne m’a plus lâchée. Maintenant, j’ai une grosse balafre sur la figure !... c’est pas rigolo !... Nous rentrerons à 16h30 et irons boire un verre sur la place de l’église qui joue « Ave Maria » tous les soirs à 18h00 pour appeler ses disciples qui ne viennent pas en masse !... Wagner n’est toujours pas aussi bronzé que Lorenzo et moi mais nous rattrape vite, ce qui nous agace un peu !... (moi, il m’aura fallu presque un an pour arriver à cette belle couleur dorée, alors que lui y arrive en 4 jours !...). A 20h00 nous mangeons de la viande grillée arrosée d’une caïperina puis nous ferons une promenade digestive sur le ponton du port où nous apercevons deux tortues (chic !...). Dodo à 23h00. Bonne nuit les petits !...


mercredi 12 avril 2006

Abraào


Très bon anniversaire ma « Vieille Potesse » Katie que j’aime de tout mon cœur !...
« J’t’ai envoyé un texto avec le mobile de Nico, tu l’as reçu ? »

Nous avons fait sonné le réveil à 8h00 car nous voulons faire une randonnée sur notre île paradisiaque avant de repartir, ce soir, sur le continent. Une bon petit déjeuner, une douche puis nous libérons les chambres à 9h30. Margerita et Sophien resteront dans le coin pour se reposer tandis que Nico, Irene, Wagner, Lorenzo et moi partons en direction de la plage Lopes Mendes qui se trouve à une heure ¾ de marche en passant par la forêt tropicale où nous voyons un grand serpent vert et deux belles petites plages, où nous piquons une tête pour nous rafraîchir. A partir de la deuxième plage nous ne marchons qu’à deux (Wagner et moi), les autres louent un bateau taxi pour accéder à notre destination finale (tu parles de sportifs !...). Nous nous retrouvons tous sur la plage de sable blanc de Lopes Mendes (3 km de long) et y resterons jusqu’à 15h30 à farnienter, faire du body board dans les rouleaux de l’océan, marcher sur la plage jusqu’à une jolie crique où il y a la présence de jacares (caïmans) de temps en temps (nous n’en verrons pas !…) et irons chercher un bateau taxi sur la plage de Mangnes (¼ d’heure de marche) à 16hOO qui nous ramènera en 40 mn à la pousada « Tropicana » pour prendre nos affaires et retrouver Margerita et Sophien. Nous sommes sur le port à 17h20 pour prendre un bateau (BRL 10,00/personne) qui part à 17h30 pour Angra. Mince ! Il a été remplacé par le bateau de 17h00. Nous sommes tous un peu énervés et devons trouver un hors-bord particulier pour arriver à bon port. Nous partirons avec un beau petit bateau à moteur qui nous emmènera en ½ heure (au lieu d’une heure ½) à Angra où nous arrivons à 18h15 (BRL 43,00/personne). Là, nous reprenons les voitures et partons pour Parati qui, selon Lorenzo, se trouve à 28km. Nous y arriverons à 22h00 après 100 km de route. Nous posons nos affaires dans nos chambres de pousada « Villas Paraty » et allons manger un excellent poisson grillé aux câpres et une bonne crêpe fourrée avec une caïperina dans le vieux village du XVIIIème siècle. Nous nous coucherons à 1h00.


jeudi 13 avril 2006

Parati


une belle sirène....

Levé à 10h00, petit déjeuner au bord de la piscine puis préparatifs, vite fait, pour partir de la pousada à 10h40 et monter sur une escuna à 11h00, au port, qui nous emmène naviguer sur l’océan toute la journée avec de la musique brésilienne en live, le pied !... Nous nous arrêterons dans quelques criques charmantes où nous pouvons faire de la PMT pour voir de grosses étoiles de mer et de jolis poissons. En voyant une belle sirène brésilienne, avec un charmant sourire et de jolis yeux marrons clairs, avec qui je discute dans l’eau un long moment j’en laisse tombé mon masque et mon tuba qui restera au fond de l’océan à plus de 10 mètres de fond (Ils n’auront pas fait le tour du monde entièrement ceux-là !...). Nous aurons la chance de voir deux groupes de dauphins jouer autour de notre bateau avec notre sillon de vagues. A 14h00 on nous sert du poisson grillé et je fais bronzette sur la proue de notre embarcation. Nous rentrons au port à 16h30 et nous baladons dans les vieilles ruelles du village de Parati avant de rentrer dans notre pousada à 19h00 pour piquer une tête dans la piscine et prendre une douche. Je me mets sur Internet pendant une heure puis nous allons dîner dans un restaurant italien. Penne sauce roquefort, courgettes après une caïperina/cacahuètes et un vin rouge chilien (Merlot). Les pâtes sont un peu trop cuites et pas assez salées. Il faut voir la tête des italiens !?!... A minuit nous rentrons nous coucher, fatigués par cette journée « harassante » où nous n’avons pas fait grand chose de nos corps !... Mais quelle super journée !...


vendredi 14 avril 2006

de Parati à Ubatuba


Bons anniversaires Christine D. et Kim !!..

A 9h00 debout et direction le buffet du petit déjeuner puis nous plongeons dans la piscine et une douche avant de boucler nos sacs et de les mettre dans les coffres des voitures. 10h30 nous reprenons la route vers le Sud en longeant la côte jusqu’à Ubatuba. En chemin nous visitons la distillerie Coqueiro où nous goûtons de la cachaça aromatisée à la cannelle et au gingembre qui nous fait tourner la tête (j’achèterai deux bouteilles de cachaça pure pour vous faire de la caïperina en rentrant en France !...). Nous nous arrêterons sur la plage de Trindade pour piquer une tête dans l’océan et reprendre nos esprits puis sur la plage Félix où nous nous restaurons et nous reposons en jouant aux cartes (6 qui prend !...). C’est Nico la grande perdante qui doit payer la caïperina ce soir pour l’apéro que nous prendrons en ville après être arrivés à Ubatuba et nous être installés dans la pousada « Cavalo Marinho » à 19h00 (BRL 130,00 la chambre pour trois) et pris une douche. Il est 20h00, nous allons dîner après avoir téléphonés à Liria et Eduardo pour leur dire que nous arrivons chez eux, à Sao Paulo, demain après-midi. Après le resto mexicain et une promenade digestive dans la rue commerçante de la ville balnéaire de Ubatuba (pas terrible cet endroit !...), nous allons nous coucher à 23h00.


samedi 15 avril 2006

d'Ubatuba à Sao Paulo


Très bon anniversaire Laurent et vivement que je te vois dans les Landes !...

Allez !... 7h45, tout le monde debout pour manger le premier repas de la journée dans la salle à manger de la pousada « Cavalo Marhino », face à la mer, que nous quittons à 9h00 après avoir piquer une tête dans la piscine puis pris une douche. Nous roulerons près de quatre heures pour arriver à Sao Paulo en longeant la côte et en traversant quelques paysages montagneux. La route fut agréable. Nous quittons nos compagnons de route tristement (merci Irene, Wagner, Margerita et Sophien pour cette super semaine passée en votre compagnie) et Nico, Lorenzo et moi allons rendre notre voiture chez Hertz à l’aéroport (BRL 1228,00) où Liria, Eduardo et le petit Gabriel viennent nous chercher. Il est déjà 14h00 et nous avons faim. Nos amis brésiliens ont une super idée et nous emmènent dans un endroit magique : le restaurant « Figueira » où nous mangeons notre première feigoada accompagnée de caïperina et de bière puis d’excellents desserts. Ce lieu est très « classe » et le décor merveilleux. Nous en sortirons repus à 17h00 pour visiter, en voiture, les beaux quartiers de Sao Paulo et rentrerons vers 19h00 chez Liria et Eduardo. Les filles vont se faire faire des papouilles chez l’esthéticienne et les garçons joueront au billard dans la salle de jeux de la résidence. A minuit la maman de Gabriel vient garder Gabriel pour que nous puissions aller boire un verre au bar « Brahma » où nous écouterons un groupe en live jusqu'à 2h00 en buvant de la caïperina ou de la bière. Super soirée !...


dimanche 16 avril 2006

Sao Paulo


Bon anniversaire mon « Beauf » que j’adore !...

Nous nous réveillons tous à 9h00 pour prendre le petit déjeuner préparé avec amour par Eduardo, levé ½ heure plus tôt. Ensuite Gabriel suivra les traces du lapin laissées sur le parquet à la recherche des œufs de Pâques. Car les cloches (ou les « lapins » pour le Brésil) sont passées. Nous aurons la visite des parents de Liria et ses deux sœurs qui apportent les Pâques pour Gabriel. A midi, nous quittons l’appartement pour visiter la ville de Sao Paulo qui est très tranquille aujourd’hui car toute la ville est partie en week-end de trois jours depuis vendredi matin pour le week-end « Pascal ». Nous verrons la citée de haut et de plus bas. A 16h00 nous nous rendons à « Fogo de Chào » où Nicoletta, Lorenzo et moi invitons Liria, Eduardo et Gabriel à manger un churrasco. On nous donne un pion en plastic. Tant que notre pion sera sur la couleur verte, les serveurs nous serviront toutes sortes de viandes rôties qu’ils apportent sur les brochettes que nous dégustons avec un vin argentin. Vers 17h30 nous retournons notre pion sur la couleur rouge car nous sommes repus et les serveurs nous amènent l’addition. Nous reprenons la voiture en direction de l’aéroport afin que Nicoletta et Lorenzo prennent leur avion pour l’Italie à 19h25. Nous rencontrerons Wagner et Irene car celle-ci repart aussi en direction de Genève. Wagner ne revient à Milan que Mardi. Nous sommes un peu tristes de nous quitter car nous avons passé un excellent séjour ensemble !... Merci à tous pour ces vacances un peu « bourgeoises » mais qui m’ont changées de certaines de mes aventures autour du monde !... Nous rentrons à la maison vers 20h00 pour passer une soirée reposante à jouer, tous les trois, au « 6 qui prend » (ou « vaches ») jusqu'à 0h00, heure d’aller se coucher, fatigués par ce week-end gastronomique. J’avais perdu 3 kg depuis le Pérou mais pense les avoir récupérés vu le « gros » ventre que j’ai retrouvé !... Mince !... Mais que c’était bon tous ces mets !...


lundi 17 avril 2006

Sao Paulo


anniversaire familial

Ouah !! Que c’est bon de dormir !... Ça faisait longtemps que je n’avais pas dormi mon soul !... Il est 10h15 et je me lève (j’ai le même rythme que Gabriel – 3 ans). Mon petit déjeuner est prêt. Je le mange en compagnie d’Eduardo pendant que Liria est au téléphone avec sa famille pour savoir ce qu’ils veulent manger ce midi car c’est l’anniversaire de sa maman. Après une douche nous irons faire des commissions pour le repas (ce sera des lasagnes !...). A 13h00 les parents et Rebecca, la plus jeune sœur de Liria, ainsi que son copain se joignent à nous pour l’apéritif avant d’entamer le repas, une heure plus tard, accompagné d’une bonne bouteille de Cabernet français qu’Eduardo ouvre. Carla, l’autre sœur, n’est pas là car elle travaille (la pauvre !...). J’offre à Maria, la mère de Liria, une belle composition de roses rouges et de papyrus. Elle est enchantée et touchée par mon geste. Nous passerons l’après-midi à l’intérieur de l’appartement car il bruine sur Sao Paulo. On se croirait à Paris !... Nous visionnerons le DVD du nouveau « King Kong » pendant trois heures !... En anglais, sous-titré en portugais. Nous serons tous un peu déçus par ce film et je suis heureux de ne pas l’avoir vu au cinéma !... Nous irons faire un saut chez les parents de Liria et reviendrons à la maison où je me mets pendant deux heures sur Internet pour regarder mes mails et y répondre pendant qu’Eduardo finit un boulot sur son portable et que Liria s’occupe de Gabriel. 0h15 extinction des feux !...


mardi 18 avril 2006

Sao Paulo


ballade dans la ville

Réveil à 10h00 !... Eduardo est déjà parti au boulot faire un compte-rendu pour son boss qui était en vacances depuis 2 semaines. Il n’y restera que la matinée car il est en vacances pour 3 semaines depuis vendredi soir. Liria et Gabriel sont levés depuis ¾ d’heure donc je prends mon petit déjeuner et prépare ma salade de fruits frais puis nous nous préparons tranquillement en attendant le retour d’Eduardo. A 13h00 nous prenons la voiture, direction le marché municipal avec ses étalages de poissons, de viandes, de fruits, de fromages, de charcuteries, d’épices. Nous nous y promènerons un long moment et achèterons quelques nourritures. Nous nous restaurons à l’étage supérieur (pastel de morue, sandwich de mortadelle et jus de citron). J’y achèterai aussi un presse citrons manuel utilisé énormément en Amérique du Sud (BRL 13,00). Ensuite nous irons visiter la gare principale de Sao Paulo, bel édifice, et nous baladerons dans le parc, en face, pour finir dans le café branché du musée Pinacoteca. En allant aux toilettes du bar on nous colle une étiquette qui nous permet de pénétrer dans le musée par une porte dérobée mais avec l’accès limité. Nous ne manquerons pas de visiter, quant même, quelques salles du musée des arts !... De retour à la maison, à la nuit tombée, nous préparons une bonne caïperina que nous dégustons avec quelques ingrédients achetés sur le marché cet après-midi (cacahuètes, noix de cajou, olives, jambon fumé, parmesan frais, fruits…) et après cet apéro amélioré nous irons au lit à 23h30.


mercredi 19 avril 2006

Sao Paulo


Bon anniversaire Isabelle T. !...

Je me lève à 9h00 car les peintres sont là pour travailler toute la journée dans les chambres. Je me prépare un petit déjeuner puis, après ma toilette, me mettrai sur Internet pour comparer les prix des billets d’avion afin de revenir en France début mai. J’en profiterai pour répondre à quelques mails aussi. Après le déjeuner, nous irons avec Eduardo faire quelques courses afin de préparer la fête de vendredi pour les 60 ans de son papa. En rentrant à la maison nous grignotons quelques choses et visionnerons sur la télévision les photos de mes séjours en Nouvelle Zélande, Tahiti, Ile de Pâques et Pérou. Nous finirons la soirée par le jeu de cartes « 6 qui prend » ou « les vaches » jusqu’à minuit.


jeudi 20 avril 2006

Sao Paulo


de la difficulté pour trouver un billet d'avion pour la France

9h00 debout car les peintres et les menuisiers sont là pour faire les chambres. Je prends mon petit déjeuner avec Eduardo, Liria et sa mère qui est venue l’aider à faire le ménage car la femme de ménage est malade et ne pourra pas venir demain. A 11h00 nous partons acheter les poignées pour les armoires des chambres. Le choix est difficile et nous ne rentrerons que deux heures plus tard après avoir été cherché Rebecca pour venir manger la polenta que Maria nous a préparée pour le déjeuner. Avec Eduardo, nous faisons le tour des agences de voyages afin de chercher mon billet d’avion pour revenir en France, pendant que les filles font du ménage. Je rentrerai bredouille car, avec le problème de la compagnie aérienne VARIG qui risque de déposer son bilan, tout le monde se retourne sur les autres compagnies qui sont complètes pour le 07 mai (et les jours proches) ou qui ont des prix exorbitants. De retour à la maison, je me mets sur Internet afin d’essayer d’en trouver un à l’aide de serveurs français. J’en dégote enfin un à € 1099,00 avec la compagnie KLM mais, le temps de rentrer toutes les informations nécessaires et de régler avec ma carte de crédit, la place n’est plus disponible (Mince !...). J’essaierai durant deux heures, en vain. Du coup, je ne peux toujours pas dire à mes parents, qui m’ont téléphoné ce matin (ils sont adorables !...), la date et l’heure de mon arrivée à Paris. Patience !... En fin d’après-midi, Clara (l’autre sœur de Liria), nous rend visite avec son ami. Nous commandons des pizzas que nous partagerons avec toute la petite famille de Liria. A 21h00 nous irons, avec Eduardo, au supermarché afin d’acheter toutes les boissons, les salades et les fleurs pour la fête de demain où nous devons accueillir 70 personnes, dans la salle de réception de la résidence de Liria et Eduardo, à l’occasion des 60 ans du père de mon ami. Nous voulions nous coucher tôt, car demain sera une grosse journée, mais nous ne nous endormirons qu’à 0h30.


vendredi 21 avril 2006

Sao Paulo


réception pour l'anniversaire du père d'Eduardo

Je me lève à 9h30, prends mon petit déjeuner puis, après une douche, descends avec Eduardo et Liria dans la salle de réception et la churrascaria de leur résidence afin de décorer et préparer la fête pour l’anniversaire du père d’Eduardo. Les 70 invités arrivent à partir de 12h00 et lorsque l’invité d’honneur arrive à 13h45 tout le monde est là pour le célébrer. Quelle belle surprise, il a, pour ses 60 bougies !... Il est très ému et ne sait que dire. Il venait chez son fils pour un petit repas en famille !... La journée passera à une allure folle entre le barbecue, les salles de jeux (billards, échecs, baby-foot, salle récréative pour les enfants…), l’espace extérieur et le soufflage des bougies. Je finirai une partie de billard avec Wagner, le père de Liria, vers 23h00. Le temps de raccompagner les parents de Liria à leur domicile, nous nous coucherons à 0h45. J’ai passé une journée formidable avec la famille adorable d’Eduardo!...


samedi 22 avril 2006

Sao Paulo


mai où est le passeport d'Eduardo ?

Ouah !... Il est déjà 11h45 ! Quelle nuit !... Tout le monde est levé depuis deux heures. Je prendrai mon petit déjeuner dans la cuisine avec mes amis qui me tiennent compagnie. Après une douche, j’irai sur le site de « Go Voyages » afin de vérifier s’il y a des places qui se sont libérées pour revenir sur Paris le 07 mai. Je ne trouve des vols qu’à partir de € 1633,00 (le double du tarif normal !...). Il faut encore que je patiente !... Ensuite, j’irai avec Eduardo à son boulot car il croit y avoir oublié son passeport dont il a besoin lundi pour son rendez-vous à l’ambassade des Etats-Unis afin d’obtenir son visa. Nous reviendrons bredouille après une heure ½ de recherche. De retour à la maison, il le cherchera dans tous les recoins sans résultat… L’ultime possibilité est qu’il se trouve dans son ordinateur portable enfermé dans le coffre fort de son bureau. On verra lundi !... A 17h00 nous nous restaurons un peu puis partons à 20h30 dîner chez Cybel et Sergio que j’ai connus à Paris car Sergio a travaillé à la Banque Sudameris pendant un temps. Après avoir passé une agréable soirée nous rentrons nous coucher à 1h15.


dimanche 23 avril 2006

Sao Paulo


visite d'Embu

Levé à 10h00, petit déjeuner, douche et je reprends mes recherches sur Internet afin d’acheter mon billet d’avion retour. J’en trouve un à € 857,00 que je m’empresse d’acheter sur le site de Go Voyages à l’aide de ma carte de crédit. Je suis hyper content!... Quelques instants plus tard, je reçois la confirmation sur mon adresse électronique que ma réservation est bien prise en compte et que je recevrai prochainement mon billet électronique. Chic !... Je rentre en France le 07 mai à 20h00 !... Quelques secondes plus tard, un autre message de Go Voyages m’informe que ma demande ne peut pas être traitée car la compagnie aérienne n’accepte pas de règlement par carte bancaire lorsque le départ d’un ressortissant français se fait de l’étranger !... Je devrai régler par virement bancaire mais le délai est trop court par rapport à mon départ du Brésil. Ils annulent donc ma demande !... Mince !... Patience, encore !... j’attends, maintenant, qu’une agence de voyages me dégote une place pas trop cher !... A 13h30 nous prenons la voiture en direction d’un vieux village près de Sao Paulo. Nous atteindrons Embu une heure plus tard où nous déambulerons dans les ruelles pleines de monde et de stands artisanaux. J’offre le déjeuner à Liria et Eduardo que nous prenons dans le plus vieux restaurant du village puis, pour digérer, nous ferons le tour de la vieille citée. Gabriel rentrera avec un perroquet en bois que je lui ai acheté et que ses parents doivent accrocher au plafond de sa chambre. Nous revenons à la maison vers 18h00. dans la soirée nous sortons pour aller à la fête foraine, proche de la résidence, pour que Gabriel fasse des tours de manèges et finirons dans un restaurant américain pour manger des hamburgers. De retour au logis nous visionnons un film sur la nouvelle télévision et je me coucherai à 1h30 après avoir essayé de trouver un billet aller/retour au départ de Paris, sur Internet !... Sans succès !...


lundi 24 avril 2006

Sao Paulo


à la recherche du billet d'avion

Je me réveille à 9h00 et prends mon petit déjeuner sur le balcon au soleil pendant que mon ami, Eduardo, qui a retrouvé ce matin dans la pochette de son portable à son boulot son passeport (Ouf !..), est parti à l’ambassade des Etats-Unis pour obtenir son visa. A 10h30 (15h30 pour Paris) je reçois un appel de ma « Potesse » Katie qui me fait grand plaisir !... Après ma douche je me remettrai à chercher sur Internet un aller/retour au départ de Paris. J’en trouverai à € 1819,00 !... que je ne prendrai pas (trop cher !...). Puis j’envoie un message à la Consul de France au Pérou afin de savoir quel courrier je dois faire à Eva, ma sauveuse, afin quelle obtienne un visa touristique pour la France car elle veut prendre des vacances, en mai, et me retrouver. A 14h00 je prends un bus (BRL 2,00) pour me rendre à l’agence de voyages « Galapagos » qui devait faire des recherches de place d’avion pour moi. Le gérant m’a trouvé un vol avec KLM pour BRL 2835,25 (€ 1100,00). Départ de Sao Paulo le 06 mai à 18h35 par le vol n° 798 pour arriver à Amsterdam à 11h10 le 07 mai. Puis je repars avec le vol n° 2005 à 12h15 pour arriver à Paris (CDG) à 13h30. Afin de réserver ce vol il me faut mon passeport que je n’ai pas sur moi (je n’ai que la photocopie qui ne suffit pas). Je fais donc un aller/retour en bus et à 16h30 je suis de retour à la maison après avoir réglé le facture avec ma carte bancaire, mais sans mon billet d’avion électronique que je devrai recevoir par mail ce soir (je croise les doigts !...). Je grignote un morceau et fais quelques bricoles sur l’ordinateur car je voulais descendre à la piscine de la résidence pour me délasser mais elle est fermée aujourd’hui pour nettoyage… Puis en attendant Liria et Eduardo qui sont chez le gynécologue je prépare mon sac de voyage pour voyager dans le centre du Brésil, à partir de demain, avec mes amis. Ceux-ci reviennent à 20h00 avec la confirmation du médecin qu’ils attendent un deuxième garçon. Nous allons manger dans une pizzeria d’un joueur de football brésilien et rentrons à 22h00. Avant de me coucher à 0h00, je vérifie sur mon mail si j’ai reçu mon billet électronique : Nada !... Je ne m’inquiète pas trop car le gérant de l’agence de voyage a téléphoné en fin de journée à Eduardo pour lui dire que mon vol est confirmé. On verra demain !... De plus, nous restons encore une journée de plus à Sao Paulo car la voiture d’Eduardo fait des siennes. Elle nous dit qu’«il y a une défaillance de moteur ». Nous devons la donner au concessionnaire pour révision. Elle n’a que 10 000 km !...


mardi 25 avril 2006

Sao Paulo


Bon anniversaire Lilian !...

10h00 debout, petit déjeuner sur le balcon, douche et pendant qu’Eduardo est allé faire réparer la voiture et que Liria fait les courses j’envoie à toute ma famille mon itinéraire et mon heure d’arrivée à Paris le 07 mai car j’ai reçu confirmation de mon vol et mon ticket électronique par mail ce matin à 11h30 (Chouette !...). Après déjeuner, je descends me faire bronzer au solarium de la piscine où je fais quelques longueurs dans le bassin de 25 mètres couvert (500 mètres). Je suis tout seul à me baigner. Je lis aussi le roman, qui m’a suivi durant tout mon voyage, que j’avais entamé le 2ème mois mais que j’avais laissé tomber. Je reprends donc le récit de « La quarantaine » de JMG Le Clézio à partir de la première page. Je remonte dans l’appartement à 17h00 où j’ai laissé mes amis à leurs occupations. Nous aurons la visite du papa d’Eduardo et de son plus jeune frère avec qui nous visionnons les films et les photos prises lors de la fête de vendredi dernier. Son père repartira avec le CD sous son bras. Il est enchanté. En fin de journée le concessionnaire ramène la voiture réparée. Il s’agissait d’un problème d’injection. Nous finirons la soirée au Mac Donald après avoir acheté une carte routière et un guide touristique du Brésil que j’offre à mes amis. Maintenant nous pouvons partir demain matin pour la région de Minas Gerais. Les magasins du centre commercial ferment à 22h00 et « Carrefour » à minuit. Nous rentrons nous coucher à 23h00.


mercredi 26 avril 2006

de Sao Paulo à Campos do Jordào


panne de voiture

Nous devions nous lever à 7h00 !... J’ouvre un œil à 9h00 !... Nous prenons notre petit déjeuner tous ensemble et, après une douche, finissons nos bagages que nous mettons dans la voiture pour décoller à 12h00 après avoir fait la pression des pneus. Nous roulons tranquillement sur l’autoroute en direction de Campos do Jordào lorsqu’une heure plus tard la voiture fait des soubresauts. Eduardo pense que c’est à cause de la mauvaise qualité de l’essence. Il s’arrête donc à une pompe pour faire le plein avec un meilleur additif. Nous repartons et à 26 km de notre destination finale la voiture refait des siennes. Nous nous arrêtons dans un restaurant charmant où nous attendrons qu’un réparateur vienne nous aider après avoir téléphoné au concessionnaire Citroën de Sao Paulo. Nous en profitons pour manger de la viande grillée au barbecue. Il est 14h00. Une heure plus tard un camion remorque arrive mais les mécaniciens ne veulent pas prendre en charge la « Picasso » car elle n’a que 10 000 km et doit être sous la garantie du concessionnaire Citroën. Eduardo rappelle Sao Paulo et explique la situation au gérant de la concession qui avait vérifié et réparé la pompe à injection, hier. Il lui demande de faire en sorte de réparer la voiture dans le meilleur délai et de nous fournir une automobile de remplacement afin que nous puissions continuer notre périple. A 17h15 une autre remorque arrive mais nous devons attendre un taxi ou une voiture de remplacement. Après quatre heures de négociations infernales avec la firme Citroën, deux taxis viennent nous chercher à 18h45 pour nous emmener à notre hôtel à Campos do Jordào. La « Picasso » est enfin mise sur la plateforme de la remorqueuse, direction Sao Paulo pour réparation !... ½ heure plus tard nous nous installons dans nos chambres de l’hôtel « Ascona » (BRL 70,00). Une bonne douche pour nous délasser, Eduardo le premier qui a une patience d’ange !... Nous irons dîner à 22h30, car Liria, Eduardo et Gabriel s’étaient endormis. Nous mangeons des fondues bourguignonne et savoyarde dans un des restaurants du village. J’ai l’impression d’être dans un village imaginaire car il y a plein de guirlandes lumineuses partout avec des arbres tropicaux entre des chalets de bois à colombages. Nous dînerons au coin de la cheminée avec ses bûches enflammées. Il fait, ce soir, 16° dans les montagnes brésiliennes de la région de Sao Paulo. Je me sens nettement mieux dans ce petit village (1700 m d’altitude) par rapport à la grande ville de Sao Paulo. De retour en France, je crois que je vais être heureux de quitter la vie parisienne pour me retrouver dans les Landes et vivre une autre partie de ma vie. Nous reprenons un taxi pour revenir à notre hôtel et fermerons les yeux à 1h00 pour faire de beaux rêves dans ce lieu un peu magique…


jeudi 27 avril 2006

Campos do Jordào


Santo Antonio Do Pinhal

A 9h15 je retrouve Liria, Eduardo et Gabriel au buffet de l’hôtel pour le petit déjeuner. Puis nous nous préparons tranquillement et partons nous promener dans le village à 11h15. Nous aurons une voiture de location prêtée par « Citroën » demain. A 13h15 nous montons dans un petit train touristique pour aller à Santo Antonio Do Pinhal où nous arrivons une heure plus tard après avoir traversé des forêts dans les montagnes qui dominent la vallée Pindamonhangaba. Nous nous y arrêterons ½ heure, le temps de grignoter quelques beignets salés avec un soda. Nous reviendrons à Campos do Jordào à 16h30 où nous prendrons un chocolat chaud dans un café car la température baisse très vite. Il ne fait que 14° en fin d’après-midi alors que dans la journée nous avions 26°. Ici, c’est l’automne avec ses couleurs chatoyantes. Je n’avais pas vu ces couleurs chaudes depuis le mois d’octobre 2004 !... Que c’est beau !... Nous revenons à notre hôtel vers 19h00 pour nous relaxer. Je fais quelques bricoles dans ma chambre (couture sur mon pantalon de baroudeur, écrire ces quelques lignes, sélection des photos d’aujourd’hui…). Puis à 21h00 nous allons dîner en ville (truite au saumon fumé avec des pignons de pin « Bravo » et une fondue au chocolat). Nous terminerons cette bonne soirée à minuit. Bonne nuit !...


vendredi 28 avril 2006

de Campos do Jordào à Sào Joào Del Rei


j'ai attrapé une grenouille !!!

Eduardo me téléphone à 9h00 pour me réveiller et prendre le petit déjeuner. Une bonne douche et nous bouclons nos bagages que nous laissons à la réception de l’hôtel « Ascona » pour aller chercher notre voiture de location que Citroën nous prête (une Opel « Astra »). A 12h00 nous prenons la direction d’un pic pour admirer la vue de la vallée. Pas de chance, arrivé en haut du sommet nous sommes dans les nuages qui nous empêchent de voir l’horizon. Nous redescendons à Campos de Tordào et allons au sommet de la ville haute afin d’admirer le paysage. Comme nous sommes plus bas que tout à l’heure et qu’il fait beau (23°), tout est parfait pour la visibilité. A 13h30 Liria, Eduardo vont déjeuner dans un restaurant afin de faire manger Gabriel et moi je m’installe au soleil d’une terrasse d’un café où je grignote des pastels au fromage et à la banane/cannelle avec un coca cola. Je retrouve mes amis à 14h30. Nous revenons à l’hôtel « Ascona » pour récupérer nos affaires et partons en direction de Sào Joào Del Rei que nous atteindrons cinq heures ¾ plus tard après 380 km de route et de beaux paysages montagneux. Nous prenons nos quartiers dans les hauteurs de ce beau village colonial dans la « Pousada Recanto da Alegria » où le propriétaire nous accueille chaleureusement avec un verre de cachaça. Après avoir mangé des pâtes dans le centre ville et attrapé une grenouille qui avait élu domicile dans la chambre de Liria et Eduardo je ferme mes petits yeux à 0h30.


samedi 29 avril 2006

Sào Joào Del Rei


les couleurs de la vieille ville

Eduardo cogne à ma porte à 9h45 car le petit déjeuner n’est servi que jusqu'à 10h00. Il semblerai qu’il soit déjà venu me réveiller ½ heure plus tôt, que je lui ai répondu « oui », mais je ne m’en souviens pas… Je savoure ce repas sous la véranda de la grande maison coloniale. A 11h00 nous prenons la voiture pour descendre dans la vieille ville où nous déambulerons pendant plusieurs heures à dévorer des yeux cette architecture coloniale. Les églises sont magnifiques dont 4 d’entre elles forment une croix au milieu de la vieille ville. Il est très agréable de se promener dans les rues pavées de ce village avec ses belles maisons colorées. Nous aurons même droit au son des cloches manipulées manuellement par le carillonneur qui sonne midi. Pour l’heure du déjeuner nous nous arrêtons dans un restaurant qui sert de la nourriture au kilo. Ça te permet de manger à ta faim !... (Bonne formule !...). Pour nous reposer un peu nous poserons nos fessiers sur les bancs du parc de l’église de Saint François d’Assise. Cet édifice est somptueux. Comme il y a une cérémonie de mariage, je m’incruste dans l’église pour y faire quelques clichés. J’entends même une musique d’Edith Piaf et « Comme d’habitude » de Claude François. A 18h00 nous allons boire l’apéritif sur une terrasse d’un café (caïperina pour moi !...) et nous rentrons à la pousada une heure plus tard pour prendre une douche et recharger les batteries des appareils photos. A 21h30 nous allons manger une pizza et reviendrons nous coucher à 11h45.


dimanche 30 avril 2006

Sào Joào Del Rei


Tiradentes

Mon réveil sonne à 8h00 pour prendre le petit déjeuner et une douche avant de monter dans la voiture pour nous diriger vers la gare ferroviaire où un train à vapeur nous prend à son bord pour un départ à 10h00 vers Tiradentes que nous atteignons 40 mn plus tard (BRL 22,00). Nous découvrons un joli village pavé avec ses maisons blanches et colorées et de très belles églises dont la principale qui est l’Igreja Matriz de Santo Antonio du XVIII siècle. A 13h00 nous déjeunons dans le restaurant de Beth « Virada’z do Largo » qui nous sert un poulet aux herbes, spécialité de la maison, cuit au four au feu de bois. Pour digérer nous nous baladerons dans les petites ruelles de ce beau village et reviendrons en charrette tirée par un cheval vers la gare pour monter dans le train qui nous ramènera à Sào Joào Del Rei à 17h30. Nous reviendrons en voiture à Tiradentes pour dîner à 21h00 car ce village nous a enchanté. Sur la place principale il y a un film projeté sur un grand écran (comme à Paris l’été !...) puis lorsque nous sortons du restaurant, rassasiés, nous écouterons un concert de Samba. De retour à Sào Joào Del Rei nous prenons quelques photos des monuments illuminés et nous coucherons à 0h00.


lundi 1er mai 2006

de Sào Joào Del Rei à Ouro Preto


mon premier toucan

Déjà le mois de mai !!... Ça sent la fin !...
La sonnerie de mon réveil se met en branle à 8h30. Je saute dans mon short, prend mon petit déjeuner et une douche puis fais mon sac à dos car nous levons le camp d’ici, aujourd’hui. Pour nous dire adieu, des singes nous saluent en passant dans les arbres du jardin de la pousada et, en feu d’artifice, un toucan (le 1er que je vois, Ouah !...) vole au dessus de nos têtes. Je paye ma note (BRL 40,00/nuit) et dis au revoir au patron de la « Pousada Recanto Da Alegria » et nous prenons la route à 10h30 en direction de Ouro Preto (1116 mètres d’altitude) dans la région de Minas Gerais à 230 km de Sào Joào Del Rei que nous atteindrons à 17h30. Sur le chemin nous nous arrêtons pour déguster un gâteau « Rocambol » qui ne se fait que dans la région montagneuse que nous traversons (Hum !...) et déjeunerons dans le village colonial de Congonhas que nous visiterons. Arrivés à Ouro Preto nous nous installons dans des chambres spacieuses d’une grande bâtisse construite en 1708 (BRL 85,00/nuit) qui se trouve à 10 km du centre de village. Nous sommes en pleine campagne entourés de montagnes avec les poules et les vaches. Coin tranquille où nous serons au calme pour cette nuit. La maison était, pendant près de 2 siècles, une fabrique de sédiment cuit au four qui servait à colmater les pierres pour la construction des maisons. Avant que la nuit ne tombe je fais une petite balade dans la forêt qui entoure le domaine et reviendrai crotté jusqu’aux genoux. Je commande une caïperina que je bois dans la grande cuisine familiale en compagnie d’amis de la maisonnette. Je bavarderai longuement en anglais avec William, un jeune américain de 70 ans, et sa femme brésilienne qui se prénomme Rosalie. Tout en grignotant des bouts de fromage frais et une pomme au four. A 20h00 Liria et Eduardo me rejoignent et nous descendons en ville pour dîner (crêpes brésiliennes fourrées à la viande et au fromage). Nous reviendrons à 23h00 afin de nous endormir paisiblement à la « Fazenda Da Caieira » à minuit.


mardi 2 mai 2006

Ouro Preto


fausse prise d'otages....!!

8h30 debout pour prendre un petit déjeuner copieux dans la salle à manger de la grande demeure, une bonne douche pour finir de me réveiller et nous voilà partis à 10h00 pour visiter Ouro Preto. Nous y découvrirons encore de belles églises baroques au style rococo dont une détient plus de 450 kg d’or sur ses murs et plafonds !... Nous marcherons dans de belles petites ruelles de ce superbe village et visiterons le musée de la monnaie après avoir fait un bon déjeuner dans un restaurant du même nom « Casa Dos Contos » (nous sommes tous repus !...) ainsi que le musée, très intéressant, sur les minerais car la région de Minas Gerais détient des trésors dont de l’or. D’où le nom du village « Ouro Preto » qui veut dire « Or Noir » car l’or qui sortait de ses mines se déposait sur l’oxyde de fer (couleur noire). Avant d’aller dîner et manger une bonne viande grillée, j’achèterai des tee-shirts souvenir pour Gabriel et son futur petit frère et trouverai des paréos aux couleurs du drapeau brésilien pour les ramener en France et frimer sur les plages landaises. A la fin du repas Eduardo reçoit un appel sur son portable de Carla, la sœur de Liria, qui est très anxieuse et qui lui demande si nous allons bien. En fait, elle vient de rentrer chez elle, son père est livide au téléphone et sa mère lui explique que Liria et Gabriel sont à l’hôpital ou ont été kidnappés !... Carla, ne comprenant pas trop ce que sa mère lui raconte et ne pouvant pas parler à son père qui est encore au téléphone avec son interlocuteur, appelle directement Eduardo avec son mobile afin de savoir si tout va bien. Bien entendu, Eduardo la rassure immédiatement en lui disant que nous sommes au restaurant et que nous passons tous un agréable moment. Elle passe tout de suite le message à son papa qui raccroche précipitamment son combiné, soulagé par cette nouvelle. Quelle peur bleue, ils ont eu à Sao Paulo !... Maria et Wagner viennent de recevoir un coup de fil d’une personne se faisant passer pour un policier qui leur apprend qu’un accident de la route nous est arrivé et que leurs fille et petit fils sont à l’hôpital. Maria qui ne supporte pas la nouvelle est en pleurs et, ne pouvant plus parler au policier, passe l’appareil à son mari. A l’autre bout du fil, l’inconnu change de stratégie et apprend à Wagner qu’il ne s’agit pas d’un accident mais qu’il détient Liria et Gabriel en otages avec un pistolet sur la tempe. Il demande à Wagner d’aller avec sa carte de crédit dans un distributeur automatique de billets et de sortir BRL 3000,00 qu’il lui demandera de déposer plus tard dans un endroit de son choix. Pendant cette transaction il restera en communication avec sa femme et s’il n’obtempère pas, tuera sa fille et son petit fils. Wagner lui dit qu’il n’a pas la provision sur son compte bancaire. Le kidnappeur lui demande alors d’acheter pour BRL 500,00 (ce que détient Wagner dans ses poches) de cartes de recharges de téléphone cellulaire et de lui communiquer les numéros des codes secrets à son retour. C’est à ce moment là que Carla intervient et que l’affaire s’arrête là !... C’est une histoire incroyable et invraisemblable !... Mais, actuellement, cela arrive souvent au Brésil. Eduardo et Liria me racontent qu’ils connaissent plusieurs personnes qui ont eu le même problème. Quelle angoisse !... L’insécurité est permanente dans beaucoup de pays de l’Amérique Latine et les gens vivent dans la crainte et la peur au quotidien !...Nous nous interrogeons à savoir comment le raquetteur a eu le numéro de téléphone des parents de Liria et comment il pouvait connaître le prénom de leur fille et de Gabriel ainsi que d’autres détails comme : un français qui voyage avec Liria et son mari, Eduardo, dans la région de Minas !... Après réflexion, le seul endroit où nous avons laissé le numéro de Maria ainsi que notre destination est à l’agence de location de voiture « Localiza » à Campos Do Jordào où plusieurs personnes nous ont vus et parlé en demandant comment s’appelait le « petit », de quel pays je venais et ont pu entendre le prénom de Liria de notre bouche… Mais nous n’avons aucune preuve !... Plus de peur que de mal, tout le monde est rassuré et nous pouvons rentrer à l’hôtel « Fazenda Da Caieira », nous coucher à 0h15, que nous quittons demain en direction de Sao Paulo avec la voiture de location.


mercredi 3 mai 2006

d'Ouro Preto à Sao Paulo


un ange en plâtre et une topaze impériale

Je me lève à 8h30 pour prendre une dernière fois le petit déjeuner à la « Fazenda Da Caieira » que nous quitterons à 12h30 après des embrassades avec Dina et Virginia (mère et fille) les propriétaires de l’hôtel/ferme. Elles nous offrirons un ange en plâtre et une pierre semi-précieuse orage (topaze impériale). Nous arriverons à Sao Paulo à 20h30 après 650 km de route sans encombre. Nous sommes un peu fatigués par ce voyage, surtout Eduardo qui a conduit tout le temps la voiture de location car il n’y avait que lui comme conducteur assuré. Nous dînons sur le pouce et à minuit au lit.


jeudi 4 mai 2006

Sao Paulo


mon pantalon est recousu

Je me lève comme une fleur à 9h15 pour prendre le petit déjeuner sur le balcon au soleil. Une bonne douche, étendage de linge puis je me mets sur Internet pour répondre à trente messages reçus depuis une semaine. Eduardo est au boulot pour la journée car son supérieur lui a demandé de venir à une réunion importante avec le PDG. Il récupèrera cette journée de vacances lundi prochain. Liria, tant qu’à elle, est allée faire des examens au laboratoire car elle a un petit problème urinaire (femme enceinte !...) puis ira chez son médecin. Je suis donc toute la journée seul et profiterai pour aller à l’agence de voyage, en bus, pour confirmer mon vol de samedi et faire quelques achats dans un centre commercial. Je reviens à la maison à 18h00. Toujours personne. J’en profite pour faire mes comptes car Katie m’a envoyé par mail mon dernier relevé bancaire. J’ai dépassé mon budget prévu !... Tant pis, car pour le bonheur on ne compte pas !... En attendant mes amis qui reviennent à 21h30 je recouds (pour la dernière fois) mon pantalon complètement usé. Je crois que, celui-là, je vais le mettre sous cadre avec mes sandales réparées de partout !... Petite soirée télé et couché à 0h30.


vendredi 5 mai 2006

Sao Paulo


le parc Ibirapuera

Levé à 9h45, petit déjeuner sur le balcon, douche puis nous regardons mes photos du Brésil sur la grande télévision. A 1h00 nous partons en voiture dans le parc Ibirapuera. Pour nous y rendre nous empruntons le périphérique. Après nous être arrêtés dans un centre commercial pour manger dans un restaurant libanais, nous arrivons dans le parc qui ressemble au bois de Bologne. Tout à Sao Paulo me rappelle Paris. Ça me remet dans le bain puisque dans 2 jours j’y serai. Paris j’arrive !... Mais je pense que je vais vite avoir envie de te quitter pour aller vivre dans les Landes. J’ai besoin d’espace et de liberté !... après ce long voyage !...
Nous revenons à la maison à 19h00 et visionnerons les photos et films pris par Eduardo lors de notre séjour à Minas Gerais. Puis j’enregistre mes photos du Brésil sur CD. Je me coucherai à 23h15 pour passer une dernière nuit au Brésil…


samedi 6 mai 2006

Sao Paulo


Ciao Brasil

Ça y est, c’est le dernier jour au Brésil !...
Je me réveille à 10h00, mange sur le balcon en regardant la ville de Sao Paulo du 7ème étage de la résidence de Liria et Eduardo qui viennent de récupérer la Citroën « Picasso » depuis ¼ d’heure, moteur réparé… Une bonne douche puis je fais mon sac à dos et suis prêt à partir pour la fin de l’après-midi. A 13h30 nous allons déjeuner dans un bon restaurant italien où j’invite mes amis. Puis à 15h00 nous irons dire adieu à Maria, Wagner et Rebecca, la famille de Liria. Le père de Liria viendra avec nous à l’aéroport avec la « Picasso » pendant qu’Eduardo prendra l’Opel « Astra » pour la rendre au loueur « Localisa ». Juste avant de mettre mes bagages dans le coffre Carla, l’autre sœur de Liria, arrivera avec son ami pour me dire au revoir. Nous arrivons à l’aéroport à 17h00 pour enregistrer mon bagage et je quitte mes amis à 17h30, avec regret, qui m’offrent un DVD de chansons brésiliennes (dont « Pais tropical » que je chantais tout le temps). Merci Eduardo, Liria pour votre accueil chaleureux et pour les très bons moments passées ensemble. CIAO BRASIL !... Je décolle à 18h40.